Nos étoiles contraires est un roman de John Green. Numéro un des ventes lors de sa sortie, j'ai senti le besoin de me faire ma propre idée du phénomène. On m'a offert la version originale (anglais) à Noël et je dois dire que j'ai vraiment aimé cette lecture. On avait lourdement appuyé sur la facette cancer du livre lorsqu'un proche me l'a présenté. Mais au final ce n'est pas ce que j'ai retenu de Nos étoiles contraires. Ce roman narre l'histoire de deux adolescents atteins du cancer. Ils tombent amoureux, vivent de belles aventures et pour la suite je vous laisse découvrir.
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Lire ce livre, c'est accepter de se laisser noyer par les émotions. C'est bien la première fois qu'un ouvrage me fait pleurer. L'écriture de John Green nous amène vraiment à ressentir les sentiments éprouvés par les personnages. Aussi, j'attribue un bon 4/5 à Nos étoiles contraires. N'ayant lu que la version anglaise, je ne peux pas donner d'avis objectif sur la traduction. Toutefois je pense que ce livre est un passage presque obligatoire dans la vie d'un lecteur. Ce roman m'a réellement donné un autre regard sur la vie.
Pour les amateurs de cinéma ou les curieux, le livre a été adapté au cinéma il y a deux ans. J'ai aimé ce film et mes proches également. J'ai beaucoup apprécié la sensibilité qui se dégage de la version cinématographique. Je tenais à retrouver les mêmes sensations que lors de ma lecture et, même si cela s'est révélé moins intense, j'ai tout de même versé ma larme.
Quelques citations:
"Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j'en suis heureuse."
"Je suis tombée amoureuse pendant qu'il lisait, comme on s'endort : d'abord doucement et puis tout d'un coup."
"Je suis amoureux de toi et je sais que l'amour n'est qu'un cri dans le vide, que l'oubli est inévitable, que nous sommes tous condamnés, qu'un jour viendra où tout ce qu'on a fait retournera à la poussière, je sais aussi que le soleil avalera la seule terre que nous aurons jamais et je suis amoureux de toi."
"- Tant qu'on ne l'allume pas, la cigarette ne tue pas, a-t-il déclaré, quand maman est arrivée à ma hauteur. Et je n'en ai jamais allumé une seule de ma vie. C'est une sorte de métaphore. Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer."
