La vie est un arc-en-ciel est un roman épistolaire, donc entièrement composé de lettres. Cette correspondance est entretenue par Rosie et Alex, deux amis d'enfance. L'auteure, Cecelia Ahern, nous entraine dans l'incroyable amitié de ces deux personnages dont les vies prennent des tournants totalement différents. Ce livre est plein de vie et de couleurs. C'est un régal de dévorer le lettres, mails ou messages que s'échangent les deux amis.
Au début j'ai eu un peu de mal à accrocher au concept de roman épistolaire. C'était la première fois que j'en lisais un et, je dois dire que j'étais un peu décontenancée par le manque de dialogue. Mais cette première impression s'est vite effacée au profit d'un réel plaisir. C'est une lecture légère et pleine d'humour. J'ai donc passé un très bon moment entre les pages de cet ouvrage.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
J'accorde un 3.75/5 à ce petit rayon de soleil. Même si j'étais un peu réticente face aux couleurs flashies de la couverture, j'ai rapidement était séduite par son contenu. C'est un roman qui se lit relativement vite et qui convient à un lectorat de jeunes adultes et adultes. Ce livre a d'ailleurs été adapté au cinéma sous le titre "Love, Rosie".
Quelques citations:
"Je déploie des efforts surhumains pour m'adapter à la situation, pour comprendre. Quand je suis entrée à l'école primaire, il me semble que ceux qui entraient au collège était des puits de science. A douze ans, je trouvais que les élèves de terminale savait tout. A dix-huit ans, je croyais qu'après l'université j'accèderais enfin à la maturité. A vingt-cinq ans, je n'avais toujours pas commencé mes études supérieures j'étais ignorante et j'avais une fille de sept ans. Mais j'étais convaincue qu'à la trentaine j'y verrais enfin plus clair. Eh bien, non. Je me dis maintenant qu'à cinquante, soixante, quatre-vingts ans, je n'en saurai pas davantage. Il y a bien longtemps que je réfléchis et je crois que personne, pas même le bon Dieu sur son trône, là-haut, ne comprend à quoi ça rime, tout ça."
"Lorsqu'on est enfant, les parents représentent une sorte d'échelle de Richter pour mesurer la gravité d'une situation. Quand tu tombes et que tu ne sais pas trop si tu as mal ou non, tu les regardes. S'ils ont l'air inquiet et se précipitent vers toi, tu fonds en larmes. S'ils rient, tu te relèves et tu continues."
"Alex, Tu fais toujours la même faute. Je SAIS, pas SAIT. Rosie
Rosie, Je sait écrire ce mot, mademoiselle-je-sait-tout. Alex"
