Chapter Fifty-One

34.6K 822 100
                                    

"She's not afraid of all the attention
She's not afraid of running wild
How come she's so afraid of falling in love
She's not afraid of scary movies
She likes the way we kiss in the dark
But she's so afraid of falling in love"

Ezra's Point Of View

Le lendemain c'est moi qui me réveille en premier, Zayn dormant encore comme une masse à neuf heure passé. Je prends rapidement une douche, enfile un leggings et un large chandail de laine blanc. Quand je retourne dans la chambre, Zayn était toujours allongé sur le ventre, un léger ronflement s'échappant de ses lèvres entre-ouvertes.

Je me penche pour l'embrasser du bout des lèvres et pas assez longtemps pour le réveillé de son sommeil réparateur puis descend en bas. Ma grand-mère était attablée devant une tranche de pain grillée et un thé fumant.

Je me sers rapidement un bol de céréales et étouffe un bâillement derrière ma main droite. Stupides matins, je les détestes.

-Bon matin ma petite, tu es bien matinale!

J'hausse les épaules et fourre mon nez dans mon bol. Je n'étais pas très matinale le matin je l'avoue, c'était pas tellement mon fort les conversations profondes dès les petites heures du matin. Pour ça, je tenais de mon père qui s'isolait chaque matin devant son journal sans nous parler même si Elias s'entêtait à lui parler de son dernier match de football américain et comment il avait hâte.

-Elias à téléphoné pour toi, il désire que tu le rappelle.

-Ok, je me contente de répondre.

Elias pourra bien attendre dix heure.. Non? Je fus rapidement en prise à une réponse quand mon téléphone portable vibra fortement depuis le salon. Je gémis lentement et y traine ma carcasse. Pouvait-on franchement être plus épuisée que je le suis en ce moment?

Je ramasse mon iPhone sur la table basse et me retient de le lancer à l'autre bout de la pièce pour m'avoir dérangée en train de manger.

Règle numéro une des choses à ne pas faire : Ne jamais contrarier une femme enceinte affamée, jamais.

-Allô? Grognai-je froidement dans le combiné.

-C'est super d'entendre ta voix dès l'aurore, rigola Elias.

J'étouffe une autre grognement pour ne pas lui donner raison et m'étale de tout mon long dans le canapé.

-Que veux-tu?

-T'inviter à mon match de football ce soir.

Je soupire et frotte ma joue, songeuse.

-Vois-tu, revoir tous mes anciens camardes de classe n'était pas prévu dans mon planning de la fin de semaine..

-Je te demande pas la lune. À ce soir.

*.*.*.*

Quand vint l'heure d'aller porter Mackenzie à sa mère, la tristesse et l'inquiétude me ravageaient le cœur, le fendant en deux parties. Je pouvais et ne voulais me résoudre à la confier de nouveau à sa mère qui était, très certainement, encore dans le trouble.

Elle était instable et ce n'était pas bien pour des enfants, ils avaient besoin d'au moins un parent stable dans la vie pour s'en accrocher en cas de problèmes.

Nous nous étions entendus pour le parc comme point de rencontre et c'est avec étonnement que nous la y retrouvâmes, occupée à enlever avec ses ongles son vernis rouge écaillé.

My Only Reason To BeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant