Un mystérieux milliardaire TOME 2

Chapitre 1

𝗔𝗧𝗧𝗘𝗡𝗧𝗜𝗢𝗡 !

𝗢𝗘𝗨𝗩𝗥𝗘𝗦 𝗦𝗢𝗨𝗦 𝗣𝗥𝗢𝗧𝗥𝗘𝗖𝗧𝗜𝗢𝗡𝗦 𝗗𝗘𝗦 𝗗𝗥𝗢𝗜𝗧𝗦 𝗗'𝗔𝗨𝗧𝗘𝗨𝗥.
𝘾𝙤𝙥𝙮𝙧𝙞𝙜𝙝𝙩 ©A.S SYLA, 2016 - Auteur Wattpad Lamiss141

« toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l'article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. » 

À travers la baie vitrée, Cyriaque pouvait retrouver cette vue de son building qu'il appréciait tant regarder pour se calmer. Il se redressa encore et encore pour sentir les muscles de ses jambes parfaitement sur pieds.

Il se mit à marcher à travers son bureau d'un pas lent, pour sentir ses talons au contact du carrelage. Il ferma les yeux en inspirant profondément, puis s'était assis sur le bord de son bureau en regardant ce qui lui appartenait.

La vaste pièce était silencieuse, il retrouvait tout son mobilier design et parfaitement carré. Jusqu'à sa salle de réunion. Voilà maintenant presque un an qu'il avait quitté son travail et le retrouver ne lui apporter pas toute satisfaction.

D'une respiration bruyante, il avait fait la tour de son bureau, et parmi ses nombreux dossiers posés dessus, un seul était bien centré au milieu. Il prit possession de son fauteuil en cuir, il serra les dents en ouvrant le dossier précieux, ses doigts c'étaient crispés sur les photos.

La première était la plus belle, voici pourquoi il l'avait mis au dessus des nombreuses photos.

Son sourire élargie, ses yeux de cyan perçant, la longueur de ses cheveux ayant largement poussé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu en vrai, elle en pleine rue, se baladant avec son amie.

Cyriaque frotta sa barbe naissante puis tourna les photos les unes après les autres, il serra les dents de nouveau, en détaillant encore et encore cette jeune femme qui hantait ses jours comme ses nuits depuis sa fuite précipitée.

Il se souvenait de se jour comme si c'était hier. Il avait pensé pouvoir la mettre dans son passé et tourner la page après avoir exposé sa colère les jours qui avaient suivis, mais les mois n'y avait rien changé, la maison était redevenue silencieuse, sans âme. Il reposa les photos en gardant la première en main pour la fixait, il avait tourné son fauteuil en direction de la vue pleine sur New-York.

Pendant un long moment il était resté planter sur son siège sans se préoccuper du téléphone qui sonnait.

Pourquoi elle occupait tant son esprit ? Agacé par cette énigme et ce fragment dans son cœur qui s'agitait sans comprendre pourquoi, il se frotta les yeux.

Il n'était pas bon pour elle, et au moment où elle avait franchi le seuil de sa porte, il l'avait comprit.

L'esprit éparpillé, il caressa la photo avec son pouce en fixant cette rousse à l'origine de ses insomnies à répétition et ça depuis maintenant deux mois.

Il avait tapoté l'angle de la photo sur son genou et reporta son attention sur la vue.

Après avoir réfléchi pendant de longues minutes alors qu'il était submergé d'appels, Cyriaque décida de tenir sa promesse faites à la jeune femme.

- monsieur Grayson ? Le New-York times aimerait savoir si vous leur accorderiez une interview ?

Absent, il retourna son fauteuil pour jeter un coup d'œil à sa secrétaire.

Il plia la photo pour la mettre dans la poche de son costard et se leva.

- pas aujourd'hui j'ai autre chose de plus important à faire.

Nora leva le distributeur à serviette en papier pour se regarder dedans.

- mon dieu ! Murmura-t-elle en découvrant avec horreur son reflet.

Son chignon en désordre, des mèches désobéissantes tombant sur son front était le résulta d'une dure journée de travail. Elle avait chaud, elle s'était mise à gesticuler derrière le comptoir pour réajuster cette tenue inconfortable.

- ça va Nora ?

Elle adressa une moue déconfite à sa collège de travail, remplacer Stéphanie qui avait attrapé un virus depuis une semaine, lui avait parue une bonne idée mais maintenant qu'elle était sur le terrain, les choses n'étaient pas comme elle l'avait imaginé.

- c'est tout simplement horrible, je me demande bien pourquoi Stéphanie continue de travailler ici.

- tu sais, si le patron était plus conciliant on en serrait pas là, j'ai hâte de partir d'ici. Confia la petite brune en resserrant le nœud de son tablier.

Nora reposa le distributeur sur le comptoir en soufflant.

- tu veux bien me remplacer ? S'il te plait Nora j'ai besoin d'aller au toilette.

- oh oui bien sûr !

- merci ! Alors il faut un café bien serré à la table 5.

- très bien.