Des pas précipités, un affreux mal de tête, mes yeux sont trop lourd pour que je puisse les ouvrirs. Je suis alongé, sur un endroit mou, un lit? J'ai mal à ma tête, j'essaie de porter ma main à l'endroit douloureux mais je n'y parviens pas, mes mains sont ligotés au sommier de mon lit, la corde me mort la peau et je suis presque sur que j'aurais des marques demain. Je gémis.
Les pas s'arrêtent, et c'est en repensant à mes mains attachés que je me rappelle ce qu'il c'est passé. Je sens un regard fixe sur moi, c'est insupportable comme la sensation de marteau dans ma tête, c'est affreux. J'ouvre les yeux difficilement, pour les posés sur une silhouette flou, grande, je cligne plusieurs fois des yeux pour aperevoir clairement l'homme qui m'a frappé.
-Je, Alix? Demandais-je soudain inquiète.
-Elle va bien. Il me répond d'une voix rauque avant de s'assoir sur mon lit à mes côtés. Je suis désolée de t'avoir frapper.
-Je veux la voire. Me plaignis-je.
-Crois-moi, tu ne veux pas qu'elle te voit dans cette état, tu est laide à voir. A-t-il dit méchamment.
-Merci...
J'ai pas le courage de me combratte avec lui, le mec qui entre dans une maison ou appartient une famille, le mec qui frappe une fille, qui s'excuse et qui la critique.
-Détache-moi. Ordonnai-je.
-Les ordres sont clairs, je suis désolé mais je n'ai pas le droit. Il semblait neutre.
-Tu te fous de ma gueule? J'ai un affreux mal de tête alors détache moi pour que je puisse prendre un putain de cachet par ta faute! m'énervai-je.
-Tu vas me parler autrement beauté, tu dois avoir la mémoire courte pour te rappeler que c'est de cette façon que tu as attérit dans les pommes.
Je suis laide après il m'appelle "beauté"?! Mais c'est quoi son putain de problème! Je fronce les sourcils.
-Eh oui, il est treize heures, tu as presque dormis une journée entière.
-Mais, mais pourquoi vous êtes toujours là?! Demandai-je confuse.
-Parce que ton père n'a pas rendu à mon cousin ce qu'il lui doit.
Il doit il y avoir une erreur, mon père a toujours été la personne qui aide, qui prête à ceux qui ont besoin, il n'a jamais été le genre de personne qui empreinte, il doit il y avoir une erreur.
-Et qu'est ce qu'il vous doit? En supposant qu'il doit vraiment quelque chose...
-Tu es en train de nous traiter de menteur? Il touchait doucement mon crâne bléssé.
-Je veux voir ma soeur. Toute suite.
-Elle est dans sa chambre, surement en train de jouer avec Yann... Il sourit doucement, méchamment.
Un homme est dans la chambre à ma petite soeur, ma petite soeur, ma petite soeur de quatre ans... Une vague de chaleur et une haine immense s'empare de moi. Il doit le voir, forcément, puisqu'il sourit d'avantage... Salaud.
-S'il te plait, ne lui faite pas de mal, ce n'est pas de sa faute si mon père vous, si il vous doit quelque chose, mais s'il te plait, fais en sorte qu'elle n'ai rien. Suppliai-je.
Ma petite soeur c'est ma vie, s'il lui arrive quelque chose, je ne pourrais jamais me le pardonner, ma petite soeur c'est tout pour moi.
Il ferme les yeux, pendant plusieurs secondes, il secout la tête de droite à gauche, comme pour essayer de se raisonner. Il rouvre ses paupières et me regarde tendrement, d'un regard qui se voulait doux, même si je devais le hair, parce qu'il m'a frappé, m'a menacé, il y a quelque chose qui me fait de la peine chez lui, on dirait qu'il n'a jamais voulu être ici. Mais je sais que les gens comme lui font semblant.
Il me caressait doucement la joue tandis que je fermais les yeux, essayant de me retenir de lui en foutre une malgré mes mains attachés.
-Je ferais en sorte qu'on ne lui fasse rien, je te le promet. Il me dit ça doucement.
-Arrête de me toucher, s'il te plait ne me touche pas. Dis-je entre mes dents.
Il écarte sa main brusquement, les yeux équarquillés surement surpris mon self control, il se lève du lit et c'est à peine si j'avais remarqué qu'il était assis là ou je dors tout les soirs. Il passe ses mains dans ses cheveux, ses yeux brillent.
-Excuse-moi, je, je ne -
Et c'est un cri qui le sort de son bégaiement. Mon regard est rivé vers la porte je suis certaine que c'est le cri de Alix, je suis parfaitement sur. Puis un autre cri pleins de sanglot me sort de ma torpeur, je regarde l'inconnu, qui à le regard rivé sur la porte, ses mains sur son abdomen. Puis il me regarde et je vois la peine dans ses yeux.
-Qu'est ce que tu fais?! Va voir, putain tu m'as promis!
-Ouais, je vais voir, bouge pas! Il se précipite vers la porte.
-Ce n'est pas comme si je le pouvais. murmurais-je.
Il me lance un regard ironique et sort en claquant la porte. Mon coeur bat plus vite, j'en ai mal au ventre, ou est ma petite soeur? ou est mon père et ma mère?!
Et mon frère va s'inquièter si il n'a aucune nouvelle de nous pendant plusieurs jours, il est à l'université et a l'habitude de m'appeler chaque soir, sauf si on ne peut pas se répondre. Mais on se prévient, et là, je ne lui ai pas prévenue pour hier, en même temps j'aurais pu avoir accès à un téléphone quelconque et j'aurais appelé la police.
Des bruits de voix s'élèvent dans le couloir et qui parviennent dans ma chambre, ma porte est entre ouverte mais je peux à peine entendre leur conversation. Quelques minutes plus tard, j'entend une porte qui claque, et des pas qui se rapprochent de ma chambre. Ma porte s'ouvre et je vois une petite chevelure blonde courir vers moi. Puis celui qui m'a frappé entré à son tour et défaire les liens qui enroule mes poignets.
J'enroule mes bras autour de ma petite soeur et la serre contre moi pendant qu'elle sanglotte, mon regard rivé dans celui de mon agresseur, qui s'assoit sur le fauteuil sans quitter mon regard une seule fois. Il soupire se passant la main dans ses cheveux. Ma soeur s'aggrippe à mon tee-shirt pour se rapprocher encore plus de moi, ce qui me fait baisser la tête et briser le regard qui nous lié.
Quelques minutes plus tard, les sanglots d'Alix ont disparus pour que sa respiration soit plus calme, elle dormait, un petit sourire attendrit fit son apparition sur mon triste visage. Mon agresseur n'avait cesssé de me regarder avec une étincelle dans son regard, ça ne semblait pas à de la malice, pour être honnête, je n'avais aucune idée de ce qui apparaissait dans son regard. Une question n'avait cessé de courir dans ma tête.
-Pourquoi t'es ici? Je veux dire, on ne dirait pas que tu veuille être ici, dans une maison pleines de personne, une famille et des personnes qui... Bref, pourquoi es-tu ici si tu ne veux pas y être?
Il rit doucement, se passant la main une énième fois dans les cheveux.
-J'en devais une à monn cousin, je pouvais pas refuser, ce n'est pas vraiment mon genre de rentrer chez les gens en éffraction, frapper une fille, et être le méchant, mais j'en dois plus qu'une à mon cousin, et je prend ce "rôle" assez à coeur, même si j'aurais préféré qu'il me demande de lui faire quelques courses, d'aller chercher quelqu'un à l'aéroport.. Il fit une grimace.
-Pourquoi tu me dis tout ça? Tu aurais pu me dire simplement que tu lui en devais qu'une.
-Parce qu'apparemment on va passer un petit bout de temps ensemble.
C'est stupide, parce que même si il m'avait frappé, si il retenait ma famille en otage, il semblait sympathique, ses yeux vert, semblait sage, il.. Il y avait quelque chose en lui qui m'intrigué.