Chapitre 4

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Je vais à l'école aujourd'hui, je veux me changer les idées .
Et c'est partis pour une affreuse journée comme les autres .
Je me lève à 6 heures et je glande dans la maison .
Puis vers 7heures je pars prendre le bus .
Pendant tout le trajet j'écoute ma musique et j'observe les gens . À cette heure ci il n'y a pas beaucoup de monde la plupart des gens ici ne prennent pas le bus, ils sont dans une grande ville et préfèrent utiliser la voiture .
Je pourrais me rendre à l'école à pied mais je préfère prendre le bus écouté ma musique avant d'aller en cours , ça m'apaise.
Je n'aime pas spécialement me lever tôt .
Souvent je ne dors pas, je fais des insomnie à répétition .
Le matin je passe habituellement plusieurs heures à cacher les cernes .
Je n'avais pas de cernes avant, elle semblait me fuir mais aujourd'hui elles ont pris place sur ma figure, elles sont venues se rajouter à mes nombreuse imperfection .
Les gens dans ce bus font tous la gueule comme toujours . Pas qu'il soit vraiment fâché mais comment sourire à une vie pareil.
Chacun a ses problèmes et ça ressort quand ils sont seuls .
Quand ils sortent du bus, ils remettent leur masque de monsieur tout le monde .
Je le fais moi aussi, enfin d'habitude , aujourd'hui j'ai décidé de ne pas le faire .
Dès que je sors du bus le calme et l'air frai du matin me sautent à la figue .
La musique vient compléter ce tableau qui me donne des frissons .
Arrivez dans la grande cour vaste je m'assis sur un banc et attend la sonnerie .
Aujourd'hui je commence par physique, je déteste tellement cette matière .
Tout est question de logique et moi je suis tout sauf ça .
Je me mets au fond comme d'habitude près de la fenêtre .
Je suis toujours seul, ici personne ne m'adresse la parole . Je me demande pourquoi . Peut-être par ce que je ne sais pas m'imposer et qu'en général les gens n'aiment pas m'adresser la parole .
Je ne note rien, avant je le faisais maintenant je n'en ai plus rien à faire . Après tout je ne vivrais sûrement pas longtemps pour voir mes résultats d'examen . À cette idée des larmes se forme sous mes yeux mais je les ravalent aussi vite qu'elles sont apparue .
Le prof a dit qu'il allait nous présenter un nouveau . Il arrive en pleins milieux d'années c'est plutôt fréquent .
Il s'appelle Landon Hirls, il est grand, plus grand que moi ce qui m'étonne étant donné que je suis déjà assez grande . Il a les cheveux brin et bouclé . Ces yeux sont marron presque noir .
Je me perdrais presque dans ses pupilles .
Je me reprends soudainement gêner venant de remarquer que je le fixais beaucoup trop, heureusement, il ne semble pas avoir remarqué .
Il va vite faire partie de populaire c'est certain il a leur gueule d'ange et leur air innocent .
Mais à mon plus grand étonnement il se dirige vers ma table et moi je m'empresse de tournée la tête vers la fenêtre .
"Je peux m'assoir s'il te plaît " il me dit ça d'une voix douce comme s'il avait pu de me briser s'il était trop brusque . Ça m'arrache un frisson personne ne m'avait jamais parler comme ça en général ils se contentent de m'envoyer des critiques à la figure .
Pour répondre à sa question je me contente de hocher la tête et d'enlever le sac de la chaise voisine .
Il m'observe pendant au moins une heure . Ça me gêne, avoir quelqu'un à côté de moi me gêne déjà  habituellement . Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que je vais faire quelque chose de mal , qu'il va se foutre de ma gueule . Dans le bus j'ai toujours une boule au ventre à ce moment-là qui ne part qu'une fois l'inconnu parti .
Pourtant avec lui ça paraît moins difficile .
Je souffle, il faut vraiment que j'arrête de me faire des films .
Un de mes autres points négatifs, je m'imagine toujours des situations extraordinaires et puis finalement je me retrouve cantonnée à ma petite vie d'ado mal dans sa peau .
Au fonds je sais que ce n'ait qu'une passe, une passe qui durera jusqu'à la fin de ma vie malheureusement .

The endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant