la Mort

Chapitre 16

Ils couraient vers moi tellement lentement qu'on aurait pu croire à un ralenti lors des films au moment de l'action. C'était magnifique, ils se jetaient de leur plein gré dans la gueule du loup... Ce fut vite réglé. Un poing ferme dans les côtes du premier, l'Afrique, suivi d'un coup de pied dans la mâchoire du second, l'Océanie. L'Amérique se prit un poignard en plein foie et celui-ci gicla de partout. Il restait l'Antarctique. C'était un duel encore plus prestigieux. ON aurait cru le moment fatidique des westerns. Il ne manquait que la petite musique à l'harmonica. J'attendais son premier geste pour lui lancer mon couteau. Alors, il leva la main avec une fourchette à l'intérieur et essaya de me la lancer dessus. J'esquivais facilement son couvert d'argent et lui jeta à la figure mon arme.
Je l'avais touché du premier coup. Ils disparurent dans l'ordre de leur mort passant de l'état fantôme à l'état de simple et pur mort.
Maintenant, j'attendais la suite. J'attendais les maîtres de la mort. Par chance, il avait suffit de quelques jours pour qu'ils viennent jusqu'à moi. Quand ils furent tous là, ils me posèrent une seule question :
'' Où sont passés nos maîtres de la vie !? ''
Quand tout le monde se tut, je commença ma réponse :
- Tout d'abord, bienvenue à vous. Je le nomme Mort et vos chers patron sont morts de ma main. Je les ai tués pour diriger le monde. Si vous me suivez, vous pourrez tuer à votre guise. Si vous n'êtes pas avec moi, je vous tuerai. Alors, qui est de mon côté ?

Il y eu un long silence puis l'Asie continua :
- C'est vrai que j'aime tuer mais il ne faut pas abuser. Je préfère te combattre que de régner sur un monde sans vie, en plus on ne sais pas ce qui se passera si il n'y a plus de naissances !

Tous les autres acquiescèrent. Alors, je sortis mon couteau et prépara la scène de combat dans ma tête. Pour moi, tout était prêt et pour eux aussi, j'avais l'impression. Ils s'étaient fait un plan d'attaque ! Ça rendrait le spectacle encore plus attractif !
J'avais hâte de commencer mais, je leur laissais la chance de jeter les dés en premier. C'était à eux que revenait le privilège de jouer le premier point avant que je ne renverse le plateau !

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Voici un chapitre plus court pour amener à une éventuelle fin d'action... Merci encore de suivre l'histoire !
Toujours désolée pour les fautes.