-J'ai faim... Couinais Alix. J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim, j'ai faim, j'ai faim.
-Où sont mes parents? Demandais-je, faisant abstraction de ma petite soeur.
-Ils sont en bas, ils n'ont pas bougé.
-Qu'est ce que mon père vous a emprunté? Je fronçais les sourcils, toujours pas convaincu que ce soit la véritée.
Il soupira, passant ses mains sur son visage plusieurs fois de suite.
-Je ne peux pas t'en parler, ça pourrait te mettre en danger.
-Alli! J'ai faim!
Dans tous les cas ça m'a mis en danger. Je soupire quittant des yeux son regard envoûtant avant de regarder la blondinette dans les bras.
-Elle a faim.
-Je sais j'ai entendu. Me dit-il agressivement.
Il reste là, à nous regarder, depuis quand est ce qu'on a pas mangé?
-Et tu reste là? Demandais-je incrédule.
-Que veux tu que je fasse? Soupira-t-il.
-Allé nous chercher à manger?
-PUTAIN TU M'FAIS CHIER!
En moins de trente secondes, la porte de ma chambre claque, faisant sursauter Alix roulé en boule dans mes bras. J'avais les yeux écarquillés, surprise.
En même temps, il ne faudrait pas que j'oublie que c'est un agresseur et qu'il peut nous faire du mal a tout moment. C'est une série de frisson désagréable dans ma colonne vertébrale qui me donne l'alerte: faut que je trouve un plan pour sortir d'ici.
Dans ma tête, tout fusent. les idées, bonnes comme mauvaises, et qu'il fait a tout pris que ma soeur soit saine et sauve. qu'elle soit en sécurité.
Je n'ai pas le temps de penser a plus que ça que ma porte s'ouvre a nouveau brusquement. Ses yeux vert pure me paralyse: c'est vrai, généralement on peut lire goute la haine dans un regard, mais la je ne vois pas de haine, mais de la bonté. Il n'a peut être pas souhaité être là,
mais il était redevable et je peux voir qu'il tient ses engagements.
Un autre homme apparait derrière lui, très brun, yeux noir, peau d'une blancheur déconcertante a la vue de la teinte de ses cheveux et de ses yeux. Il fait froid dans le dos.
Pendant que mon agresseur ramène un plateau avec deux bol et de la purée coulante (a vomir) avec une saucisse; l'homme aux yeux brun me fixe, de haut en bas mais ne me lâche pas des yeux. Le plateau sur les genoux et ma soeur qui commence déjà a manger, mon agresseur me fait un clin d'œil discret, sans sourire.
Il se retourne vers le deuxième homme, qui a toujours les yeux rivés sur moi avant de le regarder et de frire, en hochant la tête dans ma direction: "Tu me la ramène dans dix minutes, si ont peut faire parler ce connard avec du chantage" puis quitta la chambre.
Je fronçais les sourcils, quel chantage?
-Mange, t'en auras besoin.
-J'ai besoin de savoir ton prénom. demandais-je timidement.
Il me fixait, calmement.
-Pour?
-Pour savoir a qui j'ai a faire.
Il se mit a rire doucement, et je fus étonné d'apprécier ce son. Il m'était agréable.
-Je ne pense pas que ça te soit utile.
-Je m'appelle Allie.
Essayer de lui faire avouer son prénom en dévoilant le mien, je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée. Pour être honnête, j'ai besoin de savoir le nom de mon agresseur. Pas pour aller au flics porté plainte, quoi que, si j'ai un jour la possibilité de sortir d'ici...
-Tu ne le saurais pas, dit il, me souriant doucement. Tu le sais n'est ce pas? et mange maintenant, tu n'as plus beaucoup de temps.
Je soupirais discrètement en essayant de manger cette sorte de soupe a la pomme de terre.
✳
Je me retrouvais en face de mes parents, toujours assis sur une chaise du salon, des cernes sous les yeux et un hoquet de tristesse sortit de ma bouche. Ma mère habituellement si soigné, si chaleureuse avait les yeux vide, plus aucune brillance, plus aucune étincelle. Des larmes sèche sur ses joues et ses cheveux ébouriffés.
Tant qu'a mon père, ses yeux étaient un peu fouge, mais semblait aussi dur qu'un mur de pierre. neutre. Ce qui ne ressemble pas a mon père.
Leurs visages se réveillèrent quand ils me virent. Les yeux de ma mère se sont écarquillés, avec cette fois une profonde inquiétude et une incompréhension. Mon père se pinçait les lèvres avant de baisser la tête.
On me poussa devant un autre homme, les épaules carré, sa musculature se montré sous son tee-shirt noir. Il me fit un sourire terrifiant avant de m'attraper par les épaules, me mettant face à mes parents. L'homme aux cheveux noir était là aussi.
-Tu vas être une bonne fille et faire ce que je dis d'accord? on me murmura a l'oreille.
J'eus a peine le temps de hocher la tête qu'on me fit asseoir. Quelques secondes plus tard on me mit un bandeau sur les yeux. Le noir. J'ai pas peur du noir.
J'ai entendu ma mère parler a mon père, le suppliant de tout dire, mais je ne l'entendais pas parler, même pas bouger. Une boule dans l'estomac fit son apparition et d'un coup j'ai eu terriblement peur du noir. J'étais terrifié.
Un grognement fit augmenter les battements de mon coeur, mes oreilles se mirent a siffler et je sentis une douleur sur ma joue. Ça m'a brûlé. On m'a giflé, pour la première fois de ma vie.
Ma mère a hurlé, a crié après mon père. Elle pleurait et ça me fendait le coeur. Moi aussi je pleurais, j'étais certaine d'avoir une marque sur mon visage une fois tout ça fini.
Si tout ça fini un jour.
Mon père ne disait rien, je n'entendais pas le son de sa voix alors que les agresseurs me frappé. Un homme, dont sa voix ne me disait rien ordonné à ma mère de la ferler sinon ce serait pire pour moi.
Le silence fit don apparition, et j'entendis des pas s'approcher.
Après quelques instants j'entendis ma mère, qui ne cessait de murmurer des "ne faites pas ça, je vous en pris, prenez moi, mais faites pas ça a mon bébé".
Mon bras fut attrapé et levé en l'air brusquement. Je cri. Je hurle. On me coupe, on me taille les veines, et ça fait mal.
Puis un autre homme qui cri, qui ordonne a mon père de lui dire ou se trouve son bien. Et mon père se tait.
Un coup de feu.
Le cri de ma mère.
Mon cri.
Veuillez m'excuser de ce retard , en espérant qu'il vous a plu.