Chapitre 8

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(M.Stevens c'est celui sur la photo)

Ce lundi-là, je mettais levé en retard. Je n'avais même pas eu le temps de me maquiller et dû relever mes cheveux en chignon. Après avoir couru pour ne pas rater mon bus, j'arrivais au lycée transpirante et loin d'être belle. La journée commençait mal. Le week-end que j'avais passé n'était pas une grande réussite aussi. En rentrant de chez Mathieu mon père avait trop bu comme d'habitude et m'avait fait payer le fait que je ne sois pas rentré de la nuit. Qu'est-ce qu'il en a à foutre de moi ? Il avait juste besoin de se défouler en me sortant des excuses bidon comme à chaque fois. Mon corps faiblissait de jour en jour, ses coups devenaient de plus en plus fort. Pour continuer ma journée pourrie, quoi de mieux que de commencer par le cours de M.Stevens. En rentrant dans la classe, j'eu droit au regard noir de Florent.

M.Stevens : donc aujourd'hui je vais vous rendre vos contrôles. Je pense que je n'ai pas besoin de vous dire que c'est très... Très moyen...

Il déambula dans les rangs en faisant une réflexion personnel à chacun. Ce fut à mon tour.

M.Stevens :  mademoiselle Jons, 1.

Florent s'avança vers moi, ma copie à la main.

M.Stevens : vous m'avez habitué à beaucoup mieux. C'était tellement nul que je me suis demandé pendant quelques minutes si vous n'étiez tout simplement pas stupide. Vous avez deux, reprenez vous !

Toute la classe se mit à rire. Je me mordis la lèvre pour ne pas répliquer. Comment pouvait-il me parler comme ça ? Stupide ? Mais quel con. Je ne pût me retenir plus longtemps.

Emma : peu être que si vous nous aviez donné des énoncés pour notre niveaux, les notes seraient plus élevé !

M.Stevens pencha sa tête à quelques centimètres de celle de Emma.

M.Stevens : et toi ? Si t'étais moi stupide tu aurais sûrement une note plus élevée

Il déposa ma copie sur ma table puis parti continuer ses réflexion au autres élèves. Pendant tout le cour la rage me montait. J'avais envie de pleurer, mais je devais pas pleurer devant lui. Je devais pas lui montrer que ça me touchait. La journée passa. Il pleuvait des cordes, je devais pourtant rentrer chez moi. Chaque partie de mon corps était mouillé. Je pris mon sac pour me servir de protection mais rien n'empêchait cette eau de dégouliner sur les cheveux. Une voiture s'arrêta à côté de moi. L'homme qui était dedans ouvrit la portière. Je reconnus Florent.

M.Stevens : Monte

Je le regarda sans rien dire. Je ne pouvais pas monter dans sa voiture après tous qu'il m'avait dit. Je restais plantée à côté de la portière ouverte.

M.Stevens : allez Emma, tu ne vas pas marcher sous la pluie, t'es déjà trempée. On parle pas si tu veux, je ne veux juste pas que tu sois malade.

Je me décida enfin à monter.

Emma : 48 rue du calvaire

N'oublie jamais (relation prof/élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant