Chapitre 14 - Michael

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Bip ... Bip ... Bip ...


J'entends ça depuis au moins deux minutes mais je n'arrive pas à bouger. Je tente d'ouvrir les yeux et même ça, c'est comme si je devais déplacé une montagne. C'est sûrement les sédatifs dû aux opérations que je viens de subir. Je me rappelle moi qui entrait sur scène, je descendais les marches comme on m'avait dit, je commence mes pas et là, je sens une brûlure au niveau de mes cheveux. Je touche et à la seconde où je prend conscience que mes cheveux sont en feu, je tente de l'éteindre et j'entends des gens qui se précipite sur moi.


Soudain, j'entends un léger gémissement qui se trouve à côté de moi. Je tourne la tête et remarque Laurie, les jambes croisés tandis qu'une de ses mains supporte sa tête. Elle dort mais n'a pas l'air sereine, comme si elle faisait un cauchemar puisqu'elle à les sourcils qui se froncent de temps en temps. Quelques petites mèches lui tombent sur le visage et des cernes qui se dissimule entre son œil au bord noir,il commence à réapparaître. Son maquillage part de plus en plus vite ou alors, elle n'en a plus et donc, plus aucun moyen de se cacher.


_Non ... Arthur ... Ne ... Pas de moi ... Michael ... Michael ...


Elle répète mon nom sans cesse dans un murmure pendant une dizaine de seconde. Elle fronce les sourcils à nouveau, je crois qu'elle fait vraiment un cauchemar. Une table basse est installé près d'elle et sur celle-ci est éparpillés quelques papiers chiffonnés avec des phrases inscrites dessus. Écrivait-elle une chanson avant de s'assoupir de fatigue ? Je n'arrive pas à distingué les paroles, merde ...


_Laurie ? Murmurai-je avec le peu d'énergie en réserve.


Elle ouvre lentement les yeux puis s'aperçoit que je suis réveiller. Elle bondit littéralement sur moi et me serre dans ses bras comme si cette accolade était la dernière.


_Michael ! Je me suis tellement inquiétée ! Je suis tout de suite venu dès que j'ai su ? Tu vas bien ? Ça te fais pas trop mal ? Panique-t-elle en me touchant les joues, le front et le cou.

_Laurie, calme ... Je vais bien, je suis encore vivant ... Tout va bien ... La rassurai-je en lui caressant la joue.

_J'ai cru que tu allai me laisser toute seule ! Il ne reste plus qu'un jour avant qu'Arthur revienne de Seattle ! Oh mon dieu, s'il me voyait ici ...


Elle fait les cents pas dans la petite chambre d'hôpital.


_Aurai-je la force de le faire en face de lui ? Je ne sais pas comment il va réagir ! S'exclame-t-elle en se mordant légèrement les ongles.

_Tu n'auras qu'à lui téléphoner. Je ne te laisserai pas t'approcher de lui, il est dangereux ... Répondis-je doucement.

_Oui, j'irai à l'hôtel ... Je prendrai une chambre là-bas, je ne peux pas aller chez ma famille pour l'instant ... Et merde, je dois aussi les mettre au courant ! Je devrai commencer par qui ? Oh mon Dieu, je vais craquer !


Je rigole. Je sais pas pourquoi mais un rire s'échappe de ma bouche. Peut-être parce que la voir se mettre dans un tel état me faire rire alors qu'il serai simple de régler la situation. C'est méchant ? J'en sais rien mais en tout cas, elle me regarde drôlement.


_Qu'est-ce que te fais rire ?

_Le fait que tu t'inquiètes pour ta famille. Pense à toi dans l'histoire, il faut que tu sois gagnante et si ta famille t'aimes, elle sera la avec toi.


Son regards'adoucit, elle sait que j'ai raison. Elle rapproche le siège du lit où je me trouve puis me prend la main et la caresse doucement.


_Je suis désolée. Dit-elle en se mordant légèrement la lèvre inférieur. Tu es à l'hôpital à cause de brûlures et je t'embête avec mes problèmes ...

_Ce n'est rien, malgré que tu sois marié à un trou du cul. Marmonnai-je enroulant des yeux.

_Je suis fiancé à ce « trou du cul » et c'est donc ainsi que tu l'avais surnommé ? Rit-elle. Je l'appelais surtout « Connard » de mon côté.


Nous rions aux éclats. Nous le détestions chacun de notre côté et à notre manière. Mon attention se reporte sur les phrases écrites sur les papiers chiffonnés.


_Mademoiselle aurait-elle eu de l'inspiration durant mon sommeil ? Demandai-je en fixant la table basse.

_Je ne sais pas si ces paroles aboutiront quelque part mais bon, elles m'ont faites du bien quand je l'ai mise sur papier.

_Tu peux me chanter ça ?

_Je n'ai pas encore de mélodie et je t'assure que, si j'aboutis ce morceau, tu seras le premier à l'entendre ...


Elle s'approche de moi afin de m'embrasser sur la joue mais je veux sentir ses lèvres sur les miennes. Je tourne légèrement la tête et là, c'est le Nirvana. Les lèvres de Laurie ont un goût de framboise et j'adore.Rien à foutre qu'elle soit fiancée, elle m'a dit qu'elle allai le quitter et elle sera à moi cette fois-ci.



Kings Never Dies - [ Michael Jackson ] [ Terminée ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant