Chapitre 36 - Michael

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Nous avions passés un bon moment, elle était très heureuse d'être venue avec moi mais m'a averti que la prochaine fois, c'était elle qui payait. Laurie se croit redevable, elle déteste qu'on lui offre des choses, il a fallut que j'insiste pendant deux longues minutes pour qu'elle lâche l'affaire. C'est une tête de mule mais je suis pire qu'elle. Quand nous sommes arrivés devant chez elle, elle ne voulait pas partir et pour être honnête, je ne voulais pas qu'elle parte non plus. Bobby était au volant, je l'avais prévenu que je risquais de le faire dans la voiture, heureusement que c'est insonorisé. Oui, je dis absolument tout à Bobby, je ne lui cache jamais des choses, il interprète un peu le rôle de mon père. Je l'ai allongé sur la banquette puis entamé toute une promenade de baiser sur son corps. Je sentais chaque parcelle de sa peau qui s'enflammaient sous mes caresses et lorsque nous allions commencer notre petite partie, elle s'était figé.


_Michael. Dit-elle en tremblant.

_Laurie, laisse-toi aller ... Ce n'est pas la première fois ...

_Michael, attend.


Le ton de sa voix ne me rassure pas, elle semble effrayée. Son regard est dirigé vers la fenêtre de la voiture. Elle regarde l'allée du garage où il y a deux voiture. Sérieusement ? De quoi pourrai-t-elle avoir peur ?


_Qu'est-ce qu'il y a ? Demandai-je en regardant à mon tour vers l'allée.

_Il y a deux voitures. Répond-t-elle en posant une main sur mon torse afin de se relever.

_Et alors ?

_Michael, je vis seule. Charlotte n'a pas de voiture puisque Karim n'est pas là en ce moment et Missy n'en a pas non plus. Se relève-t-elle, collant son nez à la fenêtre.


Elle est effrayée, comme si Laurie s'attendait au pire mais je sais ce qu'elle pense. Elle est sûrement en train de penser qu'Arthur l'attend chez elle, elle m'agrippe la veste puis enfoui sa tête dans mon cou.


_Tu veux que j'aille demander à Bobby d'aller vérifier ?


Elle hoche la tête rapidement, restant très proche de moi. Je demande à Bobby d'entrer à l'intérieur de la maison, Laurie lui donnant les clés. Elle s'imagine des milliers de scénarios macabres, voyant des morts partout et s'assurant qu'elle est la prochaine sur la liste de Trou du Cul. Elle cache son visage, le simple fait de penser à Arthur la met dans des états indescriptibles. Laurie est une jeune femme forte avec un bon caractère mais Arthur l'a complètement détruite, rien que son prénom évoqué lui met des frissons de terreur. Au restaurant, elle m'a confié ses cauchemars, presque la même sorte que le mien. Dans les deux cas, nous nous faisions du mal en pensant que l'un n'éprouvait rien pour l'autre, ça fais très mal ...


_Il y a un inconnu dans le salon, Missy le connaît très bien. Il a dit qu'il ne partirai pas sans vous avoir parlez. Dit-il en regardant Laurie en lui rendant les clés de la propriété.

_Quel est son nom ?

_Luigi Santiago. Détective privé. Il est reconnu dans le métier, nous avons déjà travaillé ensemble.

_Quoi ? Qu'est-ce c'est que ça, encore ? S'écrit-elle en ouvrant la porte de la voiture.


Elle sort de la voiture, je ne peux m'empêcher de la suivre. Elle rentre à l'intérieur, Charlotte lui prenant sa pochette. Je la salue d'un sourire puis elle s'en va, comment a-t-elle pu laisser rentrer un inconnu chez Laurie ? Missy est recroquevillée sur le canapé, une couverture sur ses genoux tandis que le dénommé Luigi se tient dans le fauteuil, les jambes croisés. Luigi ... Il n'a pas la tête d'un italien, retourne jouer avec Mario si j'y suis suis ... Oui, je le critique et ce n'est pas vraiment dans ma nature mais comme même, il a un petit côté dérangeant. Depuis que Laurie est rentrée, il ne cesse de la fixer du regard, ça ne me plaît pas du tout. Il porte un chapeau à large bord et un long manteau ainsi que des lunettes noires, il n'inspire aucune confiance. Je prends immédiatement la main de Laurie quand l'homme se lève, s'il tente quelque chose ...


_Bonsoir, Laurie. Dit-il en enlevant ses lunettes puis de retirer son chapeau.

_Bonsoir. Puis-je savoir qui êtes-vous ? J'ai entendu dire que vous êtes détective privé.


Il lâche un long soupir en s'affalant vulgairement sur le fauteuil. Son regard se dirige lentement vers ma main lié à celle de Laurie. Un rictus sur ses lèvres apparaît, je ne sens vraiment pas ce gars...


_Je pensais que ta mère adoptive t'aurai parlé de moi, même une seule fois.

_Où voulez-vous en venir ?


Il sirote, grâce à une paille, un verre de jus d'orange fraîchement pressé. La main de Laurie se resserre autour de la mienne, je n'arrive pas à décrypté son comportement.


_Tu étais si jeune quand tu m'a été enlevé, c'est normal que tu ne te souviennes pas de moi, ni de ta mère. Recommence-t-il en posant son verre.

_Tous le monde connaît ma mère, c'est grâce à elle que je suis connue. Tous le monde le sait.

_Je ne parlais pas de ta mère adoptive. Je parle de ta mère biologique. Dit-il en reprenant une autre gorgée dans son verre.


Je sais très bien où il veut en venir et je suis sûr que Laurie le sait également, elle veut juste l'entendre par des mots simples et précis, pas quelque chose de vague. Soudain, il se lève d'un coup puis écarte ses bras, comme s'il s'attendait une sorte d'accolade.


_Tu ne viens pas embrassé ton vieux père ? S'écrit-il en riant, levant sa tête en arrière.


C'est bien ce que je pensais ...


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Et donc voilà voilà ! En faite, je vais partir en vacance à partir du 20 jusqu'au 29 et je ne sais pas si j'aurai Internet Là-bas. Que pensez-vous du chapitre ? Lâchez un commentaire !


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