Kings Never Dies - [ Michael Jackson ] [ Terminée ]

Chapitre 17 - Laurie

Le lendemain avec l'aide de Charlotte, je termine de préparer mes valises et de vider ma garde-robe le plus rapidement possible. Je prends seulement les vêtements qui m'appartienne et comme Arthur m'achetait quasiment toutes mes tenues, je n'ai pas grand-chose. Deux grosses valises suffisent amplement pour les vêtements ainsi que mes autres affaires. Je récupérerai d'autres trucs plus tard s'il faut. Enfin, surtout s'il y a une autre fois. Le téléphone sonne et c'est Charlotte qui décroche.

_Mademoiselle, c'est Monsieur Dileo à l'appareil. Sourit-elle.

_Passez-le moi, s'il-vous-plaît.

Elle me tends le téléphone que je saisis puis continue à emballer mes affaires. Charlotte est quelqu'un de bien, je ne veux pas qu'elle reste dans cette maison, surtout quand Arthur reviendra. Elle n'a pas à subir sa fureur. Je trouve que Charlotte à un jolie visage, je comprends que Karim soit tombé amoureux d'elle, elle inspire la confiance et la bonté. Je me demande comment Karim aurai réagi si Arthur n'était pas son patron, aurait-il perdu les pédales ? Aurait-il frapper Arthur sans hésiter ?

_Frank ?

_Laurie ? Je peux vous appelez ainsi ? Demande-t-il doucement.

_Oui, bien sûr.Répondis-je en regardant à la fenêtre.

_La famille Jackson est d'accord pour vous accueillir pendant quelques temps.

_Vous savez, je peux toujours aller à l'hôtel.

_Je ne crois pas, il y a quelqu'un avec moi qui refuse que vous alliez là. Rigole-t-il.

J'entends la voix de Michael à l'arrière de celle de Frank disant que jamais, au grand jamais, je n'irai dans un hôtel, surtout à cause des journalistes. Il préfère mourir que de me laisser là-bas. Il est sorti de l'hôpital ! Mais faut toujours qu'il retravaille sa discrétion, même au téléphone.

_Mike, je t'entend.

_Et merde ...

Cette fois, je l'ai entendu distinctement et un rire s'échappe de ma bouche. J'adore ce gars, il est géniale ! Sa voix était si claire, il a sûrement dû prendre le téléphone. Même si je ne vois pas son visage, je peux imaginer un sourire à l'autre bout du combiné. J'ai hâte de voir son sourire parce que franchement, c'est en partie ça qui m'a fait tenir le coup.

_Tu arrives quand ? Demande-t-il comme un enfant.

_Charlotte et moi avons presque fini de préparer mes affaires. J'arrive dès que possible. Répondis-je en riant. Tu es beaucoup trop impatient.

_Grouille-toi, j'ai quelque chose pour toi !

_Je crains le pire ...

Il rigole. Il se fout vraiment de moi ... Mais bon, je lui pardonne. Je raccroche puis pose le portable sur une commode. Dehors, le temps est magnifique, le soleil est haut dans le ciel et il y a une légère brise d'été. Soudain, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et là, je me paralyse. Je regarde immédiatement vers l'entrée et une voiture y est garée. Non, non, non ! Pas déjà ! La personne monte les escaliers et je vois Charlotte qui commence à tremblé de peur. Comment peut-il déjà être rentré à cette heure-ci ? Il n'est même pas quatre heure de l'après-midi ! Il m'a dit qu'il rentrerai que ce soir !

_Charlotte ! Partez retrouver Karim et allez à la résidence de de Michael. Vous trouverez sûrement de l'aide là-bas. Lui murmurai-je en lui agrippant le bras.

_Mais Mademoiselle, je ...

_Ne discutez pas, Charlotte. Partez maintenant, votre mari à l'adresse de Mike, il sait où il réside. Je sais que Michael nous aidera, partez !

_Nous revenons le plus vite possible, mademoiselle. Dit-elle en serrant ma main avant de commencer à partir.

_Allez !

D'abord réticente à cette idée, elle part en trombe et je l'entends s'excuser auprès de quelqu'un. Comme si de rien n'était, je fais mes valises, ne regardant jamais vers la porte. Au fond de moi, je savais qui grimper les escaliers. Reste calme ... Reste calme ... Les pas s'arrêtent là où je l'avais prédit, c'est-à-dire juste devant la porte de la chambre. J'entends un cliquetis bien que trop familier, je sens déjà les larmes qui montent vers mes yeux.

_Alors comme cela, Mademoiselle s'en va sans mon autorisation ? Dit-il me fixant bien dans les yeux.

Je sursaute à l'entente du mot « autorisation ». J'ai brisé une de ses règles fétiches de machisme à la con ... Je vais payer chère ... Il commence à faire le tour de la pièce, observant attentivement la chambre.

_Arthur ? Tu es de retour bien plus tôt que prévu. Répondis-je timidement en contenant ma peur, m'éloignant lentement de ma valise.

_Je voulais te faire une surprise en rentrant plus tôt, ma chérie ... Mais je vois que j'ai également une surprise pour moi. Répond-t-il en fixant les valises déposées sur le lit.

Il s'approche de moi et balance sur le lit un dossier contenant à des photos de moi qui date de hier soir quand j'ai ramené Frank chez lui.

_Laurie, tu complotes quelque chose derrière mon dos ...

_Comme si j'allais le faire devant toi. Répondis-je sèchement.

Je suis morte, je le sais. Je vais probablement mourir sous les coups. J'avais imaginé mourir d'une autre façon, quelque chose d'un peu moins douloureux mais apparemment, le destin n'est pas de mon côté. À l'intérieur de moi, je prie de toute mon âme pour que Michael arrive au plus vite. Je t'en prie Michael, viens à mon secours une nouvelle fois ...

_Laurie, viens ici. Chuchote Arthur en claquant la ceinture sur sa main.

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Michael va-t-il arriver à temps pour sauver Laurie ? Comment Mike va-t-il réagir ? Que va-t-il se passait ? Dîtes dans les commentaires ! xD

Je sais, Arthur est un salaud ...