My Only Reason To Be

Chapter Twenty-Four

"There was a time
I used to look into my father's eyes.
In a happy home
I was a king, I had a golden throne.
Those days are gone,
Now the memories are on the wall.
I hear the sounds
From the places where I was born"

►Ezra's Point Of View

Sa colère contre moi me semblait inexpliquée, pourquoi se fâchait-il toujours pour des trucs aussi stupides? Moi je ne me souviens pas l'avoir fatigué avec cette Perrie. Même si elle lui semblait plus chère que n'importe qui.

Moi compris.

Un long soupir de mécontentement m'échappa et je m'écroule de tout mon poids sur mon lit, mon dos rentrant brusquement en contact avec la soie fine de mon lit.

Tous ces problèmes, Zayn, le mariage, les paparazzis, c'étaient à cause d'eux. Ses petits êtres fragiles au creux de mon estomac. Ils me gâchaient la vie, ma jeunesse. Je voulais pouvoir sortir comme toutes les filles de mon âge, boire et fêter.

Sans me soucier de mon avenir.

Parce que c'est ça que font les jeunes de mon âge. Ils ne se soucient pas de plusieurs personnes mais bien que d'eux-même.

-Merde, jurai-je, sous un nouvel excès de colère, avant de frapper vivement de mon poing la base en bois du lit.

Le bruit se répercuta entre les murs et un léger gémissement de douleur m'échappa.

Mon poing était maintenant en sang et la base du lit, tachée.

-Oh merde.. Merde, merde, merde..

Je fixe ma main quelques secondes avant d'éclater en sanglots. Pourquoi.. Pourquoi toute cette histoire n'arrivais qu'à des personnes comme moi?

Je suis pas prête. C'est trop tôt.

Je ferme les yeux, couchée sur le côté, et laisse les larmes déborder sur mes joues. C'était un sentiment horrible.. Soudain, une légère lumière filtrant en dessus de ma porte éclaira la chambre sombre.

Quelqu'un montait à l'étage, traînant ses pieds sur le plancher.

Les pas s'arrêtèrent devant ma chambre. Pitié je ne veux pas voir personne.. À mon plus grand désespoir, la personne ouvrit lentement ma porte et la referma derrière elle. J'essaie tant de bien que de mal de réfréner mes pleurs mais tout ce que cela fit c'est provoquer des hoquets.

-Je veux être seule, murmurai-je à la personne.

Elle ne broncha pas et préféra s'assoir au bout de mon lit. C'était Liam..

-Liam... Hoquetais-je.

Il leva sa main et vint doucement caresser mes cheveux en fredonnant une berceuse.

-Qu'est-ce qui ne va pas? Murmura-t-il.

-Je.. Rien..

-C'est Zayn qui fait couler tes larmes?

-Non, oui.. J'en sais trop rien..

Sa main se tendit légèrement, stoppant ses mouvement circulaires et réguliers, avant de les recommencer avec une certaine raideur.

Liam était compliqué. Sûrement beaucoup trop pour moi, mais dans un sens, qui ne l'est pas?

-Tu sais, Zayn ne voulait sûrement pas te faire de mal..

-Et bien il m'en a fais, d'une certaine manière.

Je l'entendis soupirer et je risque un regard vers lui. Son visage était éclairé par la lumière venant du corridor et son regard était sans aucuns doutes pensif.