[KnB] Quand Une Fleur Blanche Cache Du Noir

Chapitre 19 La fin ?

Coucou 😄
Voici un nouveau chapitre 😊
Bonne lecture

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le corps fut frappé par le marteau. Une douleur sourde s'empara de la personne. C'est son genou qui avait été la cible, certainement pour prolonger le plaisir... Et malgré tout ça, elle ne ressentait que du soulagement. En la frappant elle, l'autre qu'elle aimait n'avait pas à souffrir. Tant qu'il s'acharnait sur son corps il l'oublierait . Soudain une voix rauque brisa toute cette agitation.

-La dernière fois ne t'avait pas suffit ? Tu pensais que j'avais mal fait mon travail ? Tu voulais que je recommence ?

PDV Seijūrō

Je hurlais.  Ce n'etait pas possible. Pourquoi ? Pourquoi le poison n'avait pas fait effet ? Pourquoi avait elle put bouger et se jeter dans sa direction pour prendre le coup à ma place ? Je sentis l'adrénaline monter en moi alors que cet... homme (si on peut appeler ça ainsi ...) se préparait à frapper sa propre fille une nouvelle fois. Jamais je n'avais été aussi content d'avoir pratiqué des arts marciaux. Mais je savais pertinemment que si j'avais dévié son coup cette fois, ce n'était que grâce à l'effet de surprise.

PDV inconnu

Nous venions d'être appelés, à priori un témoin avait vu l'ennemi public numéro un du Japon sur un petit terrain de basket de Kyoto. Après vérification sur les caméras de surveillance de la ville, la véracité de cette information avait été prouvée. Des dizaines de membres des forces spéciales venaient d'être déployées. J'avais la cible en visuel. J'espèrais que nous aurions bientôt l'autorisation d'agir. Une jeune fille venait de s'interposer entre Kokoro et Akashi - san.

PDV Lys

Une douleur sourde m'avait envahie mais j'étais quand même fière d'avoir pu agir. Soudain des coups de feu retentirent. Une voix criait dans un haut parleur mais j'étais incapable de comprendre ses paroles. J'avais perdu trop de sang. Je perçus beaucoup d'agitation autour de moi. Puis tout devînt noir, je n'arrivais plus à lutter contre ce lieu attirant et  sans douleur.

~ Élipse ~

Au début seulement des sensations me vinrent. Doux, chaud, mou. Soudain les événements précédents me revinrent à l'esprit. Que c'était-il passé ?  Étais-je morte ? J'ouvris les yeux d'un coup. La lumière m'aveugla. Tout etait blanc. La panique monta en moi. J'essayais de me lever. Je me débattais. Soudain deux mains puissantes me plaquèrent sur le matelas et une voix retentit.

- Calme toi Lysa /je rappelle ça ce prononce lyssa/ Tout va bien c'est fini.

L'image devant moi devient de plus en plus net. La première chose que je distinguais fut des cheveux rouges... ceux de Seijūrō.

- On est mort ? fut ma première pensée que je pus extérioriser.

Mon vis à vis sourit et me répondit d'une voix la calme plus que je le lui avait jamais entendu.

-Non. Nous sommes bel et bien vivant. Après que tu te sois évanouie les forces spéciales sont arrivés. L'un d'eux a tiré dans le bras de Kokoro et ils ont put l'arrêter. Son procès aura lieu la semaine prochaine.

J'étais soulagée. Tout était fini. Enfin.  Je décidai donc de me lever mais les mains, toujours posés sur mes épaules, me retirent.

- Laisse moi me lever !

-Même pas en rêve. Je te rappelle que tu t'es prise un marteau sur le genoux. Et même si les médecins ont fais des merveilles, tu ne vas pas pouvoir marcher avant un moment. De plus, tu es bien trop fatiguée pour faire quoi que ce soit. Tu resteras donc ici jusqu'à ce que j'en ai décidé autrement.

Il ne me laissa pas le temps de répliquer quoi que ce soit et partit.

...

Cela faisait maintenant deux semaines que j'étais dans mon lit, mais aujourd'hui les choses allaient changer. En effet le médecin venait de partir en m'annonçant que je pouvais désormais me déplacer avec des béquilles. Seijūrō m'avait bien sûr interdit de m'en servir, mais Louis, qui venait me voir tous les jours (c'est un bon "grand frère " ;-)), m'en avait apporté. J'attends donc que Seijūrō sorte de la demeure pour commencer à sortir du lit. Je n'avais pas vraiment la technique au début mais je m'en sortais plutôt pas mal après quelques essais. Pour commencer je restai à l'étage. La salle de bain fut mon premier arrêt, puis la salle de musique. Que ça fait du bien de sortir du lit. Soudain la porte d'entrée se fit entendre. Mince, si le fils de mon hôte me voyait debout, j'allais me faire engueuler copieusement. Je me précipitai donc dans ma chambre (bas oui à force c'était devenu la mienne ) tout en évitant une chute de justesse, balançai mes béquilles sous le lit et me recouchai. Quelque secondes plus tard ma chambre s'ouvrit. Ouf je l'avais échappé belle.

-M'aurais tu désobéi ?

Bon en fait pas tant que ça... allez Lys ment correctement.

- Non même si ce n'etait pas l'envi qui m'ais manquée.

Je vis bien qu'il n'était pas convaincu mais (et heureusement pour moi ) il n'avait pas de preuve. Nous discutâmes un peu puis un domestique nous apporta à manger. Il avait pris l'habitude de dîner avec moi, dans ma chambre, puisque je n'avais pas le droit de me déplacer.

PDV Seijūrō

En entrant dans la pièce tout à l'heure je fut persuadé qu'elle s'était déplacée. La question étant comment ? Et la réponse me vint rapidement : Louis. Il faudra que j'ai une sérieuse discutions avec lui. Après le repas je décidai donc de prendre mon téléphone et de l'appeler.

- Pourquoi ? (Les politesse n'étaient pas de mise )

- Pourquoi quoi ? Me répondit-il surpris.

-Pourquoi tu lui as donner un moyen de se déplacer. Elle doit se reposer ! Declarais-je d'un ton coléreux.

- Calmos. Elle fait ce qu'elle veut. Tu pourras jamais la retenir chez toi comme une priso...

Je coupai la communication. Quel imbécile ! 

Le lendemain je partis à une réunion avec mon père. Réunion qui s'éternisa... Quand enfin je fut rentré quelle ne fut pas ma surprise de trouver la chambre de Lysaki vide. Après une rapide vérification, elle n'était pas dans la maison. Mais merde, où était-elle allée? Bien sûr madame n'avais pas pris son téléphone... J'appelai Louis puis les autres membres de la Génération miracle. Personne ne l'avait vu. Pourvu que rien ne lui sois arrivé.

............................................................

Tada 😄
Alors ça vous a plut ?
Merci de m'avoir lu 😊
A mercredi prochain.