Amours à Poudlard.

Ronny:je te ramènerais des perles de pluie venues de pays d'où il ne pleut pas

/!\ LEMON, LEMON, LEMON, LEMON,LEMON,LEMON,LEMON /!\ ( vous pourrez pas dire que vous étiez pas prévenus )

Après une soirée plutôt arrosée aux Trois Balais, Hermione, qui, à son habitude, n'avait pas bu, convainquit Harry et Ron qu'il était l'heure de rentrer. Ce dernier, avait les joues rouges et le blanc des yeux injecté de sang tant il avait ingurgité de bouteilles de Wiski Pur Feu. Harry, qui, pour sa part, n'avait fait qu'une consommation très modérée d'alcool, offrit gentiment à Hermione de partir devant sans les attendre. Cette dernière ne se fit pas prier. Une fois sa silhouette menue sortie du pub dans un courant d'air froid, le petit brun entraîna avec peine son ami jusqu'à une chambre qu'il loua pour la nuit, ne se sentant pas de le ramener ainsi à Poudlard.

"Après tout, demain c'est les vacances " songea t-il. Néanmoins, il fût surpris de ne trouver qu'un lit et grommela lorsqu'il vit Ron se ruer vers la salle de bain pour aller vomir dans les toilettes dans un bruit très peu ragoûtant. Il le rejoignit rapidement et le fit asseoir sur la baignoire tout en disant :

- Attends vieux, je vais t'aider;

Il mit de l'eau froide sur un gant et, étant dos au roux, ne put pas le voir regarder son fessier rebondi d'une façon plus qu'amicale. Harry se retourna et passa doucement le gant rêche sur le visage de son ami qui frissonna en sentant les gouttelettes gelées qui roulaient sur sa peau. Soudain, ce dernier entrouvrit les lèvres pour murmurer :

- Arrêtes ça 'Ry. Je connais ungs bien meilleuuuur remède.

Et, sans plus d'explications, il ôta son t-shit, qu'il jeta en boule sur le sol, dévoilant ainsi ses fins abdos, divinement sculptés par le Quidditch. Celui que l'on surnommait " le garçon qui a survécu" se retint assez difficilement de baver. Bon dieu, qu'il était bandant. Et il pesait ses mots. La voix rauque, qu'Harry trouva affreusement sexy, de Ron retentit à nouveau dans la pièce :

-Harry...Gn'ai envie de toi. Maintenant. Là.

Le concerné resta muet, les yeux écarquillés. Il était de connaissance publique qu'Harry était gay et son meilleur ami, qui le savait depuis longtemps, le charriait avec ça. Serait-ce encore une de ses plaisanteries ? Si c'était le cas, celle-là était de très mauvais goût. D'autant plus que le pantalon du survivant devenait vraiment trop serré. Il fit néanmoins de son mieux pour ne pas le laisser voir et marmonna, croisant les bras sur son torse :

- Ron, si c'est une blague, elle n'est pas drôle. Rhabille toi, ça devient lourd. Et ridicule.

Celui-ci se leva brusquement et vint se coller à Harry, passant sa main derrière sa nuque. Il l'embrassa avec fougue. Le brun, trop sidéré pour répondre, se laissa faire. Très doucement, le jeune homme aux cheveux de feu se décolla de lui pour venir lui chuchoter à l'oreille :

- Et ça, ça a l'air d'une blague 'Ry ? Allez, laisse toi faire...Juste pour cette nuit...Je sais que tu en as envie...

A ces mots, la main de Ron vint effleurer la bosse d'Harry qui ne put retenir un léger gémissement. Mais ce fût lorsque la bouche de son ami se posa dans son cou qu'il abandonna totalement la partie. Comment avait-il pût deviner que le cou était sans aucun doute son point faible ?

Rendant les armes, il baissa les yeux, mi-honteux, mi-excité par la nuit qui se profilait à l'horizon. Ron l'entraîna sur le lit, les joues encore rouges, mais cette fois, l'alcool n'y était pour rien. Ses doigts tremblants s'affairaient à défaire la chemise d'Harry, jusqu'à ce que celui-ci ne l'interrompe doucement en lui relevant le menton, le coupant ainsi dans sa tâche. Le beau roux poussa un grognement de frustration qui fût bien vite atténué lorsque son ami s'empara de ses lèvres. Il répondit au baiser de façon fiévreuse et aurait voulu qu'il dure bien plus longtemps qu'il ne dura en réalité. En effet, Harry venait de rouvrir entre leurs lèvres une distance qui semblait tout à fait intolérable à Ron. Cependant, le brun aux yeux d'émeraude prit la parole en souriant :