NO CONTROL ( Réécriture En Cours )

Chapitre 4

 Nous traversons un long couloir pour arriver dans une salle d'entraînement. La pièce est incroyablement grande, des baies vitrées donne sur une immense salle en contrebas où un bon nombre de cage de combat sont alignées à quelques mètres les unes des autres. Je suis le chef de gang à travers la salle d'entraînement en traînant la patte. Il y a beaucoup de monde qui s'active sur les machine de musculation et autres machines de tortures. Certains me dévisagent alors j'en profite pour les fusiller du regard. Je me sens malaise. Je n'aime pas cette endroit. Les gens sont peut-être comme moi ici mais ça ne me donne pas un sentiment d'appartenance pour autant. Je veux retourner chez moi. Chez ma grand-mère. Si elle savait que j'était ici elle me tuerai. Vraiment. Comme es ce que je fais pour toujours me trouver dans les problèmes moi ? C'est le karma. Ce doit être ça. Rayen s'arrête d'un seul coup et je manque de lui rentrer dedans. Il se tourne alors vers moi en hilare alors que je me poste bien loin de lui. Le jeune homme se tourne alors vers deux hommes qui parlent entre eux en buvant dans leurs bouteilles dos. Comme s'ils avaient sentis sa présence les deux se tournent en même temps vers lui. Leur musculature plutôt développé me fait aussitôt me sentir malaise. C'est quoi l'idée au juste ? La sueur froide coula dans mon dos me faisant frissonner. Rayen reprit la parole d'un ton autoritaire qui me plait moyennement. Les deux gars avancent aussitôt vers nous tout en me regardant d'un aire étrange.

- Je vous présente Nora, vous êtes responsable d'elle, s'il lui arrive quoi que ce soit je m'occuperait personnellement de vos cas, compris ?

Les tas de muscles hochent la tête dans une synchronisation parfaite alors que je ne quitte pas Rayen des yeux. Il veut que ces deux mecs me servent de gardes du corps ou doivent t'ils m'empêcher de tuer qui que ce soit ? La deuxième option devrait être la plus logique mais je doute que ce soit le cas. Le chef de gang se tourne alors vers moi avec un large sourire et me dit une petite révérence en tirant un coup sec sur son gant en cuir noir. 

- Si tu a le moindre soucis je suis là, Nora. Bonne après-midi, petite soeur.

Sur ce il disparaît dans une épaisse fumée blanche. Je recule un peu pour ne pas en inhaler et me trouve quand même entrain de tousser. Je porte alors mon bras à ma bouche pour éviter de trop respirer la fumée. Une fois la petite crise de toux passé je lève les yeux au ciel. "Petite soeur" qu'il dit, laisse moi rire. Ce type ne se sent même plus. On a tout les deux des pouvoirs mais on est pas potes pour autant ! Quel bouffon celui-là! Me tournant vers les deux hommes, je réalise qu'ils me egzrdent bêtement. Génial ! Je fais quoi maintenant ?

- Bon aller la petite ! ( finit par lancer le grand bruns ) On ne va pas rester là toute la journée, on te fait visiter.

Tirant une tête d'enterrement je les suis dans le couloir. Les couloirs sont grands et longs, s'entrecroisant de partout, un vrai labyrinthe d'où personne ne peut s'échapper. D'où je ne pourrai pas m'échapper pour le moment tout du moins. Pour le moment. Nous descendons des escaliers en béton avec de haute marches et je manque à plusieurs reprises de tomber, heureusement pour moi la rambarde m'est d'une grande aide. Nous arrivons alors dans la salle que j'avais repéré par la baie vitrée de la salle d'entraînement. Les cages de combats semblent beaucoup plus grandes que je ne l'imaginais. C'est vraiment impressionnant. Une foule dense qu'il n'y avait pas avant est regroupé autour d'une des cages. Les gens hurlent et saute pour arriver à voir ce qui se passe dans la cage, ce qui me rend anxieuse. Tu vas pas me dire qu'ils sont entrain de entretuer, si ? Oh, bordel ! Nous passons dans l'immense foule alors qu'un des gars est posté derrière moi pendant que je suis l'autre. Ils bousculent les gens loin de moi. Je me sens alors comme une petite roche qui se rend à au premier rang pour un concert alors que ses gardes du corps empêchent les fans de la toucher. Oui, je savais qu'au fond j'étais une star. Les gens hurlent et encouragent des combattants qui sont dans une cage en métal. Je m'arrête sidérée. Je rêve ou C' est bien… ? Je te fait plus vite que mes gardes du corps et passe à travers la foule en les abandonnant. J'entendis un des deux hommes se lancer à la poursuite. Vu la densité de la foule il ne me fallut pas beaucoup plus de temps pour les semer tout les deux. Je me rapproche alors de la cage des combattants et réalise que ce que je pensais avoir vu était bien réel.