Rééducation ( Newtmas)

Épilogue

Ouuuuuuuuuups, oui oui oui je sais que cela fait bien longtemps que je n'ai rien posté et je m'en excuse sincèrement, je n'arrivais  plus à écrire alors j'ai préféré attendre, certes trèèèèèèèèès longtemps, pour vous écrire une jolie et belle fin...car oui l'heure de l'épilogue à sonné pour de bon!  Je remercie tous ceux qui m'ont lu, qui ont aimé, et bien sûr toutes les personnes qui ont commenté. Jamais je n'aurais cru que l'histoire allait être autant appréciée et ça me touche car j'ai pris beaucoup de plaisir à l'inventer. Encore mille mercis!!

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Quatre ans,

Quatre ans, pensa-t-il soudain, 208 semaines, 1460 jours, 35040 heures et 2102400 minutes, de bien grand chiffre s'étonna Thomas mais après tout, quand il y pensait bien cela représentait quatre ans de vie, cela faisait déjà quatre ans qu'il avait croisé le chemin du blondinet.

C'était fou comme une personne avait pu bouleverser le cours de son existence, on ne parlait pas de n'importe qui, non, Thomas parlait de Newt, son amour, sa déraison, son espoir, celui qui le perdait dans les méandres d'un amour aussi complet que complexe. 

En quatre ans de temps un flot d'évènements avait eu lieu pour le meilleur comme pour le pire.  Ils avaient fini par emménager dans un appartement plus grand, plus spacieux où il avait fallu refaire à la peinture le plafond étoilé, ce même plafond que dans l'ancien appartement de Newt, Minho avec sa douceur légendaire avait cassé la petite tasse de la grand-mère de Thomas et le blond s'était écorché les mains, et Thomas avait été là quand il avait fallu les nettoyer. Il avait été là quand Newt avait passé sa nuit aux urgences parce qu'il était retombé sur le parquet d'une salle de danse, lui tenant la main, caressant ses cheveux couleur de l'or, lui murmurant qu'il était là et qu'il n'allait pas le lâcher maintenant qu'il l'avait trouvé. Il avait été là quand le blond avait été repéré par une grande équipe de danseurs, communicant sa joie avec lui ( un sourire fleurit sur ses lèvres en repensant à cela) mais Newt avait été là aussi pour le brun.

Qui aurait-pu croire que ce garçon pâle et frêle aurait pu supporter toutes les misères du brun? La force ne résidait pas dans la carrure, ni dans la masse musculaire, non, Thomas l'avait appris en regardant le blond. Newt, lui, avait été là pour le réconforter et le tenir dans ses bras pendant de longues heures lorsqu'ils avaient appris aux parents de Thomas qu'ils étaient ensemble et que son père, depuis ce jour, avait décidé de ne plus le voir. Il avait été  là pour le brun lorsque la mort avait emporté son père, Thomas ravagé par la tristesse se noyait dans un flot de pleur et c'était lui qui l'avait habillé pour son enterrement, il lui avait noué sa cravate et ne lui avait plus quitté la main. Il avait été là pour fêter l'admission de son brun dans l'entreprise qu'il convoitait tant.

Ils avaient été là lorsque les critiques et les insultent fusaient à leur encontre, et ils avaient surmonté la douleur ensemble.

Et oui, aujourd'hui ils fêtaient leur quatre ans ensemble et Newt savait que le brun ne loupait jamais leurs anniversaires alors c'est avec un sourire sur les lèvres et la joie au cœur qu'il s'avança vers leur appartement, ça lui faisait toujours la même électricité dans le ventre lorsqu'il disait que c'était leur appartement, le blond était fier de le dire. Il était fier de dire qu'il était en couple, qu'il était en couple avec un garçon, qu'il était en couple avec Thomas. Il entendit la serrure cliqueter lui indiquant que la porte était ouverte, il s'attendait à voire le brun lui sauter dans les bras et l'embrasser passionnément mais rien ne vint, il déposa ses affaires, fit le tour des pièces, pas de Thomas, il en vint non sans tristesse à la conclusion que son brun avait oublié. Certes ce n'était pas pour autant qu'il n'allait plus l'aimer ou bien piquer une crise quand le brun pointerait le bout de son nez, non, loin de là mais ça le rendait triste tout de même. Newt alla s'asseoir dans le canapé et ce n'est que lorsqu'il fut assit que quelque chose attira ses yeux couleur de l'encre, posée sur la table basse une lettre de papier gris perle trônait en son centre, le blond l'attrapa et constata avec joie que c'était l'écriture bancale de Thomas, il y était écrit : allume la télé et enlève ce petit sourire sur tes lèvres.