Harry, Harry, Harry.
Il m'a regardé avant de sortir. Il savait que je savais désormais son prénom. Son beau prénom. Harry, on dirait le nom d'un prince, d'un grand prince. Majestueux, généreux... Mais pas un homme qui frappe une femme-ado.
Je grimaçais a cette pensée. Il m'a frappé tellement fort que je m'en suis évanouie, et je le pense réellement quand je dis que je ne me suis jamais autant évanouie de ma vie, et surtout en si peu de temps.
Je pensais a ma mère, la femme qui avait toujours été aimante avec nous, compréhensive mais aussi autoritaire. Je pensais a mon père, qui été le plus souvent plongé dans le travail mais nous aimait énormément et nous faisait rire quand il était avec nous. Je pensais aussi à ma soeur, mq petite soeur, mon petit bébé. Le trésor de ma vie qui inspirait la joie de vivre et chantais a tout bout de champs.
J'ai l'impression que cela faisait une éternité que ne l'avais pas entendu chanter, alors que ça ne faisait pas plus de trois jours. Quel jour sommes-nous? Depuis combien de temps est-ce qu'ils sont là ? Combien de temps vont-ils restés ? Quand est-ce qu'ils laisseront ma famille tranquille?
Puis après, puis après quoi? Est ce qu'ont seraient toujours une famille aussi soudé ou allons-nous nous déchiré les uns les autres?
Je pensais que j'étais la prunelle des yeux de mon géniteur avec ma petite soeur, il nous le répétait souvent, mais comment je vais pouvoir le pardonner de ne pas avoir réagis Quand il a menaçait de me tuer?
Je fermais les yeux, me remémorant les événements. cherchant des bruits, des secousses qui auront fait que j'aurais su que mon père tenait a moi. Un minimum. Mais seul les cris de ma mère et la douleur dans mon bras me firent ouvrir les yeux. Mon bras, il m'avait coupé. Je vais sais les yeux vers ce dernier, ne sentant rien, aucune douleur. Mon Brad avait un bandage et je me demandais pourquoi je ne l'avais même pas senti.
Au moment ou j'allais l'enlevais, Harry, rentra dans la pièce les lèvres pincées. Son regard vert me fixait tandis qu'il enlevait le bandana autour de sa tête.
Je détaillais sa mâchoire carré, sa peau blanche et ses lèvres rosés pulpeuse. C'est à mon tour de pincer mes lèvres. C'est un beau garçon que j'ai devant moi, avec ses cheveux de devant remontés et ses putains de yeux, il n'aurait pas été un de mes "agresseur contre sa volonté" il aurait très bien pu être mon type et j'aurais aussi pu craquer pour lui.
-Je m'appelle Harry. se présente-t-il.
-Je l'avais compris.
Il s'assit sur le bord de mon lit, ses mains frottaient son Jean, d'anxiété je suppose.
-Je peux te poser une question? je demandais les mains moites.
-Je crois, ouais. il releva ses yeux vers moi, qui été précédemment rivé sur ses mains.
Je soufflais doucement.
-Je, pourquoi vous m'avez pas laissé mourir, tu sais, quand il, il m'a coupé et tiré dessus..?
-Ce n'est pas notre but. Mon cousin veut simplement récupéré ce qui lui appartiens pas, de tuer.
-Et qu'est ce qui lui appartiens? ne demandais, soucieuse de savoir.
-Reste en dehors de ça.
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Harry m'avait donné a manger, et restait sur ses positions pour ne pas que je me lève, ça pourrait mal cicatrisé. Seulement, j'ai vu qu'il évité mon regard depuis qu'il était revenu après qu'on m'ait dévoilé son prénom.
-Qu'est ce que tu as?
Il releva son regard vers moi, le coucher de soleil ne devait plus vraiment l'intéressé.
-Je, je n'ai rien. Laisse tombé.
-Non, je veux savoir.
Il soupira lourdement, les mains sur sa tête, se touchant et se retouchant les cheveux. Il remit ses mains le long de son corps, me regardant droit dans les yeux.
-Ils veulent faire du mal à ta petite soeur.
Je restai bloqué sur les paroles qu'il avait dit. Je ne réagissai plus, mon regard était vide, mon coeur battait la chamade, et Harry était dénué d'intérêt.
Je sentis le lit s'affaissait quand il s'assit dessus, une main sur mon épaule.
-Faut que tu m'aide... sanglotai-je
-Je.. je ne sais pas comment t'aider..
-Sors-nous de là, s'il te plait Harry... Faut pas qu'il touche à ma petite soeur, pas à mon petit bébé...
Ses yeux se posèrent sur ses propres mains, ses sourcils étaient froncés, il devait réfléchir. Il devait m'aider, nous aider.
-Je ferais mon possible pour vous aider, à une condition.
Je laissais libre court à mes larmes, il n allait sortir d'ici.
-Laquelle?
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Je suis nulle, c'est toujours aussi court... Je suis désolée... vraiment. Y compris pour les fautes.