Prologue

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                                                                                  Un jour de pluie.

Je vais à mon arrêt de bus alors qu'il fait encore nuit, écouteurs aux oreilles. Je marche, trempé par cette pluie interminable et approche de l'abris. Je regarde ma montre il est "6h50". Je scrute l'horizon pour voir si les lumières de mon bus m'apparaissent au loin.

Rien. Enfin presque "rien". Une ombre vient en ma direction. Je n'y prêtais pas plus attention que ça. Mais plus elle approchait, plus je pouvais discerner les traits de cette personne.

Une fille aux long cheveux noir, tout de noir vêtu elle aussi. elle doit mesurer un mètre soixante-cinq. Des yeux bleus, bleu caraïbe. Peu de maquillage, enfin pas suffisamment pour que cela se remarque vraiment, et un visage fin.

Je n'arrive pas à défaire mon regard de cette ombre qui me semble irréel. Alors qu'elle arrive et se met à l'abris, je peux lire sur son visage une expression. Un sentiment, celui du dégoût pour cette pluie chaude et désagréable. Il faut dire que cette humidité et cette pluie me donnais l'impression de pourrir.

D'un seul coup, son regard croisa le mien et j'eu l'impression d'être transpercé. Je sentis que mes joues devenaient rouge. Je "lâcha" un sourire remplit de gêne, tandis qu'elle me renvoya un sourire chaleureux et amical. Je ne sentis aucun mépris dans son regard et sourire.

Le bus arriva en trombe et ouvra ses portes. Tel le gentleman que je suis. Je laissa passer la fille aux yeux caraïbes. Ceci n'aurait pas été une erreur, si le bus n'était pas plein à craquer. J'avançais un peu déçu du peu de place et mal à l'aise d'être le seul debout. J'avais l'impression que tout le monde me regardait, l'impression d'être la bête de foire, et d'être un spectacle.

Un de mes bras fut tiré. Je me tournais pour voir qui me tenait, je vis de nouveau cette fille tout de noir vêtu. Au moment où je l'avais réalisé, le bus se remit en route et je manquais de tomber. Je devenais de plus en plus rouge et m'empressais de m'asseoir à côté de cette "ombre". Je lui fit un sourire de remerciement qu'elle me renvoya.

Alors que le bus roulait de plus en plus vite, mon téléphone débloqua et mes écouteurs se mirent à me hurler dans les oreilles ! Je sursautais et la fit rire, cependant elle me regarda troublée. Je lui montrais mon téléphone et la musique que j'écoutais. Elle sortit son téléphone à son tour et me le montra, je remarquais qu'elle écoutait la même chanson que moi. Nous nous sourîmes de ce hasard.

C'est alors que commença la conversation. Nous parlions de cette chanson et du groupe. Je remarquais qu'elle avait une voix assez particulière. Je ne posais pas de question en rapport avec sa voix, mais elle me dit d'elle même "J'adore tellement chanter que j'ai façonné ma voix au rythme des batteries, des basses et des riffs de guitares électrique."

Je ne pu contrôler les mots suivants : "Chanterais-tu pour la plus pure des musiques ? La plus singulière ? La plus enivrante ? La plus entraînante des musiques ?" Je marqua une pause et fini par "Chanterais-tu du métal ?" La seul réponse que je pu avoir fut le signe des cornes. Une réponse plus que suffisante.

Arrivée devant l'établissement scolaire, nous sortîmes tous du bus. Elle me prit le par le bras et me tira à ses côtés et me dit "Our brothers are everywhere !" Pour moi j'avais juste l'impression que tout le monde me regardait. Plus on avançait, plus je sentais que des regards se posaient sur moi. Et plus ça allait, et moins j'allais bien.

Nous arrivions devant une porte et la chanteuse me dit "We're warriors..." Inconsciemment je termina sa phrase par "Warriors of the world." Et la porte s'ouvrit sous ces mots.

Je venais vraiment de comprendre ce qu'il se passait et dis à voix haute en rentrant

"Brothers of Metal !"


(Ndl : Voici le prologue d'une histoire que j'ai écris il y'a près de deux ans j'espère qu'elle vous plaira et que vous prendrez plaisir à la lire tout comme je prends plaisir à la mettre finalement en ligne. Je ne sais pas encore si je prends un rythme hebdomadaire ou journalier pour poser les différentes parties de cette histoire, car il faut le préciser elle n'est pas finie et un peu mise de côté)

Plus que de la musique, un échappatoire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant