Exercice Wattpad Academy #2

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Eh oui, encore un exercice de la @WPAcademy  ! Je ne m'en lasse plus même si je n'y arrive pas xD N'hésitez pas à relever le défi à votre tour !

Sujet : Ecrire un texte au passé, avec un minimum de 500 mots sans utiliser les auxiliaires être et avoir.

Alors comme ça, ça a l'air simple. Mais je me doute bien que je vais souffrir, je mets toujours trop ces chers auxiliaires dans mes écrits !

Le texte :

Je quittais mes appartements aux premières lueurs du jour et dévalai les marches du donjon avec rapidité, avant de pousser la lourde porte de bois pour rejoindre l'extérieur.

Foulques, homme aussi vieillot que son prénom pouvait le laisser paraître, m'attendait dans la cour principale. Toujours bien vêtu, en toutes occasions, il portait ce jour-là une redingote assortie à un chapeau de feutre pourpre qui dissimulait ses cheveux grisonnants. Dans un geste délicat, il vint recoiffer sa moustache, enroulant les poils noirs entre ses doigts fins. Entendant mes pas dans le gravier, il releva ses prunelles ambrées vers moi.

« Pierrick, déclara-t-il simplement. En retard, comme toujours. Il vous faudra apprendre un jour que la ponctualité fait partie de ces bienséances que l'on ne peut se permettre d'ignorer lorsque l'on vit en société. »

Je roulai des yeux, peu convaincu par son blabla d'aristocrate. Malgré sa maîtrise parfaite de l'étiquette et son côté un peu trop perfectionniste, j'appréciais beaucoup Foulques. Homme franc et loyal, il travaillait pour ma famille depuis de nombreuses années et aucune bavure ne venait entacher sa réputation. Chargé de mon éducation, aussi bien physique qu'intellectuelle et morale, Foulques ne baissait pas les bras, même devant mes capacités réduites et mon manque flagrant de motivation et ce depuis mon enfance.

« Enfin, nous pouvons dès à présent passer à l'entraînement. Je crois savoir que le tir à l'arc vous répugne, que l'escrime vous horripile et que le combat au corps à corps vous effraie. Que faire alors ? »

J'haussais les épaules pour unique réponse. Je ne pouvais pas le contredire. Mes résultats, peu importe le domaine, demeuraient médiocres, malgré que je fournisse plus ou moins d'efforts. 

Enfin, si le combat et tout ce qui s'en rapproche me sortait par les yeux, je possédais pourtant un intérêt pour la stratégie et la théorie, mais dès qu'il fallait sortir le nez de mes livres et mettre tout cela en pratique, je me retrouvais aussi démuni qu'un nourrisson sur un champ de bataille.

Pourtant, il fallait bien que j'apprenne à me battre si je voulais conserver le peu d'honneur qu'il me restait et ne pas entacher davantage le nom de ma famille.

« Essayons l'escrime, décidai-je sans grande motivation. Il faut bien commencer par quelque chose. »

Foulques acquiesça d'un maigre signe de tête et récupéra deux épées qui reposaient contre le mur. Il m'en tendit une, que je soupesai pour m'habituer à sa présence dans ma main. Une extension de mon bras, une partie de mon corps, voilà comment je devais la considérer. 

Sans que je puisse réfléchir plus longtemps sur ce point, Foulques ouvrit la danse.

Sa première attaque me frappa sur le flanc gauche. De justesse, j'arrivai à bloquer son épée. Il ne se laissa pas impressionner et enchaîna avec une attaque d'estoc. Ne sachant pas comment la parer, je me décalai sur la droite. 

Je tentai de l'attaquer sur le côté, mais il vit le coup venir et me para avec une étrange facilité. Sa lame glissa le long de la mienne dans un crissement métallique et il la repoussa. Un coup de pied dans le ventre me fit perdre l'équilibre. 

Il profita alors de mon inattention pour riposter plus fort et plus vite. Je levai de justesse le bras pour me protéger le visage, mais mon délicat postérieur heurta le sol. Sa lame se glissa sous ma gorge, menaçante.

Les fines lèvres de mon instructeur s'étirèrent en un sourire narquois et ses prunelles brillaient d'amusement. Je n'arrivais pas à croire que la situation lui plaisait autant !

« Je crains qu'il vous faille encore un peu d'entraînement mon cher Pierrick, votre équilibre est à revoir. Allez, debout. »

Il retira son épée et se recula pour se placer à nouveau en garde. Je me relevai tant bien que mal, massant mon postérieur endoloris. Soupirant, je réalisai alors qu'une longue journée de dur labeur m'attendait...

684 mots.

Il m'aura fallu trèèèèèès longtemps pour l'accomplir, cet exercice, mais je trouve le résultat plutôt sympathique. Et navrée pour les éventuelles fautes, j'ai beau me relire, je ne sais pas s'il en reste XD

Ecrire : mon cahier d'exercicesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant