6. George Weasley

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Mon cher Gred, tu me manques terriblement. Je ne vais pas écrire de grands mots ni de phrases impeccables mais je vais quand même t'écrire, ce que j'ai sur le coeur.

Je me souviendrai toujours de ta dernière phrase, la dernière...

"Ne t'en fait pas George, je vais au paradis. Tu sais comment je le sais ? Parce que nous sommes l'esprit sain ! T'as compris ? Parce que tu as une oreillole et que moi je suis... mort... Ne pleures pas s'il te plaît"

Freddie comment veux tu que je ne pleure pas ? J'ai perdu une moitié de moi cette nuit là ... Fred pourquoi t'es plus là ?
Pourquoi c'est pas moi qui est parti ?
Hein ? Je n'en veux plus à Percy... J'ai compris que ce n'était pas de sa faute... Fred tu me manques tellement !

Tu nous as laissé dans un grand brouhaha... Si tu savais ce qu'on pense tout bas... Nous aurions tous préférés mourir plutôt que de pleurer une personne de notre famille...

Toi et moi on se l'était promis, dans les pleurs et les rires, pour le meilleur comme le pire... À la vie, à la... mort...

Rappelles toi Fred, nous sommes l'esprit sain... Je t'aimerais toujours et jamais je ne t'oublierais. Tu as été pour moi une légende, un héros. Et ce héros c'est toi mon jumeau...

Feorge.

L'écriture est tassée et brouillonne, mais elle reste tout à fait lisible. Il y a quelques tâches d'encre par si par là, quelques mots sont difficiles à lire car les larmes ont coulés dessus.
George se lève et essuie ses larmes d'un revers de manche. Il se poste devant la pendule et y contemple l'aiguille de son frère et la sienne. Finalement il tourne la cuillère de son frère avec la sienne et l'accroche à l'aide d'un cadenas. Que pense t'il à cet instant même ? Seul Merlin sait...

En mémoire d'un hérosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant