Kings Never Dies - [ Michael Jackson ] [ Terminée ]

Chapitre 42 - Arthur

Essayant de garder mon calme face à cette putain de provocation, j'éteins la télévision, l'image se coupant sur Laurie me faisant un doigt d'honneur accompagné des rires des journalistes et du sourire moqueur de Michael Jackson. Ces rires ... Ils résonnent encore en moi depuis que j'ai éteins ce téléviseur. Je suis devenue une blague nationale, voir mondiale ! Elle m'a ridiculisé, décrédibilisé, détruit de l'intérieur. Je l'avais traité comme une reine, elle n'avait qu'à être obéissante en retour. Alors comme ça, tu tiens vraiment à lui, ma jolie ? Tu tiens vraiment à ton Michael ? Il ne perds rien pour attendre et toi non plus. Ma vie est ruiné à cause de toi, tu dois payer. Caressant les cheveux de Missy, elle dort tranquillement sur moi. Le paradoxe, je déteste Laurie mais j'emménage « provisoirement chez elle », qu'est-ce qu'elle est stupide. Laurie est tellement naïve qu'elle a réussit à faire confiance à Missy en moins de quelques jours. Soudain, mon ancienne employé dévoué à mon ex-fiancée commence à se réveiller et à gigoter. Et oui, ma chère, Laurie n'est plus là, tu es à moi aussi. J'embrasse Missy avec passion, elle m'avait tellement manqué. Missy a parfaitement joué la comédie, ces deux connes sont immédiatement tombés dans le panneau. Même Michael y a cru, ce qui prouve que Missy a du talent ! Je me félicite intérieurement d'avoir mener à bien mon plan. Maintenant, il ne me reste plus qu'a attendre le retour de Laurie et dès que cette petite garce sera juste en face de moi, je l'étranglerai de toutes mes forces, je la plaquerai contre le mur aussi fort que possible, je lui ferai très mal. Elle me suppliera d'arrêter mais je continuerai mais à la fin, elle me suppliera de l'achever. Laurie, recouverte d'hématomes de la tête aux pieds, les côtes brisées, les os cassés, m'implorant d'en finir une bonne fois pour toute avec elle. J'imagine déjà la scène, du grand spectacle ... Charlotte essaye de hurler à travers son bâillon mais seulement quelques gémissements sorte de sa bouche entraver par le tissu.

_La ferme, Charlotte ! S'écrit Missy en lui balançant un coussin sur la tête. Ne m'oblige pas à te remettre un coup.

Elle tente de bouger, voulant s'éloigner le plus loin possible de nous mais les cordes qui la retiennent empêche chacun de ses mouvements. Missy a toujours su faire de magnifique nœuds et solide en plus, sûrement à force d'être scoot.

_Ma chère Charlotte, ça ne sert strictement à rien de vous débattre et cette fois-ci, Laurie n'est plus là pour vous sauvez. Dis-je en me levant, craquant mes doigts tous en même temps.

Je lui enlève ce foutu bout de tissu mais, à peine cela fait, la voilà qui hurle dans mes oreilles. J'ai eu beaucoup de patience avec Laurie, j'en aurai beaucoup moins avec cette petite écervelée qu'est Charlotte. Je l'avais engagé car dans son dossier, il n'y avait aucun casier, une soumission complète à la loi, je crois que je me suis trompé ...

_Relâchez-moi, immédiatement ! Ou j'appelle la police !

_Voilà une bonne raison de te garder dans ta position, petite peste ! La giflai-je. Laurie n'étant plus ici, je suis le maître de cette maison !

Je sentis directement cette effluve de bien-être à travers mon corps, ça faisait longtemps. Le bruit de la gifle résonne encore en moi comme une cloche d'église. Missy sourit et viens me rejoindre. Passant ma main autour de sa taille, je la rapproche de moi puis l'embrasse langoureusement, ce qui me vaut le regard dégoutté de Charlotte. Je dois vraiment m'occuper de son cas ...

_Vous n'avez rien à faire ici ! Je vous en prie, libérez-moi et je ne dirai rien, je vous en supplie ! Sanglote-t-elle, retenant comme elle pouvait ses pauvres larmes.

Voir Charlotte en pleine crise de panique, changeant de caractères toutes les secondes me fait jouir de plaisir. Elle ne sait plus comment se comporter et ça, c'est géniale ...

_Je suis chez moi, Charlotte. Je fais ce que je veux et quand je le décide.

_Vous méritez de mourir pour ce que vous avez fait à Mademoiselle Hope ! Vous verrez quand elle reviendra et Karim vous retrouvera !

_Tu jacasses beaucoup trop ... Karim ne fera rien, crois-moi. Attend de voir ce que je vous réserve à tous.

Je remets son bâillon et, tandis qu'elle s'égosille, Missy ferme les yeux et tente de garder son calme. Les cris de Charlotte la rendre nerveuse, je dois faire cessé cela. Une idée me traverse l'esprit. Je sais que Karim et Charlotte sont mariés, je pourrai peut-être en tiré profit, vous ne croyez pas ? Une petite manipulation, je fais croire à Laurie que Charlotte est en danger, elle enverra Karim s'en chargerai et je le prendrai par surprise, les enfermant tous les deux dans la cave. Je pourrai envoyer Missy rejoindre Laurie et elle n'y verrai que du feu, pendant que Missy a encore réussi à m'échapper. Pendant ce temps-là, je m'occuperai de Michael Jackson et, quand ils seront tous réunis, je vais me faire un plaisir de les torturés ... Cela pourrai marcher, j'en suis sûr ... Laurie étant en World Tour, elle ne reviendra pas avant quelques mois et, étant dans les parages, je pourrai faire aussi un peu de nettoyage ... À commencer par Michael Jackson. Il va être l'un de mes principales cibles, si je veux ramener Laurie elle-même, je dois m'attaquer à lui. Mais pour l'instant, Charlotte s'étrangle encore en vain ...

_Arthur ? Ne crois-tu pas que tu devrai t'occuper de notre chère Charlotte ? Si tu vois ce que je veux dire. Me susurre-t-elle avant de retenir un rire sadique.

_Si c'est ce que ma chérie souhaite, ma chérie l'obtiendra. Répondis-je en embrassant ses lèvres au goût fruité.

Bordel, qu'est-ce que j'aime cette fille. Nous rions ensemble tandis que Charlotte pleure pour de bon. Je la porte sur mon épaule mais elle se débat, malgré le fait qu'elle sait qu'elle est déjà condamné. Missy lui fait un dernier signe d'adieu.

_Au revoir, Charlotte ...Sourit-elle en penchant légèrement la tête, souriant sadiquement. C'est peut-être la dernière fois que je te revois ... Vivante.

Ouvrant la porte de la cave, Missy n'aura dorénavant plus a entendre les cris de notre ancienne bonniche. Charlotte hurle à la mort, tente de me donner des coups mais elle sait qu'elle est déjà morte. Plus je vais descendre ces escaliers menant au futur enfer de cette écervelée, plus elle souffrira. Prépare-toi Laurie, je ne t'ai pas oublié et je te referai ravaler ce putain de doigt d'honneur que tu m'a fait à la télévision ...

Tu vas payer. A commencer par Michael.