Chapitre 17

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Leur première épreuve du jeu fut de me balancer à la tête toutes sortes d'objets. Aucun ne me parvint. C'était à mon tour. La carte indiquait le lancer de couteau dans la foule. Il ne toucha personne. C'était la première fois que je ratais ma cible ! Une colère immonde le traversa le corps entier. Ils l'avaient bien vu que je devenais féroce comme un animal sauvage. Je leur laissai tout de même une chance de me toucher. Ils essayèrent une sorte de coup de poing mais au lieu de réussir, la personne s'étala au sol comme une crêpe que l'on rate. Cette fois ci, le jeu se transformait en vraie guerre ! Plus aucune règles. C'était terminé ! Maintenant, j'allais leur montrer mon visage le plus démoniaque possible. Ils allaient regretter d'avoir esquivé mon super lancé de couteau.
Je repris mon poignard et le serra fort dans mes mains comme pour demander à ce qu'il me porte chance. Je fonçais vers le premier d'entre eux en lui faisant avaler mon arme. Elle lui traversa toute la tête et il ne put plus respirer. Il mourra sur le moment, sans même avoir le temps d'agoniser. Puis, le second je l'étrangla jusqu'à ce que le sang ressorte par sa bouche tandis que je portais tout mon poids sur ma jambe gauche qui bloquait la nuque de mon adversaire à terre. Quand les trois disparurent, il en restait encore deux. Je leva mon arme au ciel avant de la jeter sur la jambe du criminel qu'était l'Asie. En me rapprochant à pas de course de celui qui venait de tomber, je pris l'autre par la gorge à une main. Je le soulevais du sol pour ensuite lui éclater sa tête au sol. Le choc fut si brutal que son crâne se découpa en deux laissant apparaître un organe. Je ne restais pas plus longtemps sur ce gars et partit m'asseoir sur le dernier vivant. Je pris bien en possession mon couteau et déchira la chair fraîche de cet être. Le sang coula de partout. Même mes bras en furent recouvert. Je faisais la dissection de cet homme !
En le relevant, ils étaient tous partis rejoindre le pays des morts. Il restait pourtant encore leur sang rouge vif. C'est alors que ce frisson que je connaissais si bien reprit en dix fois plus fort. J'avais l'impression de renaître.
Pendant que je m'imaginais dans un enfer à ma hauteur, il y avait des gens de ce monde demandant à faire naître leur enfant ou à essayer de ne pas mourir.
Je pris donc les commandes de ce monde. Je rendis toutes les femmes de la Terre stérile pour qu'il n'y ait plus de bébé ou de descendants. Puis, je laissai mourir tout les personnes demandant de l'aide. Je me préoccupais pendant ce temps de remplir un formulaire en Asie avec des règles strictes : si les lois ne sont pas respectées, vous mourrez.
En Europe, je remis un conflit Allemagne / France. Une troisième guerre mondiale pour perdre le plus de gens possible par balles. Les autres pays les aideront et mourront eux aussi.
En Afrique, il suffit de rependre une nouvelle maladie mortelle !
Pour l'Amérique du Sud, une maladie pour elle aussi et pour celle du Nord, elle rejoindra la France dans sa lutte. Pour l'Océanie, il suffit de provoquer une énorme sécheresse et plus aucune nourriture. Ils mourront de faim et de soif.
Enfin, pour l'Antarctique, à la suite de la sécheresse, une fonte énorme qui détruira tout possibilité de vie.
Il suffisait d'attendre maintenant.

Au bout de deux ans, il ne restait presque plus personne alors je fis provoquer une explosion immense de la Terre. Elle s'était éparpillée dans l'espace. C'était magnifique. Plus de vie et tout ca, grâce à moi. Les populations s'étaient décimés peu à peu avec leur problème d'humains... Ma mission était terminée. J'en étais fière. À présent, il me fallait du repos. Je m'assois doucement sur une chaise en bois et admire.
Mais, en regardant mon gant que je ne sentais plus, je ne vit plus la main. Mes membres disparaissaient peu à peu comme quand on meurt au pays des fantômes. Pourtant, je ne saignais pas... Je ne comprenais plus rien et par peur, je criais à pleine voix :
- QUE SE PASSE T-IL ? JE N'AVAIS PAS DEMANDER À MOURIR MAIS JUSTE À DIRIGER LE MONDE !!

Et là, j'entendis une voix. C'était André, vous savez, mon ancien employeur. Comme je le rejoignais, il pouvait me parler :
- Tu as décidé de tuer le monde, il fallait t'y attendre. Sans vie sur Terre, tu ne sers plus à rien alors tu rejoins les morts...
- Pourquoi ne pas m'avoir prévenu papi !?
- Tu n'aurais pas voulu m'écouter et j'avais quand même essayé de te prévenir mais tu m'as tué... Tu le mérites !

Je traversais comme un tunnel où des images apparaissaient.  Il y avait ma mère sur l'une d'elle. Ma mère adoptive lors de sa mort. Mes premiers meurtres... En fait, il y avait toute ma vie et mes souvenirs... Je commençais à pleurer quand quelqu'un me pris dans ces bras.
C'était ma mère adoptive que je retrouvais au pays des morts...Je pleurais car j'avais peur qu'elle m'en veuille... Alors je demandai doucement :
- Tu ne m'en veux pas pour tous mes crimes ? Sinon, je veux bien me pardonner pour toi...
- Ne t'inquiète pas... De toute façon, c'est fini, il n'y a pas de chemin de retour. J'aurais préféré que tu évite cela mais je suis tellement heureuse de te retrouver que je ne voudrais gâcher cet instant de plaisir...

Je versa encore quelques larmes avant de lui demander ce qui s'était passé depuis sa mort... Et si maintenant, elle voulait bien me parler un peu plus d'elle.
Elle me raconta alors sa vie dans les deux mondes et nous fêtons nos retrouvailles avec ses nouveaux amis. Je retrouvais même ma vraie mère et je ne lui en voulu pas du tout car grâce à cela j'avais pu rencontrer ma super mère adoptive...
Comme quoi, le vie a aussi du bon...

FIN
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Voilà ! Fin de l'histoire !
Merci encore et j'espère que vous avez aimé !
Toujours autant désolée pour les fautes ...
À une prochaine histoire peut-être...

la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant