L'amour vampire

Le début

- Bien, tu l'auras voulu. Mais je ne suis pas sûr de devoir te dire que le stricte minimum...Tu as le droit de savoir. Tu as le droit de connaître une des raisons de notre arrivée. Tu as le droit...

Ray arriva dans la salle et s'assit à côté de moi. 

- Tu allais t'apprêter à dire quoi, Jay? fit-il, sérieux. 

Je me mordis la lèvre, puis reprit confiance en moi. 

- Je disais que notre chère sœur devait savoir à tort et à travers l'histoire de cette Pierre Bleue. 

- Ce n'est pas ce que Pamela nous a demandé, je te fais dire, Jay ; quand elle apprendra ta sottise, tu seras forcément puni, et ce sera un châtiment sans égal ! 

Pamela était notre deuxième mère, quand toute notre famille était partie en nous laissant seuls. J'eus un haut-le-cœur en revoyant le portrait de notre chère mère, qui était pourtant si belle. Mais, depuis une centaine d'années, je ne peux plus la revoir, elle me dégoûte. Son comportement...Berk ! 

- Je m'en fiche ! Je préfère être sanctionné plutôt que Joyce ne sache rien de cette punaise de Pierre qui va lui gâcher sa punaise de vie !!!!

J'avais hurlé, les larmes prêtes à couler. Tout ça à cause de Mère, et à cause de PÈRE ! Pourquoi? Ils nous détestaient tant que cela? Pourquoi ont-ils créé cette Pierre? 

A cause d'eux, un mauvais sorcier l'a eu entre les mains et a changé le sort que cette Pierre renfermait...

Si vous ne comprenez rien, ce n'est pas grave, vous verrez, mon explication sera sûrement plus claire. 

- Je commence. 

Joyce avait laissé quelques larmes couler. De peur, sûrement, et je la comprenais. Même si, dans le fond, ce n'était pas si terrible. Enfin bref, nous verrons cela. 

<< Nous étions au bord du lac et tu n'étais pas née, Joyce. Père s'amusait à faire des ricochets et je lui passais les pierres les plus plates possibles. J'adorais ces moments entre hommes, sans petit frère pour nous énerver. 
Je lui passais des pierres et des pierres, et, au bout d'un moment, je lui passais une pierre magnifique, transparente, ovale, presque plate. 

- Papa ! Regarde, papa ! Elle est trop belle, celle-là ! Je suis certain que tu feras les plus beaux ricochets du pays, grâce à elle ! 

Père s'est arrêté de faire les ricochets (son dernier en avait fait treize) et me prit sauvagement la pierre des mains. 

- La voici..., murmura-t-il, les yeux brillants. 

Il me regarda ensuite et jeta des regards affolés autour de lui. 

- Ne dis rien, d'accord? 

Je hochais la tête, puis il se fâcha. 

- Maintenant, ça suffit ! On rentre, Jay. On recommencera demain.

Sauf que, le lendemain, il n'était plus là.>>

- C'est terminé? souffla Joyce, l'air soulagé. C'était court, et pas si terrible...

- Ce n'est pas terminé, petite fille, pas du tout. cela n'a pas commencé...

FIN

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ET VOILA !!! J'ESPÈRE QUE CELA VOUS AURA PLU !!!