Pourquoi fallait-il que je sois la déjà ? Pourquoi est-ce que je m'inflige tout ça ? Ah oui, c'est vrai. Je n'ai pas le choix. C'est pas comme si je pouvais dire : ''Je refuse, aller vous faire foutre.''. Nan je devais être la, sinon j'aurais de grave soucis.
- Arrêter je vous en supplie !
- Je ne peux pas. Alors parlé.
Encore et toujours pareil. Des gens qui supplies. Et encore une fois je ne peux pas le laisser partir sans qu'il m'aie donné l'information que ''je veux''. Qu'ils veulent oui !
- Vous avez une famille nan ? Alors parlé sinon il n'aurons plus de mari ou de père. Ce n'est pas ce que vous voulez n'est ce pas ?
- D'accord, d'accord ! Je sais où ce trouve Kechak. Mais ne me tuez pas par pitié !
- Bien sûr que non. Alors ?
Il me donna l'adresse, puis je partis. Je sortis mon téléphone et appela mon putain de patron.
- Vous avez l'information Tomlinson ?
- Oui je l'ai. Mais on va le garder le temps de vérifier.
- Très bien joué ! Vous savez que je vous aime bien ?
- Et moi que je vous déteste ? Répliquais-je.
- Oui je sais. Mais sans moi vous êtes mort.
Pas la peine de me le redire, j'en suis bien conscient. Je raccrocha sans répondre. Il avait raison, et si ce n'étais pas le cas, je ne ferais sûrement pas ce boulot atroce. Le pire dans tout ça ? C'est que je m'y étais fais. Attraper, faire parler, torturer s'il le faut et ensuite les laisser partir en gardant un œil sur eux. C'était devenue banal. Je repartis dans la sale où ce pauvre type était attacher depuis près de vingt quatre heure. Je lui informa que s'il avait mentit, il serait tuer. Mais il promit que non. Je l'espère pour lui. Je ne tuais jamais personne par contre. Plutôt retourner à mon ancienne vie que de tuer quelqu'un, au risque de mourir moi même. Je pris mon manteau et sortis. Je détestais ça. Devoir lire la peur dans les yeux de quelqu'un. La peur ? Qu'est ce que je raconte ? La terreur ouais. Et même si j'étais habituer, après avoir fais ce que je devais faire, je me sentais toujours coupable. Je lâcha un petit rire ironique en repensant comment je réagissais au début. A chaque fois que je devais torturer quelqu'un, je pleurais. La première fois, je me suis sentis ignoble, horrible et dégouttant. Je ne pouvais même plus me voir dans un miroir... Et je pleurais tellement ! Jusqu'au jour où j'en n'ai eu marre de pleurer et que j'ai tout simplement arrêter. Deux ans. Ça fait deux ans que je n'ai pas verser une seule larme. Comme si mon cerveau ne savait plus le faire. Comme si je mettais créer une carapace. Et c'était le cas. Pour tout le monde au Q.G je suis quelqu'un de froid et d’inatteignable. Alors que non. Avant j'étais gentil et chaleureux. Mais maintenant, j'ai pris conscience du monde dans lequel on n'était. Un monde cruel. Et je participe à rendre ce monde tel qu'il est. Je partis en direction de mon appart. J'étais fatiguer et j'avais besoin de dormir. Je venais de passer vingt quatre heure à torturer un pauvre mec qui travaillait pour la mauvaise personne. Et je n'avais jamais pensé que la seul chose à pouvoir l'atteindre était sa famille. De mon côté, je n'ai plus à me soucier de ça. Ils ont tous disparue. Mes parents, mes sœur... Tous n'ont jamais été trouver. Depuis maintenant quatre ans j'attends un signe d'eux. Mais rien. Depuis quatre ans je me cache sous une fausse identité, une fausse personnalité et dans une autre vie. Une tout autre vie. Personne ne pourrait soupçonner que la S.C.O.M existe. La « Secret Company Of Murder ». Ceux qui tue pour avoir le pouvoir. Le président de cette société est Simon. Un homme détestable qui rêve d'être l'homme le plus riche au monde. S'il y bien une seule personne que je veuille tuer, c'est lui. Seulement sans lui, je suis mort.