Chapitre 26

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L'enfer

"Je peux savoir pourquoi tu nous dis ça?"Demande Thibault.

"J'ai envoyé Nina à l'appartement de Léa, quand elle est arrivée dans le couloir, elle a vu la porte fracturée, puis elle est entrée dedans, tout était saccagé, sur le mur sale pute était écrit."Répond Chloé en pleurant.

Mon sang ne fait qu'un tour avec ce qu'elle vient de nous dire, je vais dans mon bureau sans dire un mot en prenant mon portable sur la table basse du salon. J'appelle mon détective privé, je lui raconte le topo et je lui demande de m'appeler dès qu'il a des informations mais qu'il fallait qu'il aille quand même faire un tour dans l'appartement de Léa au cas où il trouve un indice. Il a toute de suite comprit que c'était une affaire très urgente, avant de raccrocher, il me signale que dans deux heures maximum, il me donnerait des nouvelles. A peine je raccroche que je jette par terre tout ce qu'il y a sur mon bureau, je met un grand coup de pied dans une des chaise, elle se brise sous mes coups. Je sais que je ne dois pas exploser mais je ne supporte pas de ne rien pouvoir faire pour aider Léa. Je ne sais extérioriser que comme ça ma colère, il va falloir que je retourne dans la salle avant que je ne fasse n'importe quoi. 

Je retourne dans le salon après m'être un eu calmer, je vois que tout le monde est abasourdi par ce qu'il se passe en même temps qui ne le serais pas pour une personne à qui l'on tient. Je remarque qu'elle est quand même bien entouré et je vois qu'ils l'aiment. Thibault fait les cents pas et je le comprend tout à fait, je vois qu'il pianote sur son portable. Je pense que lui aussi va faire appel à ses contacts et tant mieux, il faut qu'on la retrouve au plus vite. Plus on est et plus la recherche sera très active.

"Rentrez chez vous au cas où si Léa viendrait à vous contacter, j'ai fais appel à mon détective pour nous aider sur cette histoire. Si quelqu'un a quoi que ce soit pour nous faire avancer, il se doit d'informer les autres. Est-ce que j'ai été clair?"Leur dis-je.

Ils acquiescent tous et partent sans un mot, mon pote me serre dans les bras pour me montrer son soutien, et Chloé me regarde avec un petit sourire. Thibaut, lui je ne l'ai pas vu partir et honnêtement, je ne sais pas comment ça se serait passer si on aurait parler. Je vais dans ma douche pour essayer de me détendre car mes nerfs sont plus que mis à rudes épreuves. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi on s'en prend à elle, elle qui est si douce et gentille avec n'importe quelles autres personnes. Ou alors c'est pour essayer de m'atteindre à travers elle, mais peu de personnes savent ce qu'elle représente pour moi et encore moi-même, j'ai du mal à mettre des mots sur ma relation avec Léa.

Si par malheur, il lui arrive quelque chose, je ne me poserai plus de questions et je n'assumerai pas mes actes qui seront très durs en conséquences. Je n'ai tout simplement pas envie d'en arriver jusque là car je sais que je peux aller très très loin dans ma colère. Mais bon comme on dit chez moi qui s'y frotte s'y pique. Une fois changé d'un jogging et d'un sweat-shirt Nike, je me pose dans le canapé en regardant dehors. Mes pensées vont vers Léa, j'aimerai juste qu'elle soit à mes côtés, l'avoir dans mes bras et profiter d'elle tout simplement.

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J'entends des bruits autour de moi, j'ouvre difficilement les yeux car j'ai très mal à la tête, je veux toucher mon crâne mais je sens que je suis attachée par des menottes. J'ouvre petit à petit les yeux et je remarque que je suis dans une pièce sans fenêtre, je suis sur un vieux lit moisi et je suis attachée à une canalisation. La salle n'a aucun meuble, seul une lampe éclaire. Je ne me sens pas bien et je sais que ce qui m'arrive n'est seulement que le début.

"Y a quelqu'un"Criai-je. 

Je sais que c'est bête de demander ça mais j'essaye de comprendre ce qu'il m'arrive car honnêtement je ne comprend pas rien du tout. Je me rallonge car mon mal de tête est atroce, j'entends une porte s'ouvrir et des pas, je reste dans ma position avec les yeux fermés jusqu'à ce que je sens qu'on me met un coup de pied dans le ventre, je me tord de douleur mais je ne crie pas. Je ne veux pas que la personne sache que j'ai mal, je ne veux pas lui faire ce plaisir.

Pourquoi toi et pas un autre?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant