"Tu bouge, je te défonce jusqu'à ce que tes parents ne puissent plus te reconnaître"
-Je ne le fairais pas si j'étais toi. Me dissuadait-t-il.
Ces yeux, son putain de regard et sa main sur une arme à feu me donnait des frissons. Alix pleurait de plus en plus fort, s'accrochant à mes jambes.
-Fais la taire. Il me regardait toujours dans les yeux..
-C'est une enfant, elle a peur. Répondis-je doucement.
-Je m'en fous! A t-il crié.
Sa mains se resserait sur son arme sur le devant de son jean, surement pour me montrer qu'il pouvait toujour s'en servir pour la faire taire lui même. Je déglutis, m'accroupissant devant Alix en ayant peur de me retrouver dos à lui et qu'il fasse quelque chose de mal. Comme me tuer, ou tuer ma petite soeur, mais je le fis, Alix ne voulait pas se mettre devant moi, elle était éffrayée et son visage était baigné de larme. Je sentais le regard de l'agresseur dans mon dos.
J'essuyais les joue de la petite blonde, avant de lui parler doucement, pour la rassurer, lui frottant les épaules.
-Shhh, C'est rien, arrête de pleurer mon coeur... Tout va bien se passer... Est ce que tu me fais confiance? Je lui disais, sans être sur d'un seul mot qui sortait de ma bouche, mais je savais que je sacrifierais ma vie pour mon petit bout. Comme une grande soeur le ferait.
Elle me fit un signe de tête, avant d'ouvrir grand les yeux. Je sentais des mains me saisir les poignets, me mettant debout de force, face à lui. Il me tira assez durement de sorte a ce que mon corp soit collé contre son torse. Son visage près, trop près du miens.
-Qu'est ce que tu en sais hein? Tu ne sais rien. On a tout contrôle sur vous si on a envie de vous buter on le ferait, et si là toute suite j'ai envie de la frapper, je la frapperais, c'est clair? Il me murmurait doucement à l'oreille, me provoquant des frissons intense.
-Putain je te jure que si toi ou les autres vous la toucher, je ne sais pas comment mais je tuerais un par un. Osai-je.
Sa fossette gauche se surèlevé, j'en déduis qu'il souriait en coin.
-Violente? J'aime ça..
Il me tirait violemment par le bras, me bloquant presque ma circulation sanguine tandis que j'attrapais la main de ma soeur, nous dirigeant vers le salon. Il me poussa au milieu ou je trouvais ma mère attaché à une chaise, et mon père à terre tout autant attaché, il semblait inconscient.
Je ne comprenait pas, pourquoi est ce que trois individus étaient debout, dans mon salon, et que mes parents étaient attachés. Pourquoi nous?
-Attache-les. Ordonna un grand homme des yeux noirs qui me provocait des frissons glacials dans ma colonne vertébrale, sa voix était grave et rocailleuse, et aparemment il s'adressait à mon ravasseur puisque celui ci s'approcha de moi de la corde à la main.
Je poussais ma soeur derrière moi et j'entendais ma mère sangloter, ce qui me brisait un peu plus le coeur malgré mes interrogations. Il m'attrapait par l'épaule me tirant fortement une seconde fois contre lui, une vague de son odeur parcourait mes narines, une odeur fraiche mais à la fois corsée. J'eu la chaire de poule sur mes bras.
Ma soeur pleurait encore plus fort quand un autre homme la pris elle, et l'attacha fortement, j'étais contrainte de lui lacher la main.
-Oups, il touche ta petite soeur... Me murmura le gros connard à l'oreille. Tu ne devais pas, je cite 'nous tuer un par un'?
Ma machoire se contracta et mes poingts se serrèrent.
-Va te faire foutre! Dis-je rageusement en lui crachant au plein visage.
Il tournait la tête, ses doigts se resserèrent autour de mon épaule tandis que son autre mains était à la limite de me casser une ou deux côtes. Ses yeux devinrent noir, et sa machoire se contracta. Il me regarda à nouveau, se nettoyant à l'aide de la manche de son sweatshirt, et replaça sa main sur mon épaule.
-Tu n'aurais, jamais, du, faire ça, salope.
J'eu très mal à la tête en tombant sur le sol.