Late Summer Nights - M.Ö

LSN 5

On marche depuis plus d'une heure dans des petits chemins, pour moi écouteurs musique dans les oreilles, d'ailleurs presque toute ma playlist est passée. On va pas tarder je pense, en plus on dit rien mais on en a tous marre de marcher.

Je presse le pas pour arriver au niveau d'Adrian qui "menait la danse" comme j'aime bien dire, avant d'apercevoir the plage bondée.
Enfin bondée, on est quand même dans un trou paumé, mais pour un endroit aussi vide que celui dans lequel on est, y'a vachement de monde. L'endroit est bien plus grand que dans notre petit camp sympathique.

À la vue de notre destination du jour je souris voyant qu'on est arrivé. On se dirige vers une cabane en bois ayant pleins de planches autour. Super joli coin, avec une partie de la plage réservée aux surfeurs, là où les rouleaux sont les meilleurs je suppose.
Je retire mes écouteurs, les range précautionneusement dans ma poche en veillant à éviter les futurs noeuds puis m'arrête avec le reste du groupe en attendant les animes. Je m'attache les cheveux en chignon parce qu'il y'a un peu plus de vent que dans le chemin, et je m'arrête à côté de Rime.

-J'ai jamais surfer de ma vie, ça va être magnifique ironise Rime

-Moi non plus, mais c'est un truc qui me tente depuis tellement longtemps dit Aria en tapant dans ses mains.

Je souris parce qu'il est vrai que moi aussi ça me manque malgré ce qui à pu arriver. Quand j'y repense, ça me rend toujours triste, souvent je pars pendant des dizaines de minutes dans la lune à y repenser si on m'en empêche pas...
Sauf que les gens ont tendance à te taper sur l'épaule quand tu es dans la lune, même s'ils ne te parlent pas. Comme si tu dois toujours être présent, sinon ça les perturbe, sûrement.
Moi j'aime me réfugier dans mes pensées, personne n'est là pour te regarder bizarrement puisque personne ne t'écoute. Y'a que dans tes pensées que t'es vraiment toi même, c'est vrai, on ose jamais vraiment dire tout ce qui nous passe par la tête, sinon on nous prendrais pour quelqu'un d'idiot, d'immature, pourquoi pas de grande gueule. Au moins dans ma tête je me sens bien, j'ai pas peur de me retrouver seule avec moi même, contrairement à des gens chez qui leur propre conscience les effraie. Ils ont peur de penser à des choses qui les met dans des situations pas possibles. Autant affronter ce à quoi on est confronté, ça va mieux après.
Pourquoi je pars toujours dans des débats intérieurs? Va falloir s'y habituer. Au moins personne m'écoute, sinon on me regarderais bizarrement en ce moment même. D'ailleurs ils parlent de quoi les autres? Je suis encore partie loin pour aucune raison.

Je ferme les yeux et ma tête part légèrement en arrière quand je les ré-ouvre. Les filles parlent des garçons sur leur planches, ce que ça va rendre. Elles espèrent qu'ils seront aussi nuls que "nous". Moi je sais déjà en faire je me sens pas plus concernée que ça par ce "nous"

Les gars qui étaient aller voir pour le surf reviennent pour nous expliquer deux trois trucs sur le déroulement des choses avant de passer à l'eau. Qu'on va mettre une combi, avoir des planches à nos tailles, commencer sur le sable etc.

Tout le groupe les suit, ils nous amènent vers des sortes de vestiaires bleus avec des casiers derrière. Je trépigne un peu. J'espère qu'on fera du surf au moins une fois par semaine, on est là pour deux mois donc 8 séances je trouve ça convenable.

Les monos nous attribue à chacun des combinaison à nos tailles, il nous explique aussi ou on se rejoint quand on s'est changé et qu'on a posé nos affaires, et nous donnes des clés pour les casiers.
On file se changer, enfiler nos combinaison et ranger nos affaire, puis on se retrouve tous à l'endroit prévu.

Je suis l'une des dernières, plus que 3 ou 4 personnes et on va commencer à s'entraîner sur le sable.
Les combis ça moule de fou, c'est super gênant mais on est quelque unes à être "rondes". Je met entre guillemets parce que franchement ça va, y'a pas de quoi développer des complexes, c'est pas un bout de gras par ci et par là qui va nous tuer.
Par contre chez les gars, -bon pas tous parce qu'on a des asperges- vu qu'il fait jour, c'est plus le même point de vu qu'hier soir. Je vous laisse imaginer Mesut, que j'avais déjà décris comme musclé.
Je veux pas faire la salope à matter oklm MAIS VOUS AUREZ VU SON CUL.
Ça fait très sauveteur en mer, genre gars bronzé, musclé avec la planche et tout mdrr. Manque plus que les yeux bleus et le sourire colgate à la CR7 et là c'est the cliché.

Les derniers et dernières arrivent doucement mais sûrement. Une fois au complet, le ""coach"" nous prend en charge.

(NDA: IRL j'y connais rien en surf alors désolée aux surfeuses si je dis de la merde ihi)

-Bien, bonjour tout le monde, moi c'est Mickaël (NDA: Maëlle j'suis ko pense à un autre Mickaël stp) et la plupart des fois où vous viendrez ici ça sera moi qui m'occuperai de vous. Il sourit et nous fait signe de le suivre tout en continuant on va aller prendre des planches à vos tailles et on commencera par le commencement.

On le suit jusqu'à une salle contenant pas mal de planches, en bois principalement. Mickaël se place au milieu de la salle et tout simplement on s'approche chacun notre tour pour qu'il nous attribue notre planche. Il regarde rapidement notre taille et notre corpulence avant de nous tendre la fameuse. Sans bruit, on attend que tout le monde ait sa planche, avant de partie en direction de la mer.
La mienne est couleur bois, pas si lourde que je le pensais.

Mickaël s'arrête et produit un parfait demi tour sur lui même. Il enchaîne en nous faisant poser la planche.

-On est partit! On va commencer par apprendre comment monter sur sa planche, vous allez le faire en même temps que moi. Il y'a 2 étapes pour parvenir à vous mettre debout sans perdre l'équilibre! On va le faire pendant que je vous le dicte. Prêts?

On hoche la tête, moi je suis assez sûre de moi même si ça fait quasiment deux ans que j'en ai pas fait, mais ça se perd pas comme ça.

-Ok on va répéter deux fois les étapes, une fois avec et une fois sans explications. Pour commencer, allongez-vous sur la planche, les orteils qui touchent le tail, c'est la queue de la planche. Vérifiez que vos mains soient dans la bonne position. Essayer de ne pas agripper la planche sur les côtés, placez plutôt vos mains à plat, près de votre poitrine. Et soulevez votre poitrine en vous aidant des mains. Évitez de regarder derrière vous, rester droits. Le fait de regarder vers le bas ou vers l'arrière pourrait vous faire perdre l'équilibre.

C'est bien expliqué donc jusque là, aucune difficulté, je sais pas faire de pompes mais ça c'est plus facile ça va aha!

-Super ça! Ensuite, sur une planche de surf, on se met en position debout en gardant les genoux pliés, les pieds écartés, les pieds et le corps tournés soit vers la gauche, soit vers la droite, enfin comme vous préférez quoi, tout en regardant devant vous. Et hop, vous sautez en position debout. Dit-il en se mettant les bras étendus et les genoux légèrement pliés.

On se regarde tous les uns les autres et on reproduit tant bien que de mal ce qu'on nous demande de faire.
Mickaël nous fait réessayer, et, avec plus d'entrain cette fois, quelque personnes y arrivent. Ceux qui le sentent sont libres d'aller à la mer et peuvent essayer, les autres vont continuer de s'entraîner.
Personnellement je me lance, et Axel, le mec bronzé qui parle pas trop dont je vous avais rapidement parlé, vient directement aussi. Je lui souris, et hop, file dans l'eau prête à chevaucher les vagues, comme il ne m'était plus permis de faire depuis longtemps.

----------------

CHAPITRE MEGA COURT JE SAIS Désolée!! Surtout que j'ai pas publier depuis... trop longtemps ^^ mais je m'y remet j'suis genre grave deter (merci mes fond d'écran de plage)
Après dites vous aussi que je viens de m'empêcher de travailler pour écrire mais ça se passera malheureusement pas toujours comme ça...

Merci de lire ma fiction ❤️
Lisa