One Republic - Start Again
“ Je me shootais
Pour sortir du cadre, dans lequel je suis
Je tirais sur les rênes
Ras le bol de la routine
Je le jure, je voulais qu'un drame arrive
Et l'accompagner d'une bouteille de gin ”
_____
___________— Évite de finir shooter ce soir, m'interpelle Sean en attrapant mon join présent dans ma bouche.
Sean m'harcéle pour pas que je fume, pourtant à la minute même où il a mon join entre ses mains, il le glisse entre ses lèvres. Non mais vraiment, ce gars est un débile profond.
Je ne fais aucune remarque car je sais très bien qu'il serait capable de me balancer n'importe quoi pour se justifier. Il n'aime pas quand je fais des conneries mais en attendant lui, il en fait tout autant que moi.
Sean n'est pas toujours le gentil meilleur ami parfait, que tout le monde pense saint jusqu'à la moelle.
Je bouge inconfortablement sur les petits gradins du stade, serré entre la foule de personne autour de nous. J'ai envie de leur foutre des coups de coudes, mais je me retiens difficilement.
Mon soi-disant meilleur pote à réussis à me traîner à un match de football, sachant pertinemment que je n'aime pas ça. J'aime juste quand les mecs en viennent à se taper sur la gueule, là c'est beau à voir.
Je regarde ma cigarette que je fume sans vergogne, certaines personnes me regardent mal face à la fumée, mais, franchement, c'est pas mon problème. Je n'ai pas vu de panneau "interdiction de fumé" dans les environs, alors ils ont intérêt à pas me faire chier, ou je leur écrase ma cigarette en pleine face.
En réalité, je suis encore en colère contre la brûnette, elle a vraiment osé me balancer de l'eau en pleine gueule ? Bon, c'était pas cool qu'elle finisse par se faire renvoyer aussi, mais ça m'a amusé personellement. C'était drôle de voir sa tête se décomposer face au vieux du bahut. Même hilarant je dois bien avouer, j'avais jamais vu une fille changer d'humeur aussi rapidement, le plus marrant c'est quand il lui a cloué le bec à la fin, un vrai coup de maître, elle n'a plus eu le culot de rajouter quelque-chose. D'accord, je suis un crétin, connard, égoïste, tout ce que vous voulez, et je l'assume à fond, mais cette scène n'avait pas de prix, tellement je me suis marré intérieurement.
— C'est pas le mec à Maya ? Grogne Sean en suivant un pochtron du lycée du regard.
Je jette un coup d'oeil car je crois que dans le cas contraire Sean ne me lâchera pas la grappe.
— Oui, c'est lui. (Je le regarde plus attentivement) Enfin, l'ex de Maya, réctifié-je.
Sean fait des va et vien avec ses iris entre lui et moi.
— Comment ça ex à Maya ?
— Bah oui, tu sais quand deux personnes baisent plus ensemble, rajouté-je en expirant ma fumée de cigarette.
Certes, ma définition d'ex est un peu cru, mais pour moi, c'est ça. Faut pas chercher compliquer quand on peut voir simple.
Sean balance le join qu'il avait dans la bouche, et je grimace. Il vient de gâcher un join, ou j'ai mal vu ? Je préfère croire que c'était mon imagination.
— Ça va, je suis pas débile non plus. Comment tu sais ça ?
— Parce que il est entrain d'embrasser une meuf qui n'est pas Maya, et que j'ai entendu des rumeurs ce matin vite fait.
— Et tu me le dis que maintenant ?
— C'était pas important, arrête de me bassiner avec elle. Tu sais qu'elle en a rien à foutre de toi.
L'équipe rouge sur le terrain vient de marquer un but, les gradins se soulèvent d'un seul coup, et je me retrouve encore plus serré qu'avant.
Putain, empêchez-moi de commettre des meurtres.
Déjà ce matin, Taylor ne m'en à pas laissé le temps, elle a disparue dans une voiture Orange Flashy, que je n'ai jamais vu dans le coin.
Alors là, il ne faut pas trop me chauffer.
— En parlant de nouvelle, j'ai vu ton frère ce matin.
Je fixe Sean, incrédule. Comment ça mon frère ? Depuis quand il est revenu lui ? Il était pas censé réapparaître avant un an.
— Quoi ? Dis-je en haussant la voix alors que la femme à côté de moi hurle à plein poumon.
— Il…pas…du…lycée..
Je ne comprends que la moitié de sa phrase car la vieille ne veut pas se la fermer.
— Vous pouvez calmer vos hormones ? Y'en à qui parle.
La femme m'adresse une grimace de dégoût, ou de choc j'en sais rien, elle se lève, prend ses affaires, et part un étage plus bas.
Bon débarras.
— Répète, maintenant que l'autre gueularde est partit.
La femme comme par magie entend ce que je viens de dire et m'abandonne un regard méchant, waw, j'en tremble de peur.
— Je l'ai vu pas loin du lycée, tu crois qu'il va essayer de terminer son année ? M'interroge-t-il.
— J'espère pas, je tiens pas à l'avoir dans les pâtes, affirmé-je haineusement.
Mon frère et moi, c'est une longue histoire de haine. Il ne m'aime pas, je ne l'aime pas. Ça s'arrête là, c'est simple je peux pas encadrer sa tête, et dire qu'on vient du même géniteur c'est aberrant, j'en souhaiterais même qu'on me dise qu'un jour que c'est n'est pas mon vrai frère. Ce serait un soulagement. Et je pense que pour lui également.
— Eh tête de con, allez baiser ailleurs y'a des gens qui sont là pour regarder un match, pas pour voir à poil ! Hurle Sean envers Christian qui se fait quasiment sa copine sur les gradins.
Un rire me prend à la gorge, quand Christian tourne la tête vers Sean et pâlit d'un seul coup, comme s'il venait de voir un fantôme. J'avoue que Sean, peut faire peur à voir. Mais là, je crois juste qu'il rage parce que Christian a pu avoir Maya, et qu'il n'a clairement pas l'air de regretter de ne plus être avec elle.
En baissant la tête, Christian regarde le sol intimidé, attrape la fille qu'il tenait en plein roulage de pelle sur ses jambes, et s'éloigne des gradins.
— Sérieux, Sean ? Lui demandé-je, plus que mort de rire.
Bizarrement, la soirée est devenu d'un coup beaucoup plus drôle.
— C'est pas ma faute, sa tête de riche me pète les couilles.
— Monsieur s'énerve, on échange les rôles à ce que je vois, sourié-je fier de voir qu'il n'est pas si différent de moi que ça.
Certes, nous ne sommes pas pareils, mais en attendant, il est celui qui me ressemble le plus parmi tout les gens que j'ai pu côtoyer.
La fin du match sonne bientôt, et mon regard se retrouve attirer par deux chevelure brûne qui se proménent entre les gradins, que Sean ne manque pas de voir apparaître lui aussi.
— Ohoh.. ça promet d'être intéressant.
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Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]
Novela JuvenilAnciennement "Boxer Without Limits" Tome 1 : Brothers Without Limits. Tome 2 : Brothers Losing Control. Elle était la douceur, Il était la brutalité. Elle était le jour, Il était la nuit. Elle était le vent, Il était la tempête. Lui : Taylor Mile...