Des nouvelles de mon adolescence ! ...et autres projets inachevés...

Eaux troubles - Inachevé

I. DE MYSTERIEUSES DISPARITIONS

Roger Benett rentrait comme tous les jours de son travail d'agent immobilier, dans sa vieille Fairlaine d'occasion qu'il avait achetée cinq années auparavant ; mais aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Dans d'autres jours, il serait rentré avec une affreuse migraine, tandis qu'aujourd'hui, la joie et l'inquiétude se lisaient dans les traits de son visage. Dans la journée, son patron lui avait accordé une promotion : il était devenu directeur d'une agence immobilière de Pennsylvanie. L'ennui, c'est qu'il allait falloir déménager dans un pays que sa femme, son fils et lui ne connaissaient pas.

Quand il arriva chez lui, sur les coups de dix-huit heure, il embrassa sa femme et son fils avant de commencer la lecture du quotidien auquel ils étaient abonnés. Arrivé à la rubrique nécrologique, un article attira son regard :

" Depuis quelques mois, en Pennsylvanie, la police décompte une dizaine de disparitions dans des circonstances identiques : tous les disparus étaient dans leur piscine lors de leur disparition. Toutes ces piscines étaient identiques et le niveau de l'eau ne dépassait pas un mètre cinquante. La police avait commencé par suspecter la voie d'écoulement, une lourde grille de métal d'un mètre de diamètre mais l'hypothèse fut vite abandonnée car la grille, trop lourde pour un seul homme,ne pouvait être soulevée que par une machine adéquate, ce qu'aucun des disparus n'avaient. La police pense que les victimes sont mortes car du sang a été retrouvé en grande quantité dans chacune des piscines identifié comme étant celui des victimes et leurs plus proches voisins, habitants cinq cent mètres plus loin ont entendu les cris de terreur des victimes. De plus, une matière gluante aurait été retrouvée sous la grille d'évacuation. N'ayant pas pu l'identifier, la police a envoyé la substance dans l'un de ses laboratoires pour de plus profond examens. Le FBI à commencé son enquête mais n'a toujours pas découvert de cadavres. Une rumeur court comme quoi ce serait le méfait d'un tueur en série psychopathe. Les victimes étant toutes plus ou moins aisées, les familles toucheront une assurance volumineuse lorsque la preuve des décès sera faîtes. L'une des plus riche, Alphred Edith, était directeur d'une agence immobilière en pleine extension. Nous n'en savons pas d'avantage pour l'instant. Nous vous tiendrons au courant de la progression de l'enquête. " Sa femme, leur avait mitonné un merveilleux boeuf aux olives. Après ce succulent repas, son fils, et son mari la félicitèrent pour ses talents de cordon bleu. Roger alla coucher leur fils Charles, âgé de seulement sept ans. Et en rejoignant sa femme dans la salle de séjour, assise sur un Rocking-chair, il se repassa les évènements de la journée avant de s'asseoir. Ainsi, pensa Roger en repensant à la disparition du directeur d'agence, voilà pourquoi on m'à accordé ce poste...

Roger attendit quelques minutes avant de révéler la nouvelle, un sourire en coin. Il fit part à sa femme de sa promotion en prenant garde à ne pas évoquer l'article du journal pour ne pas l'affoler. Ils discutèrent pendant une bonne partie de la nuit. Ils s'en iraient. Ils déménageraient pour ce travail. Charles devrait quitter ses amis. Il en serait triste mais il s'en ferait amis. Il en serait triste mais il s'en ferait vite d'autres. Ils partirent se coucher l'esprit plus tranquille maintenant qu'ils avaient trouvé la solution à leur dilemme.

Le lendemain matin, quand il apprit la nouvelle, Charles fut étonné et très déçu. Mais quand il apprit qu'il y avait une piscine couverte juste sous leur toit, ça lui remonta le moral. Il se renseigna sur la date du déménagement : le vingt juillet, dans un mois. Il courut prévenir ses copains. Ses copains furent content pour lui mais aussi un peu triste de perdre leur amis. Il leur restait quand même un mois entier pour s'amuser. Ils s'amusérent avec beaucoup d'entrain pendant trois semaines et demies, mais pour les derniers jours, ils s'amusèrent sans joie. Roger comptait partir dans la nuit du vingt au vingt-et-un. Le petit alla le vingt au soir dire au revoir à ses amis en leur promettant de revenir les voir quand ils seraient bien installés. Charles ne devait pourtant plus jamais revoir ses amis....

II. LA DISPARITION DE « JACK ».

Le voyage se passa bien, long mais agréable. L'emménagement aussi fût parfait. La proprieté était magnifique et la piscine en excellent état. Les premiers jours, Charles était pâle, mais dès qu'il reprit l'école, il reprit des couleurs et son moral remonta. Comme ils l'avaient prévu, il se fit plein de nouveaux amis dès les premiers jours. Le métier de directeur était reposant après sa précédente fonction. Rebecca cuisinait de mieux en mieux et trouva un travail de cuisinière à mi-temps dans un restaurant. Un jour qu'il jouait près de la piscine, Charles fit tomber sa peluche dans l'eau. Il partit chercher une perche dans le garage. Quand il revint, sa pelucche avait disparu et un râclement attira son attention. Il venait du fond de la piscine. La grille d'évacuation se refermait, déchirant un bout de tissu de sa peluche...