Chapitre 5

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La première heure sonna et le prof décida de faire une petite pause .
Mon voisin continuait de me regarder .
"Comment t'appelle tu " me demandas-il finalement après  un soupire
"Racheal" elle aussi je la déteste, ma voix . Elle était beaucoup trop grave à mon goût, elle s'enrouait sans cesse .
"Moi c'est Landon"
Je lui souris et hocha la tête .
"Pourquoi souris-tu ?"
Pourquoi cette question, ça  me troublait. Je fronce les sourcils avec incompréhension.
"Parce que je suis heureuse de faire ta connaissance " fut la seule réponse qui put sortir de ma bouche .
"Je ne suis pas dupe , de faire ma connaissance peut être mais tu es tout sauf heureuse, ton sourire les trompe peut-être tous mais pas moi "
Puis il se tut par ce que le prof reprit le cours .
Ses mots résonnaient dans ma tête tout le long du cour .
Et même après qu'on est quitté cette classe .
Il m'avait ignoré . Je ne comprenais pas ce que j'avais plus fait qui le fâche autant, j'en avais presque envie de pleurer de frustration.
Le reste de la journée se passa lentement.
Landon c'est vite fait ça place permis les populaires, j'avais raison.
Quelque critique on encore fusait moins que d'habitude .
Les habituelles moqueries rien de plus , elles me font mal mais j'essaye de me persuader que ce ne sont que des gamins, un jour la roue tournera, je l'espère du moins .
Mais pour temps quand je rentrai chez moi je me mis devant le miroir et me fit une petite entaille avec une lame de rasoir . Les deux traces qu'elle avait laissées sur ma peau commençaient à saigner, j'observai sans pleurer sans émotions . Il y en avait des plus anciennes . Bientôt un an que j'avais commençais. C'est cliché mais c'est ça que j'aime . La mutilation n'est pas pour moi un soulagement, elle montre juste qu'aux fond je suis comme les autres..
Faible, j'aime me sentir faible pour une fois .
Je me le suis promis, chaque jour je me ferais une entaille et si quelqu'un un jour me sort de cette dépression j'arrêterais . Sauf que personne n'avait remarquais que j'avais mal au fond, personne sauf un et il avait fait irruption aujourd'hui, Landon .
Mais il n'était pas près de m'aider, il était partis dans le rang des populaires et jamais plus il ne m'a parlé .
C'était toujours aussi dès que les gens entraient dans le haut de l'échelle . Ils laissaient tomber tout ce qu'ils ont connu, ils deviennent  méconnaissable.
Ils ne sont même plus eux-mêmes .
Je détestais ça, ses mec qui se prennent pour les rois du monde quand ils sont en groupe mais qui redevient subitement gentil quand ils sont seuls .
Ses filles qui s'inventent des passions et des mimiques pour rentrer dans le rang . Je déteste cette vie basée sur les apparences et les impressions . C'est ainsi tout le monde est superficielle, même moi .
La sonnette retentit qui pouvait bien venir ici ?
Je m'empressai de passer mes bras à l'eau et de remettre mes manches . Le sang allez sûrement transpercer, je m'en contre ficher, la personne qui était dehors n'avait rien à dire .
J'ouvris la porte sans même prendre la peine de regarder qui était devant
Je fus choqué quand je vis ma tante accompagnée de Landon .
L'avait-il prévenu ? Lui avait il dit qu'il pensait que j'aller mal .
"Bonjour racheal , contente de te voir ."
"Bonjour " Répondis-je d'une voie à peine audible .
Elle continua sans même prêtait attention à moi et alla s'assoir sur le canapé .
"Je suis venue ici pour te présenter ton nouveau colocataire, Landon"
"Quoi " j'avais hurlé en manquant de m'étouffer avec ma salive " les parents de Landon sont des amis de longue date à qui je tiens . leur fils, ici présent , avait besoin d'un logement pour poursuivre ses études, je lui ai donc proposé cet appartement .
Tu auras de la compagnie, Rachael, ne fait pas cette tête .
L'appartement est largement assez grand pour deux . Sur ceux je vous laisse faire connaissance "
Et elle est répartie aussi vite qu'elle est arrivée . À une chose prête elle venait en même pas 5 minutes de bouleverser ma vie .
Je n'étais plus seul, je ne pouvais plus faire ce que je voulais . En plus de ça je partageais mon logement avec un fils de riches qui me fait flipper depuis ce qu'il a dit en cours .
Il me sourit et je fis de même  .
Quand il vit mon sourire il secoua la tête de désapprobation .
Je vais vraiment finir par ne même plus sourire .
Et puis après tout pourquoi sourire, ma vie n'est que malheur .

The endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant