Amours à Poudlard.

Je...Je crois que je t'aime.

Seamus marchait, dans la nuit noire de ce mois de septembre. Il était déjà tard pourtant. La lune était haute dans le ciel et les étoiles brillaient.
Le jeune homme venait d'attaquer sa cinquième année à Poudlard. Son corps se modifiait, se faisait plus...homme. Il commençait à regarder les filles. Une personne surtout retenait son attention. Mais ce n'était pas une fille. C'était Dean, son prétendu meilleur ami.
C'était pour cette raison même que Seamus s'enfonçait seul dans la Forêt Interdite. Il avait besoin de réfléchir à tout ces sentiments qui enflait dans son coeur. Était il...amoureux? Cette pensée lui était intolérable. Être amoureux de Dean briserait leur amitié. Et c'était impensable.
Tout à coup, une branche craqua derrière lui. Le beau Gryffondor se maudit de n'avoir pas pris sa baguette. Il se retourna en tremblant vers l'origine du bruit et dit, la voix mal assurée :
- Qui...qui est là ?
Aussitôt, une forme noire bondit dans un cri bestial. Seamus tomba sur le sol en hurlant. Il releva les yeux, terrifié pour découvrir...Dean, qui mort de rire se tenait le ventre. Il tendit une main tremblante à son ami qui l'attrapa et tira de manière à le faire tomber au sol. En quelques mouvements, le beau métisse se retrouva au sol, bloqué par Seamus qui était assis sur son torse, la mine boudeuse.
- Idiot.
Dean esquissa un sourire amusé. Les deux jeunes hommes auraient pu continuer à se chamailler ainsi pendant longtemps si un grognement sourd ne les avait pas fait relever précipitamment.
Seamus, frissonant, se colla à Dean, lui prenant fermement la main alors que ce dernier sortait sa baguette en rosissant ( voir média).
D'un même mouvement, ils coururent hors de la forêt, éclairés par un lumos.
Ils s'ecroulèrent aux bords du lac, à demi morts de peur. Le beau métisse, remarquant que son ami tremblait, posa sa cape sur les épaules de ce dernier, évitant soigneusement son regard. Ainsi, il ne vit pas les joues de Seamus rougirent. Celui-là se colla un peu à l'élu de son coeur, osant à peine respirer. A sa grande surprise, son "meilleur ami" passa sa main derrière son épaule pour l'attirer plus contre lui avant de murmurer :
- Je suis heureux d'être là, avec toi...
Pour toute réponse, il vit son ami se décoller doucement de lui pour attraper quelques cailloux qu' il jeta un à un dans le lac jusqu'au moment où il demanda doucement :
- Je peux te dire quelque chose Dean ?
Celui-ci haussa les épaules, esquissant un sourire:
-Oui, bien sûr !
Mais, étonnement, au lieu de remonter le moral à Seamus, cette phrase sembla le perturber. Il fixa le lac, avalant difficilement sa salive avant de chuchoter :
- Mais avant...jure moi que ça ne brisera rien entre nous...
Le métissé, qui avait posé sa tête sur l'épaule de son ami, provoquant les frissons de ce dernier, se redressa brusquement, s'inquiétant :
- Seamus ? Tu es sûr que ça va ? Tu sais très bien que rien ne brisera jamais notre amitié. Je tiens beaucoup trop à toi pour ça.
Suite à cette déclaration, un silence pesant s'installa entre eux. Puis, le joli garçon aux cheveux châtins se décida à le briser.
- Dean...Je...Je crois que je t aime.
Des larmes lui vinrent aux yeux alors qu' il se levait précipitamment, commençant à partir rapidement vers le château.
Soudain, une main chaude lui attrapa le poignet. Seamus ferma les yeux, se préparant aux insultes. Mais rien ne vint. Au contraire, Dean entoura de ses bras le jeune homme médusé, collant son dos à son torse. Il murmura, au creux de son oreille, le faisant frissonner :
- Tu crois ou tu es sûr ?
Son ami hocha doucement la tête avant de répondre, presque inaudiblement  :
- Je...suis sûr.
Alors, très tendrement, Dean passa devant lui. Il attrapa  doucement son visage du bout de ses longs doigts agiles et força Seamus à le regarder. Et, très lentement, il posa ses lèvres contre les siennes dans un doux baiser. Lorsque les deux jeunes hommes se decollèrent, Dean dit, caressant la joue de son amoureux émerveillé :
- Moi aussi je t'aime Seamus Finnigan.
Et, pour la deuxième fois, leurs lèvres se rencontrèrent, chacun appréciant passionnément le goût de l'autre.