Conspiracy EN PAUSE

Chapitre 21

La musique en média fait partie de mes favoris depuis déjà pas mal de temps...Elle est superbe ...

[Résumé du chapitre précédent: Talia reprend connaissance et découvre le cadavre d'Helena. Nella apparaît et l'héroïne découvre que Nella lui a tendu un piège et désire la tuer, après plusieurs assassinats dont celui d'Helena. Nella, qui plus est, semble détenir d'étranges pouvoirs...]

Etais-je morte? Probablement. Je n'avais riens senti, par chance ça avait été indolore. Le feu blanc avait du m'occire en quelques secondes à peine. Nella possédait donc une sorte de pouvoir et s'en était servi contre moi. C'était à peine croyable, et pourtant ça me paraissait réel, plus rien ne pouvait m'étonner.

S'il y avait une chose que je devais retenir de Janis, c'était qu'il fallait faire attention au moindre détail, et essayer de l'assembler avec ce que l'on savait déjà. Et si...le fait que de mystérieux pouvoirs apparaissaient dans la cité engloutie ne pouvait être une coïncidence.

Nella n'était peut-être pas un cas à part. Je repensais à ce qu'avait dit Janis mais aussi à ce que j'avais vu. Les armes défaillantes, les bizarreries dans les combats, toutes ces choses qui n'avaient pas lieu d'être. Je commençais à entrevoir la solution de la terrible énigme du Choix et de Ni.

Sauf qu'il était trop tard. J'étais morte. Aucun son ne me parvenait, seulement le vide. Etait-ce cela la mort? La liberté de penser et de réfléchir mais dans une solitude absolue. J'avais perdu. Janis avait tout compris alors que je commençais seulement à saisir ce qui m'avait échappé depuis le début.

Nella avait gagné l'épreuve. Et moi, j'avais tout perdu. Ma meilleure amie, Janis, Maud, ma famille, Théo, mon innocence, et par dessus tout, ma vie. Nella avait achevé ma destruction. Je n'étais plus rien sinon une âme en pleine errance.

J'avais été trahie, encore plus que je ne l'avais imaginé. J'avais failli. Ma mère voulait que je vive et moi je n'étais plus. Ma mort ne datait que de quelques instants, j'avais été terrifiée, au point que mon cœur battait encore à la chamade.

Un instant... lorsque l'on mourrait, le cœur devait arrêter de battre. Je sentais pourtant mon cœur cogner avec violence dans ma poitrine . Et si mes paupières étaient seulement closes? Peut-être mon heure n'avait finalement pas encore sonné. Cette soudaine illumination me rappela à quel point je tenais à la vie.

J'ouvris grand mes yeux. La situation devant moi était renversante. J'étais protégée par une sorte de bulle blanche, très semblable au feu de Nella. Il semblait évident que ce n'étais pas l'œuvre de cette dernière car elle était dans un coin de la pièce, à genoux sur le sol froid. Ses longs cheveux noirs cachaient son visage et elle sanglotait doucement.

Je regardai si j'étais entière et je réprimai un nouveau cri. De longues flammes blanches léchaient doucement mes pieds et mes mains. Je n'vais rien senti et je m'en rendais compte seulement à présent. Je passais secouai inutilement les parties de mon corps en pleine combustion. A ma grande surprise, les flammes disparurent.

Les liens qui m'avaient entravée quelques instants auparavant n'étaient plus là non plus. Je me levai avec difficulté, boitant légèrement. Je devais fuir. Mon sac était à l'entrée de la pièce et ne semblait pas avoir été fouillé. Nella avait sans doute estimé qu'elle n'en avait pas besoin vu qu'elle avait profité de ma gentillesse du soir précédent pour regarder ce qu'il contenait.

Je tentais de partir discrètement mais Nella s'en rendit compte et se tourna vers moi. Elleme lança un regard sanglant et ramassa son arbalète qui était posée près d'elle.