Pouvoirs

13 0 0
                                    

Je suis rentrée chez moi, j'avais froid, j'avais peur. Si Joyce, une fille qui me semblait gentille, mangeait des êtres humains, alors des vampires "méchants"??? 
Je pouvais tout à fait être l'une de leur victime ! 

- Arrête de penser à ça, tu vas devenir parano, m'ordonnais-je. 

Quand je fus devant la porte, j'hésitais. J'avais peur de ma mère. De la tête qu'elle aurait, et des questions, too

J'ouvrais la porte. 

- Euh.... Salut ! Y a quelqu'un?! 

Un gémissement se fit entendre. Je crois que j'avais réveillé quelqu'un. Ma mère apparut en haut des escaliers, les yeux rouges. Oui, elle venait de se lever. 

- Coucou, Maman, bien dormi? 

ça me coûtait de lui demander ça, parce que je savais très bien que non. 

Elle ne me répondit d'ailleurs pas et me sourit. Elle fit mine de vouloir descendre mais ses jambes se dérobèrent sous elle et elle roula dans l'escalier....

- MAMAN!!!! hurlais-je. 

Je la stoppai au milieu de l'escalier, je ne sais pas comment puisque j'étais à la porte ; sûrement mes pouvoirs de sorcière.... Je la portai (par télékinésie je suppose) jusqu'au canapé et j'y allais. J'avais mal à la tête. Je n'arrivais pas à la porter plus loin, ma tête aller exploser. Elle touchait presque le plafond, je ne pouvais pas la lâcher comme ça ! Je me forçais, je la descendis un peu, encore un peu, la tournais vers le canapé....Elle était toujours trop haute et je n'étais pas sûre qu'elle était bien verticale au 4 places. 

- Allez !!!!!!!!! m'encourageais-je, la tête en feu.

Je fermais les yeux et la descendis plus. Elle était à plus d'un mètre cinquante du sofa. Je ne pouvais pas non plus la lâcher, que devais-je faire? Continuer? 

Je ne voulais risquer sa vie. Même si elle était peut-être déja morte...Non, je l'avais ralentie dans sa chute, elle n'avait pas pu se faire autant mal. Elle n'était juste pas bien de sa mésaventure de cette nuit. 

Je la descendis encore de 50 cm je hurlais de douleur... Je me tins la tête et fermais les yeux, quelques instants s'il vous plaît. 

Quand je les rouvris j'eus l'horreur et le soulagement de voir que ma mère était allongée sur le canapé. Elle avait bien atterri, mais cela me disait qu'il fallait que je reste concentrée pour métriser. Il me fallait de l'entraînement. 

En attendant, je ne me sentais vraiment pas bien. J'entendis vaguement la porte d'entrée souvrir puis se refermer et quelques cris avant de sombrer.


L'amour vampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant