Chapitre 14

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J'étais étonnée ! Le voleur que j'avais sauvé et qui par la suite m'avais tué comme je le désirais, était mon patron, était la '' Vie ''.
- Mais comment ce fait-il, malgré vos actes, d'être devenu le dirigeant de la vie ? demandai-je.
- Eh bien, après la promesse que je vous avais faite, je m'installais sous le nom d'André Jogart, dans un petit village. Ici, tu venais tuer des gens et il y avait des affiches de toi partout ! On te surnommait '' l'ombre rouge '' ou bien '' La femme sans gant''.
- Hihi, c'est marrant tous ces surnoms ! Je n'en avais jamais entendu parler ! Mais peu importe, continuez...
- Le jour J approchais mais j'étais tombé amoureux d'une jeune femme aux yeux bleus et à la peau si douce que l'on pourrait croire à du coton...
- Vous savez que je m'en fout de votre petite femme ? Je n'ai pas que ça à faire alors abrège !
- Très bien. Avec cette fille j'avais eu un petit garçon et je l'aimais trop fort pour le quitter. Malheureusement, c'était le jour où je devais te retrouver sur le pont. J'avais peur et tu étais bien décidée à mourir ce jour. J'ai essayé de te faire changer d'avis mais autant demander à riche de nous donner tout son argent. Ça n'a servi à rien. Puis, en te tuant, j'ai vu que je n'aimais plus ça. Ça me dégoutais même. J'avais plus l'envie de te sauver qu'autre chose. Alors, en rentrant chez moi, je pris la décision de me mettre à la médecine. J'appris pendant un an ou deux, je ne sais plus. Puis, les gens venaient chez moi avec leur maladie imaginaire, souvent ou alors avec une personne gravement blessée. Je faisais mon possible pour les aider. J'aimais voir dans leurs yeux la confiance et l'estime qu'ils avaient pour moi ! Puis, à l'âge de 60 ans, je mourrai en dormant, sans aucune douleur...
- Cool comme histoire, me coupais-je, et après je connais la fin. Vous êtes arrivé à une table ou on vous demandais de bien vouloir diriger la naissance des gens. Vous avez accepté. Puis, vous m'avez vu et avais pensé à me donner un remplaçant. Je les faisais tous revenir à la case départ, c'est à dire vous. Puis aujourd'hui j'en ai tué un et ensuite ce sera vous. Non, vous n'aurez pas de seconde chance de ma part, vous allez rejoindre le pays des morts et partir de celui des fantômes.
- Très bien, je ne peux riposter à ce que je vois mais puis-je vous demander ce que vous allez faire par la suite ?
- Évidemment pépé ! Je vais empêcher toutes naissances d'exister puis je ferai mourir tout le monde avec je ne sais quoi encore. Il ne restera alors que moi et la Terre !
- Mais vous ne dirigez que l'Europe !
- Je m'occuperai des autres ne vous inquiétez pas...
- Mais, vous allez mener à l'extinction de la population mondiale et à la vôtre !
- Que dites vous ! Vous avez perdu la tête ? Je vais tuer le monde entier mais pas moi !
- Je vous aurez prévenu Mort ...
Je ne comprenais rien à ce qu'il disait mais je m'en foutais. Je lui sauta dessus en lui expliquant comment allait se dérouler sa mort. Puis, je passa à l'action. Je pris mon couteau et lui enfonça dans le genou. Pourquoi cette partie ? Car il venait de bouger hyper vite et je n'avais pu viser le ventre. La tâche était plus rude avec lui ! Je me fis alors un plaisir de lui défoncer l'autre genou pour qu'il ne puisse plus se relever. Son cri était si faible que je devais tendre l'oreille pour mieux l'entendre. Puis, je lança le coup final, dans la tête. Aucun don ne sortit de sa bouche. En revanche, il était mort avec du sang, beaucoup de sang autour de lui. J'étais enfin maître de la vie et de la mort en Europe, je dominerais le monde bientôt à la seule force de mon couteau...

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Voilà ! Le grand maître est mort mais est-ce que les autres maîtres de feront tués, eux aussi si facilement ? Réponse dans le prochain chapitre...
Merci pour vos vues et désolée pour les fautes stupide ( comme moi )que je peux faire...

la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant