Chapitre 8

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On entend alors deux voitures qui se rentrent dedans, Loubna et moi on sursaute et on fait un cri d'effraiement. C'était la voiture de Rayan ! Quelqu'un lui est rentré dedans ! Alors on a toutes les deux crié "Rayan !! " et on a couru vers les voitures. L'autre voiture roulait comme une malade et à percuté Rayan. Au bout de 10 min plein de gens les avaient entourés.

Moi : Loubna appelles l'ambulance !

Loubna : Oui j'appelle ! Dis moi qu'il a rien !

Moi : Appelles j'te dis !

L'air bag de Rayan était sorti, j'espérais alors qu'il avait de la chance. Tandis que l'autre voiture fumait par le capot, la personne dedans n'avait pas l'air inconsciente. Je regardais en plissant les yeux qui c'était, et j'avais l'impression d'avoir déjà vu cette voiture. Quand tout à coup le flashback de la voiture du parking me réapparu. Un homme essaya de sortir mais il avait du mal, l'ambulance arriva sur les lieux, ils firent des constats, et emmenèrent Rayan et l'autre personne à l'hôpital. Les deux voitures étaient restés sur les lieux.

Moi : Loubna, viens on monte, on a pas de voiture pour y aller

Loubna me suivait alors et on se dirigea vers les ambulanciers

Moi : Bonjour, on est avec lui, il va s'en sortir ?

L' ambulancier : Montez

On monta alors et après 10 min de route on se retrouva à l'hôpital. Ils descendirent les blessés et on entra aussi. Un des ambulanciers nous stoppa devant la porte d'urgence, mais Loubna voulu forcer.

Loubna : Mais on est avec eux ! On travaille ici en plus !

Moi : Loubna, on est seulement étudiantes, en stage, on ne travaille pas ici

Je la pris dans mes bras, elle se mit à pleurer tandis que je la caressait dans le dos.

Loubna : Dire que je le contrariais tout le temps, je l'embetais tout le temps alors qu'il était si gentil avec nous..

Moi : Il sait que tu l'aimes bien au fond, je t'assure, qui aime châtie bien, il s'en sortira ne t'en fais pas.

Un ambulancier arriva, avec une tête de mauvaise nouvelle.

L'ambulancier : Vous êtes avec le jeune homme ?

Loubna et moi : Oui

Loubna : Il va bien ?

L'ambulancier avait du mal à formuler ses mots, et Loubna se mis à pleurer.

L'ambulancier : Il est en vie. Mais.. Il a ses deux jambes paralysées. Nous ne savons pas s'il sera à vie ainsi ou s'il guérira..

Loubna mis sa main sur sa bouche et essaya de retenir ses sanglots, j'étais aussi attristée, mais pas autant qu'elle car elle s'était vraiment attachée à lui. Je la laissa aller s'asseoir sur une des chaises, tandis que je vis en face, l'autre homme, le rideau à moitié fermé, lui torse nu, assis la tête baissée attendant l'infirmière. J'allais pour m'avancer vers lui :

Moi : Hey, t'es celui qui m'a bousculée dans le couloir l'autre fois ? Et t'es aussi celui qui a failli me rentrer dedans ! Qui es-tu ? Pourquoi tu me suis comme ça ?

Quand tout s'est chamboulé.. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant