Je vous retrouve pour un nouveau roman historique. Les derniers jours de nos pères de Joël Dicker se déroule lors de la Seconde guerre mondiale. L'intrigue se situe entre l'Angleterre et la France, au sein d'une organisation des services secrets britanniques: le Special Operations Executives. L'histoire suit le destin d'agents français choisis par le SOE pour défendre la France occupée. On assiste à la métamorphose et l'évolution de ces hommes et femme. C'est un récit magnifique qui nous amène à nous questionner sur la nature de l'Homme. L'auteur pose la thématique de l'Humanité au cœur de son roman, comme fil conducteur.
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Je donne un excellent 5/5 à ce roman d'une grande beauté. Cette lecture m'a apportée tout ce que je recherche dans un coup de cœur littéraire: une intrigue captivante, des personnages attachants et l'opportunité de m'ouvrir à de nouveaux points de vue. Les derniers jours de nos pères représente une réelle remise en question de la définition de l'Humanité lorsque intervient la guerre. Ce roman amène le lecteur à remettre toutes ses perspectives en question sur le sujet. Qui des Allemands ou des Français est le véritable ennemi ? Y-a-t-il réellement un ennemi, un méchant ? Ne sommes-nous pas tous moins humain lorsque se présente la guerre ?
Cet ouvrage que je conseille à tout jeune adulte ou adulte est une vraie merveille. C'est une leçon de vie en temps de guerre. J'ai dévoré ce livre en moins d'une semaine.
Quelques citations:
"Que tous les pères du monde, sur le point de nous quitter, sachent combien sans eux notre péril sera grand. Ils nous ont appris à marcher, nous ne marcheront plus. Ils nous ont appris à parler, nous ne parlerons plus. Ils nous ont appris à vivre, nous ne vivrons plus. Ils nous ont appris à devenir des Hommes, nous ne serons même plus des Hommes. Nous ne serons plus rien."
"Tu verras, le plus dur, c'est pas les Allemands, c'est pas l'Abwehr, c'est l'humanité. [...] Nous devons nous méfier de tout le monde. [...] Personne ne veut crier, crier ça emmerde les gens. En fait, j'ignore si ça les emmerde, ou si ça les fatigue. [...] Ça a toujours été comme ça, et ça le restera : l'indifférence. La pire des maladies, pire que la peste et pire que les Allemands."
"— On se bat pour la liberté. — Et voilà ! Pif pouf ! La liberté ! Mais la liberté, c'est du rêve, camarade ! Encore du rêve ! On est jamais vraiment libre !"
