Sahara - Mon Amour Pour Ce Sultan

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C'est avec une forte douleur que je sors de cette pièce, je part chercher Samuel. En allant je croise le regard de Fayçal.

Lui: Alors ?

Moi: C'est terminé.

Je regarde vers le haut, Souleymane était a la fenêtre, il fumait une cigarette, c'était la première fois que je le voyais fumé.

Lui: Non Hind, reste ici je vais aller lui parler moi.

Moi: Arrête cela ne sers à rien. Promet moi de ne jamais lui dire.

Lui: T'es malade ou quoi, t'aime mon pote, tu as tout fais pour venir ici et tu me dis quoi c'est fini ? Normal ? Wallah lahdim cava pas se passer ainsi.

Il se dirige vers la maison, Souleymane était toujours là, je ne le regarde même pas. Je prends Samuel et lui demande de courir. Je pars en courant nous prenons deux chevaux et galopons vers une direction inconnue avec lui derrière moi. Je du m'arrêter car je pleurais tellement et vomis sans même avoir rien manger.

Nous réussissons à aller loin, oui très loin. Ma prochaine direction est la Mauritanie mon pays d'origine, j'étais décider à retrouver ma famille coûte que coûte. Je regarde ma montre encore une minute et mon anniversaire est déjà passé, c'est un très jolie cadeau d'anniversaire de la part de Souleymane pour moi. Il n'aurai pas pu faire mieux ( c'est ironique). Nous ne connaissons rien du désert donc nous galopions sur la route et demandais la direction à chaque village que nous croisions.

Moi: Pardonne moi de t'avoir impliqué dans ses affaires Samuel, je te comprendrais si tu ne veux plus me parler et continuer cette route avec moi.

Lui: Tu reste mon ami, je ne te lacherai pas, impossible, non ?

Il s'assoit par terre et fait l'enfant qui boude.

Moi: Aller sourit.

Lui: C'est à toi que l'on devrait dire çela. Ils ne reviendra plus vers toi Hind, c'est terminer.

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Cela fais un mois que nous voyageons, durant tout ce mois, je ne fessais que vomir. Mon ventre avait grossis, si je ne me venge pas et ne le retrouve pas je ne pourrai jamais me marier. Je suis toujours unis à lui devant Dieu. Mais je suis contente je vais faire naître un petit bébé il sera ou elle sera tout pour moi, ma seul raison de vivre Inch Allah.

Trois moi plus tard, j'arrive enfin dans ma ville, Nouackchott, j'arrive dans le quartier. Devant la porte, je demande à Samuel de m'attendre, j'ouvre le portail, je pleurais en regardant la cours, ma petite maison, mon petit chez moi. Je marchais quand je vois le regard d'une femme âgé devant moi.

Moi: Maman ?

Je me rapproche jusqu'à être face à elle.

Moi: Ma tu me reconnais ? C'est moi ta fille Hind.

Je la sers dans mes bras, je pleurais de plus belle. Elle ne bougeait pas. C'est une personne qui me décolle d'elle. Cette homme ressemblait beaucoup a mon père, ça devait être mon petit frère.

Moi: Samir c'est toi ?

Lui: Ne me touche pas. Sors de cette maison.

Moi: Quoi ?

Lui: Oui tu as très bien entendu, je t'es demander de sortir. Ne reviens plus, nous sommes bien à deux.

Moi: Quoi ? Comment ça deux ou est papa?

Lui: SORS

Moi: RÉPOND MOI D'ABORD

Lui: DISPARAIS HIND, TU N'A PLUS RIEN A FAIRE ICI, ON NE TE CONNAIS PAS, VA FAIRE TA PUTE DANS LES COURS PAS ICI.

Moi: T'A PAS LE DROIT DE DIRE, TU N'A JAMAIS VÉCU CE QUE J'AI VÉCU SAMIR , OU EST PAPA?

Lui: IL EST MORT DE TA FAUTE HIND, DE TA FAUTE.

Ma mère: Hind sors de cette maison, et ne reviens plus jamais s'il te plaît.

Moi: Ma je... Laissez moi vous parler.

Elle: Tu n'a rien à dire, nous avons fait nos recherches sur toi et savons tout. Sors maintenant.

Lui: Disparais.

Je ne pouvais plus parler, c'était plus fort que moi. Je recule et sors de la, Samir me suivait pour venir fermer la porte, j'eus un pincement au cœur quand j'entendis la porte claquer. Plus d'amis, plus de mari, ni de famille. Que Samuel, mon bébé et Allah Azawajel.

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