Chapitre 17

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C'est un réel trou noir quand je reprend conscience. J'ai l'impression de m'être évanouie. J'ouvre difficilement les yeux. J'ai des douleurs partout. J'observe autour de moi... et je constate que ce lieu m'est inconnu. Où suis-je ?

Une prise de panique s'empare de moi. Je me lève d'un bond! Qu'est ce que je fais là. Je suis dans une pièce comportant une vieille table au milieu de la pièce. Un lavabo et toilette assez crasseux. Je cours vers la porte en manquant de tomber, mais elle est fermée à clef. Mon corps entier se met à trembler, je me laisse glisser sur le sol, des larmes coulent sur mon visage. Ça doit être un cauchemar, une blague, ils vont pas tarder à venir me récupérer pour m'annoncer que c'est une caméra cachée. Je m'accorde un petit repos en espérant que l'heure , les minutes, les secondes passent plus vites.

Sept heures plus tard...

Je me sens soulevée. J'ouvre alors rapidement mes yeux! Un homme se tient en face de moi. Assez âgé mais tout de même bien conservé. Il me scrute, m'observe. Son regard est pénétrant, intimidant. Je suis tout de même soutenue par deux hommes . Je prend alors mon courage à deux mains. Qui est ce monsieur. Que me veut-il ?

- Qu'ai je fais pour mériter cela ?

L'homme me regarde sans me répondre.

Il me regarde me débattre, m'agiter comme une asperge face à ses deux monsieur muscles qui me tiennent .

- Je ne vous connais pas ! Que me voulez vous ? De l'argent ?  Vous comptez  faire quoi de moi ? Me tuer ? Et je vous préviens fortement ! Plutôt mourir la tout de suite que de finir prostituée pour des russes ou autre.

Je suis en panique . Je débite tout ce qui me passe par la tête. Faut dire qu'avec tout les films et séries policières que j'ai regardé je m'attend à tout et à n'importe quoi. Je me sens comme dans Taken. Pourtant je n'ai pas si peur.

" -Je dois dire que je suis assez impressionné. " Finit il par lâcher .

- Vous avez l'air de ne pas avoir peur de qui vous avez en face de vous. Vous êtes coriace. Et ne marchez pas vos mots.

- Ça vous amuse de kidnapper des gens juste comme ça pour le plaisir ? Est ce pour assouvir un désir profond refoulé ?

- Mon fils vous a bien choisi vous! Vous ne manquez pas de cran.

Prise d'un étonnement je bugue sur place.

- Pardon ? Votre Fils ?

- Oui , ETHAN ! Vous êtes la petite amie de mon fils.

Alors moi j'ai le chic pour me retrouver avec des fils de mafieux.

- c'est courant chez vous de kidnapper les copines de votre fils ?

- Non. Et ce n'est pas un kidnapping, tu vas juste m'être d'une grande utilité.

Qu'est ce qu'il mijote celui.

- Quand mon père l'apprendra, vou...

- Ton père n'en apprendra rien, tu seras relâchée à la fin de cet entretien comme si cela n'avait jamais existé. Tu vas juste me rendre en petit service.

- Je ne veux nullement être mêler à vos affaires de mafieux. C'est clair ?

- Je suis pour la justice, les traditions et la discipline. Je vous laisse faire alors un autoportrait de moi.

D'un lève de doigt il ordonne à ses deux musclors de me relâcher. Ce qu'ils font dans l'immédiat.

- Voyez vous jeune fille. Chez les Booker nous avons toujours été des meneurs. Nous l'avons toujours été. Et cela continuera

- Et donc ? En quoi cela me concerne ? Vous souhaitez que j'arrête de voir votre fils parce Qu'il est certainement destiné à mieux ?

- Ne soyez pas Sotte jeune enfant.

- Alors venez en au faits! Qu'attendez vous de Moi ?

- J'attend de vous que vous corrompez mon fils afin qu'il change d'avis sur ma succession .

- Êtes vous malades ? Vous n'allez tout de même pas croire que je vais dissuader votre fils de faire quelque qu'il aime pour quelque chose que vous lui imposez.

- Jeune fille bien sur que si je le crois. Et vous le ferez. Car je veillerai à ce que vous exécutez votre tâche. Cet entretien est term iné pour aujourd'hui.

- De quel entretien parlez vous ? Je ne me rappelle pas avoir été consentante pour une réunion.

-Gardez votre salive mademoiselle vous en aurez besoin pour mon fils. Et bien sûr Si vous parlez de cela à mon fils je saurais vous trouvez . Et cette fois ci je serais moins concilient.

Puis il s'en va. Mais quel $}£#+|£~{^%** je me contient de devenir vulgaire face à mon beau père . Dans quoi je me suis encore fourrée.
D'un coup je vois noir, ma tête est recouverte par un sac et je me sens portée .

Je sens de l'air, on me pousse dans une voiture, corps percute violemment dans le coffre.

Je sens le véhicule démarrer.

ÉBÈNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant