Lune&Aria

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L'une des filles présente dans la chambre parlait depuis bien au moins une dizaine de minutes sans se préoccuper de moi,  je savais qu'elle était accompagnée mais je ne pouvais pas le vérifier .
Je n'osais pas bouger. Je fesais extrement attention à garder les yeux fermés car je tenais absolument à entendre la fin de la conversation .
Ou plutôt la fin du long monologue.

《- Tu vois bien qu'elle est trop faible! jamais elle ne réussira a survivre.
Et si elle ne se fait pas tuer, elle sera à jamais traumatisée, exactement comme toi.
Je crois qu'Athéna a fait un mauvais choix en l'ammenant ici ...

Oui je sais lune, c'est une Emeraude, on dit toujours qu'ils sont plus forts mais en te voyant je n'en suis plus si sûr ...

Aïe ! C'est bon je rigole et arrête de te glisser à l'intérieur de ma tête je ne  supporte plus!

Bon Lune réveille la petite s' il te plaît》

Je sentie un léger souffle se poser sur ma joues suivi de la musique que me chantais maman le matin . Elle résonnait dans ma tête avec insistance.

Je lutta pour ne pas ouvrir les  yeux mais la tentation était trop importante mon esprit était comme manipuler mais j'entendais toujours ce qui se disais autour de moi ...

《Lune ....Lune .... Tu vois bien qu'elle ne se réveille pas ... Ça ne fonctionne pas ton truc , on va faire les choses à ma manière si tu le permet .... 》

Soudain un courant d'air chaud et humide pénétra dans la pièce.
Les deux filles s' immobilisèrent , se mettèrent à genou et rentrèrent leur tête , position de faiblesse et de soumission .

Athéna débarqua en trombe dans la pièce,elle semblais furieuse .

《Lune ! Aria ! Vous ne voyez pas qu'elle fait semblant de dormir ! 》

Athéna me pris violement part le cou et me forca à la suivre.

- OK écoute moi bien ma petite, si tu veux survivre ici ne ment JAMAIS,
Bon, c'est ton premier jour ici alors je vais faire comme si je n'avais rien vu.
Mais la prochaine fois tu seras puni.

- je .... je ......  je veux rentrer chez moi.

Je regardais intensément Athéna.
Je priais pour qu'elle me ramène à la maison. Mais intérieurement je connaissais déjà la réponse ...

-Non. Tu ne peux pas. Me répondit-elle sèchement.

J'avais envie de pleurer mais je ne voulais pas montrer ma faiblesse à Athéna .
Alors je baissa la tête et la suivie sans discuter .

Nous traversons de nombreux couloirs.
Le plafond était haut et les mur d' un gris maussade.
Le visage d'Athèna c'était adoucit mais un long silence planait,
J'avais l'impression que ces couloirs était sans fin .

La terre sous mes pieds , le ciel , le sifflement des oiseaux ... J'avais enfin retrouvé quelque chose à quoi m'attacher .... je me trouvais toujours sur Terre. Mais je ne saurais pas comment l'expliquer, l'atmosphère était pourtant très différente.

ParallèlesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant