Chapitre 1

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Bonjour ou bonsoir ! Voici ma première histoire Zelda sur Wattpad. J'ai voulu écrire quelque chose d'original et j'espère que ça vous plaira. Personnellement, si je n'étais pas l'écrivain de cette histoire, le début de ce chapitre m'aurait fait fermer le livre. Mais ne partez pas ! Si ce premier chapitre ne vous plaît pas, sautez au chapitre trois. Vous comprendrez quand même l'histoire, il ne faut pas s'en faire... Sur-ce, bonne lecture !

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     Quelqu'un venait de me poser une question alors que j'étais encore endormie. La tête dans l'oreiller, je répondis en mâchant mes mots.
     - Hmm... Oui... T'inquiète...
     - Je compte sur toi.
     La porte s'était refermée. J'aimais beaucoup ce jour de congé et je comptais bien terminé ma grasse matinée. Je n'avais même pas ouvert l'oeil, ce qui me permit de retourner rapidement dans mes rêves.

     Je plaisantais avec mes amies, au lycée. Nous étions un groupe de filles et nous étions quatre, toutes différentes les unes des autres.
     - A toi Miliana ! Disais-je en riant.
     - D'accord, euhm... J'ai kidnappé, commençait-elle à lire, Tingle et j'ai pleuré.
     - Ah que tu es si émotive, se moquait Saya. Moi c'est: J'ai massacré Navi et j'ai eu un orgasme.
     Nous avions toutes les quatre éclatés de rire à ces mots. Oui, vous l'avez sûrement deviné. Nous étions fans de la série Zelda. Enfin, disons plutôt que j'avais légèrement influencé mes amies... Seule Elodie n'était pas si influencé que ça, bien qu'elle prenait du plaisir à jouer avec moi à la console. Bien sûr, pour ôté toute ma joie de vivre, je voyais au loin mon petit frère arriver. Il avait deux ans de moins que moi, châtain aux yeux bleus et je le détestais. Il n'eut pas le temps de m'atteindre, un feu dangereux sortit de nul part s'était initié entre lui et moi. L'établissement devenait petit à petit un vrai feu de joie ! Mes amies avaient disparues sans que je m'en aperçois et quand je l'avait remarqué, j'étais prise de panique. Les flammes en face de moi étaient étrangement vertes et hautes, brûlant sans combustible. Je pouvais entendre une voix plutôt effrayante parler. Je pouvais la reconnaître entre mille ! Ganondorf. C'était obligé. Je décida de m'enfuir en me dirigeant vers les grillages du lycée. Je n'avais pu courir que très peu car les flammes s'étaient formées autour de moi rapidement. J'étais prise au piège et je risquais de brûler. J'avais terriblement peur.
     - A l'aide ! Criais-je en regardant vers le ciel.
     Mais à la place de recevoir des secours, quelque chose d'énorme allait tomber sur moi. Cette chose avait des yeux jaunes dérivant vers le orange, un nez, un visage. Je croyais même apercevoir la Lune qui allait s'écraser sur ma tête. Heureusement, j'ouvris rapidement les yeux et me rendis compte que j'étais dans mon lit, que tout ceci n'était qu'un simple cauchemar. Mon coeur battait vite, la peur avait été réelle par contre. Je jeta un coup d'oeil à mon téléphone qui affirmait que nous étions dimanche et qu'il était déjà midi et demi. Non, je n'étais pas une marmotte. J'avais juste joué jusqu'à très tard la veille, comme tous les samedis. Je m'étirais avant de contempler mes beaux posters Zelda. Ce jeu-vidéo me passionnait énormément, au point d'en rêver ! Quoique, drôle de rêve. C'était plutôt un bon cauchemar.
     - Zelda ! Lève-toi ! Criait une voix désagréable derrière ma porte.
     Ah, mon très cher frère... Pour qu'il vienne me réveiller, c'est que ma mère était partie.
     - De quoi je me mêle ?! Ne profite pas de l'absence de maman pour vinir m'embêter !
     Bien sûr, il en profitait et avait ouvert la porte avant de se jeté sur moi et de me traîner par les pieds.
     - Loris, arrête !
     Cependant, que voulez-vous faire à part crier ? Nous sommes seuls dans la maison et je suis une fille petite et impuissante. Mon frère riait comme si tout était normal.
     - Je ne te parle pas, disais-je en essayant de m'accrocher à mon lit qui se faisait emmené avec moi. Je ne te parle pas !!!
     - Tu dis ça tous les jours, Zelda. Mais je m'en fiche ! Tu passes ta vie à jouer alors que tu as un frère parfait comme moi avec qui on peut bien s'amuser ! Tu as un BAC à préparer cette année aussi, non ?
     - Tu peux parler ! Tu as redoublé la troisième et te voilà à peine en seconde !
     Oui. Je m'appelle Zelda. Un choix égoïste de la part de mes parents. Lorsqu'on prononçait mon prénom dans les classes, les amis à ma mère où lorsqu'on m'appelait, les gens avait la fâcheuse tendance à dire "Ah ! Comme le jeu-vidéo ?" et certains se moquaient de moi pour cette raison. Comme mon frère, par exemple... Mais personnellement, j'ai toujours été très fière du nom que m'avaient donné mes parents. Je porte le nom de la princesse de mon jeu-vidéo préféré ! Heureusement que mon frère n'avait pas été appelé "Link" comme ma mère le souhaitait ! Parce que bonjour la figure du Link... Dans le jeu, ce personnage est blond aux yeux bleus. Loris n'en possède que les yeux. De plus, ce héros est beau, séduisant, gentil, courageux, attachant, serviable et tout simplement parfait ! On ne peut pas en dire autant de mon petit frère. Agacée qu'il me tire par les chevilles, je fis un mouvement parfait avec ma jambe qui enfonça mon pied en plein dans les parties génitales de mon imbécile de frère. Il lâcha brutalement mes jambes et mes genoux claquèrent contre le sol. J'avais eu mal, je jure.
     - T'es malade ! disait-il en gémissait de douleur.
     Je me relevait avec une petite difficulté et me mit debout face à lui qui était à genoux, tenant son entre-jambe. Comme il n'était pas du genre à se montrer faible, il leva la tête vers la mienne pour m'offrir un sourire.
     - Ce serait dommage de rendre stérile le seul homme de la famille. Qui pourrait continué la lignée de père ? Tu passes tellement ta vie dans tes jeux stupides que ça ne peut pas être toi ! C'est bientôt que tu vas le baiser ton Link ? Oups, pas de chance, il n'existe pas ! Comment vas-tu le rejoindre, Zel-da ?
     Il avait pris soin de bien séparer les syllabes de mon prénom pour me faire rager. Sans aucune pitié, je l'avais attrapé par les cheveux et je l'avais traîné jusqu'au couloir avant de claquer la porte de ma chambre. Je l'entendais crier, fou de rage. Eh bien quoi ? Il allait le dire à ma mère ? Qu'il y aille. S'il croit qu'un jour je redeviendrai comme avant, il peut se crever un oeil.

L'ange déchu et le monde de ZeldaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant