Brothers Without Limits. ( Terminé ) [ EN RÉÉCRITURE ]

❝ 62- SKYLAR ❞

Bruno Mars, Justin Timberlake - Mirror
“ Regarde-moi quand je te parle, 
Tu me regardes mais je vois à travers toi 
Je vois le sang dans tes yeux, 
Je vois de l'amour déguisé 
Je vois de la douleur dans ta fierté, 
Je vois que tu n’es pas satisfait, 
Et je ne vois personne d’autre ”
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Je ne les regarde pas, depuis que je leur ai dit ça, leurs regards me pèsent.

Entre Taylor, paumé, à qui je ne me suis confiée qu'une fois, et Cole la personne à qui je me confie depuis que je suis ici.

Je ressens un malaise par rapport à Taylor, je pense qu'il pourrait comprendre les raisons pour lesquelles je ne me suis jamais confiée à lui.

— Bon, on peut m'expliquer ? Depuis que je suis ici je ne comprends plus rien. Tu connais Slone, depuis quand et comment ? Et puis c'est quoi cette putain d'histoire avec ton frère ?! S'exclame-t-il fortement.

Cole se tend près de moi.

Je me masse les tempes, j'ai toujours mal à la tête mais là c'est encore pire.

Je ne m'attendais pas à ce qu'il s'énerve à ce point, mais c'est plutôt compréhensible.

Je vois qu'il commence à s'impatienter en découvrant les veines sur ses bras ressortir bien plus que d'habitude.

— Oui, elle connaît Slone, répond une voix derrière Taylor qui ricane.

Ce n'est pas moi qui vient de parler, c'est bien pire que ça.

Pourquoi doit-elle toujours venir foutre la merde cette salope ?

Taylor se retourne face à Mia et j'entends Cole ruminer des insultes.

— Elle le connaît même très bien, très intimement.

Mes dents se contractent les unes contre les autres.

J'ai envie de lui arracher sa langue de vipère.

Elle dit ça avec tellement d'amusement que j'adorerais lui cracher à la gueule.

Je n'avais jamais dit ça à Cole, mais étrangement son expression ne change pas.

Taylor reste silencieux un peu trop longtemps à mon goût.

J'imaginais qu'il se mettrait à partir, mais la seule et unique chose qu'il fait c'est se retourner vers moi les sourcils froncés de colère.

Quand il comprend mon malaise il décide de m'exposer clairement ce qu'il pense sans même que je le devine :

— T'étais la pute de Slone ? Murmure-t-il rageusement.

Des mots blessants, encore.