Je m'appelle Jim, Jim Paterne. Je suis né le dix Avril mille neuf cent soixante cinq dans un petit village du Maine maintenant devenu une grande ville : Angers. Je suis savant et explorateur. Né dans une famille aisée, j'ai mené une enfance tranquille. J'ai fait des études d'histoire. Je m'intéresse à la vie des peuples sous-développés et les étudie. Quand je ne voyage pas, je suis professeur d'histoire à mi-temps dans un lycée. Je suis âgé de trente et un ans et mon aventure m'est arrivée quelques mois après l'anniversaire de mes vingt cinq ans. Ma femme a trente ans, s'appelle Euphélia et travaille dans la bureaucratie. Ma fille aînée a dix ans, est en deuxième année de cours moyens et s'appelle Elise. Quant à mon fils cadet, il a sept ans et demi, est dans sa première année de cours élémentaires et s'appelle Denis. Nous habitons maintenant à Champlan, dans la montagne.
En mille neuf cent quatre vingt dix, je pris la connaissance d'anciens peuples autochtones vivants dans la jungle amazonienne. Je réservais un billet de deuxième classe pour un aller simple en partance d'Orly à destination de La Paz. Le fait qui me décida à prendre cette destination était que c'était la ville qui était la plus proche de l'Amazonie et qui possédait un aéroport. On me donna un guide en plus de mon billet qui me fournissait des informations sur la zone où j'allais atterrir : La Paz était la capitale de la Bolivie ; elle était construite sur un plateau à trois mille sept cent mètres d'altitude ; fondée en mille cinq cent quarante huit, elle abritait environ huit cent quatre vingt mille habitants et le plateau s'était formé dans une vallée abritée, non loin du lac Titicaca. Je disais au revoir à ma petite famille et partais.
Dans l'avion, je fis la connaissance avec mon voisin. C'était un habitué de la région où nous allions et y avait de nombreuses relations. Il me raconta comment il avait monter son entreprise, me parla de sa famille, de ses relations, de ses amis, de ses passions et enfin de la jungle elle-même. Je pris le relais de la conversation en lui parlant de ma passion pour les pays sous-développés, de mon travail, de ma famille, de mes recherches. Après cinq bonnes heures de discussion, nous étions amis et il me promit de me fournir des guides, des porteurs et des vivres. Nous dormîmes encore trois heures et passâmes la dernière heure de vol à lire le journal du jour.
Lorsque nous arrivâmes à destination, nous prîmes, pour ne pas nous perdre, le même taxi et réservâmes dans le même hôtel, dans des chambres voisines. Je restais en ville quelques jours pour visiter la ville, ses musées, ses temples et autres lieux aussi magnifiques. A la fin de la semaine, il me présenta quatre guides, six porteurs, deux guerriers connaissants le moindre animal de la jungle et le moyen de s'en défendre, un traducteur pour pouvoir communiquer avec les différentes tribus de la forêt sauvage et des vivres. Il y avait quatorze sacs de vivres et aussi une tente dans son sac pour chacun de nous. Il avait aussi réussi à nous dénicher une Jeep avec vingt bidons pleins d'essence qui nous permettraient de faire le chemin jusqu'à la forêt vierge et de revenir ce qui faisait cinq jours de route pour l'aller ( et cinq pour le retour ) de là, il faudrait continuer à pieds pendant encore dix jours avant de rencontrer la première tribu où l'on passerait quelques jours pour les étudier avant de repartir pour d'autres tribus. Je remerciais mon nouvel ami et aussi ma petite troupe, nous chargeâmes le matériel, les vivres, je montais sur le siège du passager tandis qu'un des guides prenait le volant et le reste de ma troupe monta à l'arrière. Le temps de jeter un dernier regard vers la civilisation, nous étions partis.
Le premier jour se passa bien, nous avions roulé toute la matinée pour ne nous arrêter qu'à midi et demi pour manger et remettre de l'essence dans le réservoir. Nous mangeâmes du cassoulet en conserve et des dattes. Quand nous repartîmes, vers quatorze heure, nous rencontrâmes une caravane de nomades en direction de La Paz et nous leur empruntâmes un jerrican de dix litres d'eau fraîche car nous étions un peu en manque. Vers la fin de l'après midi, nous franchîmes la frontière et nous passâmes de Bolivie au Brésil. Le soir, nous nous arrêtâmes en pleine savane. Les porteurs partirent chercher des brindilles et des branches pour allumer le feu sous un zébu, résultat de l'adresse d'un des guerriers, pour le désert, nous nous contentâmes de figues.
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Des nouvelles de mon adolescence ! ...et autres projets inachevés...
Short StoryIl faut bien commencer à écrire pour développer sa maîtrise et son imaginaire : je vous propose ici mes premières nouvelles, plus ou moins achevées d'ailleurs, mais qui vous donneront sans doute quelques idées et vous décomplexeront ! Bah oui, avant...