Unfair (histoire à corriger)

Chapitre Dix | Sebastian

Lisez la nda à la fin, cela vous éclairera sur les deux derniers chapitres !

| SEBASTIAN |

Cela faisait au moins la troisième fois que je refusais de suivre mes amis en club de striptease mais d'après eux, ça m'aurait fait du bien après ma rupture avec Katherine, j'aurais aimé les croire mais à ce moment-là je n'étais pas réellement sûr de la raison de mon chagrin, si c'était elle ou une autre qui me manquait.

J'ai finis par accepté, les suivant jusqu'au meilleur club de la ville, d'un quartier pas si génial que ça mais il paraissant que l'ambiance était la meilleure et que les filles étaient vraiment canons. Il était déjà tard, ça nous permettait de ne pas nous faire voir, ma casquette enfoncée sur mon crâne, j'étais entré comme si ce n'était pas la première fois, observant la décoration dans les tons noirs et blancs. Je m'étais mordu la lèvre inférieure en observant de jolies jeunes femmes se trémousser avant que mon attention ne soit attiré sur l'une d'entre elles, j'entendis son nom de scène : « Lollipop » et comme un connard, ça m'avait fait rire. En apercevant son visage, quand elle quittait la scène, mon cœur a manqué un battement, j'ai essayé de me faufiler à travers la foule pour aller la voir mais c'était trop tard, j'avais perdu sa trace. Quand j'ai essayé d'accéder aux loges des filles, je fus refusé malgré une liasse de billet alors la première chose que je fis fut de sortir pour l'attendre. Mais elle n'est jamais sortis, je l'avais loupé. Dans un espoir de la retrouvé, je me suis adressé à une grande brune qui affichait une mine inquiète et déconfite. Par chance, elle connaissait Silver, elle n'a pas dit pourquoi elle s'était enfuit en courant mais ça avait suffis pour me faire comprendre qu'elle était au plus bas.

Une fois l'adresse récupérée, j'étais vite remonté à bord de ma voiture, me fichant bien de griller des feux et des priorités, j'étais mort de peur, trop inquiet et déjà rongé par le regret. Des sueurs froides me coulaient dans le dos tandis que j'empêchais mes mains de trembler.

Une fois devant son immeuble, je suis entré à l'intérieur, faisant vite pour arriver devant sa porte.

J'ai frénétiquement toqué pendant des minutes à sa porte en l'appelant mais elle ne comptait pas m'ouvrir... Alors paniqué, j'ai réfléchi et je me suis dis qu'elle avait bien caché un double de clé quelque part, c'était tellement son genre et j'avais raison, elle les avait enfuit dans le pot de l'arbuste à droite de la porte.

Une fois dans son appartement, assez petit et vulgaire, j'ai cherché partout sauf dans une pièce. Je n'y avais pas pensé, ça ne m'avait pas sauté aux yeux. Quand j'ai poussé la porte de la salle de bain, je l'ai vu, l'air paisible et endormis dans la baignoire sauf que l'eau lui arrivait au menton, qu'elle adoptait une position probablement désagréable mais la couleur sang de l'eau me frappa. J'ai hurlé, ça ne pouvait pas être possible ! Je l'ai sorti de l'eau, la posant au sol avant de vérifier son pouls mais il n'était plus qu'un vague sourire tous comme ses yeux marrons brillant de malice et son sourire étincelants. J'ai essayé de la réanimer en lui faisant un massage cardiaque, me penchant au-dessus de son corps, me tachant de son sang puis... J'ai réalisé.

J'ai réalisé qu'elle était partis sans dire au revoir à qui que ce soit.

Je suis resté de longues minutes penché au-dessus de son enveloppe corporelle, pleurant, en lui demandant de revenir comme le ferait un enfant mais c'était trop tard...

Plus tôt, je parlais d'immense remords, et c'est le cas. Peut-être que si je ne l'avais pas chassé de chez moi après qu'elle m'ait avoué ses sentiments, elle serait encore en vie, j'aurais pu faire quelque chose et je me serais rendu compte à quel point je tenais à elle. A quel point je l'aime mais c'est trop tard.