[KnB] Quand Une Fleur Blanche Cache Du Noir

Chapitre 21 Bac de français

Coucou 😄
Voici un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira 😁

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PDV Lys 

Cela faisait maintenant deux semaines que Seijūrō était des plus froid avec moi. Certe il apprenait avec moi, mais c'était plus pour me surveiller qu'autre chose. Le docteur était passé, mais au lieu de me dire son "verdict ", il venait de sortir avec le jeune héritier. Comme si je n'étais pas là principale concernée!
Plus de 30 minutes plus tard, le jeune homme entra, toujours avec son expression si neutre qu'elle en devait presque inquiétante.

- À partir de demain une professeur de français viendra t'aider à réviser.  Dans une semaine tu passeras ton bac de français à Rakuzan car c'est la seul manière que le bac japonais soit valable en France également /j'invente complètement /. Ensuite quand tu auras fini cette épreuve,  tu retourneras au lycée avec moi. Pas besoin de te préciser que nous avons changé de classe et que nous sommes désormais en dernière année. Sur ce, je te laisse j'ai des affaires à régler.

Puis il sorti sans attendre une quelconque réponse de ma part. Plusieurs émotions me traversèrent. Tout d'abord le stress et la peur. Mon bac de français dans une semaine ? Il voulait vraiment que je fasse deux ans en une semaine ? Ensuite venait la joie. Enfin j'allais pouvoir retourner au lycée et reprendre mes fonctions de présidente. Certe Louis c'était occupé des élèves pendant mon absence mais quand même! En plus cette information était synonyme de liberté. La surprise. Seijūrō avait accepté de me laisser sortir. Je ne sais pas ce que lui avait dit le médecin (et ne le saurais sans doute jamais d'ailleurs ) mais ça lui avait fait de l'effet. Et enfin un peu d'appréhension pour mon changement de classe.

~Élipse d'une semaine ~

Et point. Je jetais un dernier regard à l'horloge mural de la salle de classe. J'avais fini mon épreuve de français écrite en très exactement 3 heures 48 minutes. Il était désormais 18h28 et, l'épreuve oral ayant eu lieu le matin même, je pouvais dire haut et fort que :

- J'AI FINI MON BAC DE FRANÇAIS

Un soulagement immense m'avait envahie. Je pensais m'en être pas trop mal sorti et étais plutôt fière de moi. J'avais rendu ma copie et étais en train de faire une petite danse de la victoire dans les couloirs (ne critiquez pas ) quand une voix se fit entendre.

-Escuser moi. Êtes vous Lysaki Kokoro - sama ? 

Que me voulait - il donc ?

- Oui pourquoi ?

-Akashi - sama m'a désigné pour venir vous chercher.

Il commença à marcher vers la sortie et je le suivis. Vous allez me demander pourquoi ? Car de un : il ne peut pas être un imposteur, les Akashi sont bien trop craint pour qu'on les utilise ainsi. Et de deux : comme je venais de le dire, ils sont craints, et même si je n'avais pas l'intention de me laisser faire, je tenais à la vie. À l'entrée du lycée m'attendais une magnifique limousine noire. Le majordome de tout à l'heure me tenait la porte et je me précipitai à l'intérieur pour ne pas le laisser comme ça plus longtemps. Je ne comprenais pas pourquoi Seijūrō,  où son père d'ailleurs,  avait déployé autant de moyen pour me ramener chez... Non en fait, en y regardant bien, la voiture n'allait pas en direction de la demeure de la famille. Et alors que j'allais questionner mon chauffeur sur notre destination, nous nous arrêtâmes. Il descendit de la voiture et vint m'ouvrir. Je sortis. Que devais -je bien faire ? Il dut voir mon hésitation car il déclara :

-  Akashi - sama  vous a convié à une fête et vous a commandé une tenu. Vous  êtes ici pour vous préparer.

J'entrai donc dans la boutique qui, soit dit en passant, était grandiose, décorée avec goût et très luxueuse. C'est une jeune femme d'environ 25 ans qui s'occupa de moi. Elle m'emmena tout d'abord dans l'arrière boutique. Elle me fit essayer une robe bleu marine qui était magnifique, les manches étaient taillées dans un fin tissu qui descendais jusqu'à mes avant bras, le col était ornée de petite pierre blanche et elle tombait délicatement sur le sol. Après avoir vérifié qu'elle m'allait "parfaitement", elle me demanda d'essayer des chaussures à talon de la même couleur que ma tenu. Elles m'allaient parfaitement. Enfin on me fit assoire sur un fauteuil et on commença à me coiffer et à me maquiller.

~Élipse ~

Le chauffeur m'avais déposée devant une grande demeure blanche de style contemporain. J'étendais du bruit à l'intérieur mais personne n'était dehors pour m'accueillir. J'hésitai un long moment avant de me décider à m'avancer vers la porte. J'ouvris celle ci. Au début je ne reconnus personne et je commençais sérieusement à paniquer. Quand soudain quelqu'un me tira par le bras. Par un simple réflexe, je mis une claque à la pauvre personne qui ne sembla d'ailleurs pas des plus content... Le semblant de sourire qu'il possédait avant s'envola et fut remplacé par son habituel aura d'empereur absolu. Heureusement pour moi personne n'avait remarqué cette "altercation ".

- Viens ça va bientôt être à toi.

La voix du rougeâtre me tira de mes observations. Mais attendez... être à moi pourquoi ?! Il n'avait pas lâché mon bras et me traînait vers la scène. Je me rendis alors compte que le père d'Akashi était en plein discours. En y prêtant un peu plus attention, je pus comprendre que celui-ci portait sur son entreprise. Il parlait aussi d'un renouveau. Je n'eus pas le temps d'en savoir plus. En effet nous venions d'arriver aux escaliers qui permettaient de monter sur l'estrade. Je pus enfin, et à mes dépend, comprendre la raison de ma présence.

- Comme je vous l'ai promis voici les deux futurs dirigeants des deux entreprises les plus importantes du Japon.

Alors que nous montions rejoindre l'adulte,  j'en profitai pour demander exactement ce que Seijūrō et son père attendaient de moi.

- Que tu montres ta volonté à reprendre Kokoro compagnie et ainsi que celle de travailler avec Akashi industri.

OK... donc ils voulaient que j'improvise un discourt là comme ça. C'est  fatidique, ils sont complètement fou (ou stupide ça reste a voir). Le président de Rakuzan commença son speech. Il faut avouer qu'il avait une grande aisance à l'oral. C'était un bon, voir même très  bon, orateur. Toute l'assemblée était comme hypnotisée par ses paroles. Enfin il fini sont discours (beaucoup trop tôt à mon goût ). C'était donc à mon tour de déclamer mon discours. Malgré le fait que j'avais eu un peu de temps pour réfléchir, je ne savais toujours pas vraiment ce que j'allais dire. Je m'avançais vers le petit pupitre, regardais mon auditoire. Allez courage Lysa !

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Tada ! Alors qu'en avez - vous pensé ?
Merci de m'avoir lu 😄
À mercredi prochain 😘