Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]

❝ 61- SKYLAR ❞

Twenty One Pilots - Heathens.
“ Tu ne sauras jamais quel psychopathe est assis à côté de toi
Tu ne ne sauras jamais quel meurtrier est assis à côté de toi
Tu te diras "Comment ai-je atterri là, assis à côté de toi ?"
Mais après tout ce que j'ai dit, s'il te plaît n'oublie pas ”
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— Pourquoi tu as acceptée ?!

Les cris incessants de Taylor bourdonnent dans mes oreilles.

Je me positionne contre le bureau et abaisse mes iris vers le sol.

J'ai perdu.

Ce mot sonne tellement faux dans ma tête, je n'ai jamais rien perdu de ma vie. Même quand j'étais petite je gagnais toujours.

Les bonnes choses ont une fin, Skylar.

— Tu aurais pu te faire tuer, merde ! T'es pas bien dans ta tête ? Rajoute-t-il en tapant dans la chaise sur la gauche. Répond, bordel !

Je n'émets aucun son, à part un couinement de douleur lorsque malencontreusement dans un réflexe je me frotte le visage avec la paume de ma main.

Son visage se radoucit et il vient attraper à nouveau la trousse de secours posé sur le bureau près de mon corps.

Je me mets à fixer ses mains prenant délicatement un coton pour venir l'imbiber d'alcool et me le tamponner sur ma blessure s'étant remise à saigner.

Dès qu'il m'a ramené dans la loge, il m'a de suite soignée sans même que je puisse protester.

En même temps qu'aurais-je pus faire ? Je suis à moitié dans les vapes, et j'ai des courbatures de tous les côtés. Sans compter mon mal de crâne, j'ai l'impression qu'un camion m'est passé sur la tête ou plutôt ici en l'occurrence un tas de muscle.

— Tu aurais dû répliquer, me sermonne-t-il en me regardant droit dans les yeux.

J'ai envie de détourner les yeux, mais quelque chose m'en empêche. Ça fait longtemps qu'il ne m'avait pas regardé aussi profondément, comme pour m'analyser.

J'aurais dû répliquer c'est bien vrai, mais il m'a bloqué, il m'a décontenancé par ses propos tellement incohérents.

— J'ai compris j'aurais dû me battre, j'aimerais bien que tu arrêtes de me le répéter, dis-je à voix basse.

J'en ai vraiment marre de l'entendre me faire ses remontrances, j'ai bien compris que j'avais perdu.

Maintenant, qu'il me lâche avec ses remontrances à dix francs, je ne suis pas une gamine je n'ai pas besoin qu'on me dicte quoi faire. Sa main vient taper le bois de la table qui me fait sursauter de surprise.

— Tu n'es pas une gamine, vraiment ? S'énerve-t-il.

J'ai pensé à voix haute, merde. Et le revoilà partie dans une de ses crises d'hystérie passagères.