Chapitre 29

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Un combat de tous les jours.

Je suis dans les couloirs de l'hôpital car une fois de plus Léa a commencé à faire un arrêt cardiaque. C'est le troisième qu'elle fait depuis qu'elle est là.

Ça fait maintenant plus d'un mois que cette histoire est passée et ça fait donc un mois que Léa est dans le coma. Chaque seconde qui passe est une véritable torture pour moi, j'aimerai tellement qu'elle se réveille.
Les médecins nous ont dit qu'ils avaient tout tenté pour elle, elle a subi de très lourdes opérations même si elle était très faible. Ils n'avaient pas le choix de toute façon car il est or de question que je la perde. Malgré tout ils nous ont signalé qu'elle était une battante car elle s'accroche quand même. Je les crois car j'ai engagé la meilleure équipe possible pour Léa, le fait d'être un homme riche aide pour certaines choses et là je suis content de l'être. Je sais que vous allez me dire que je suis arrogant mais je suis prêt à tout pour qu'elle s'en sorte, c'est impossible qu'elle me laisse tout seul dans ce monde.

Je ne vois vraiment plus ma vie sans elle à mes côtés. C'est vrai ce qu'on dit, ce sont dans les moments les plus durs que l'on voit à qui l'on tient et je tiens énormément à ce petit bout de femme. C'est malheureux de se dire ça quand quelque chose de mal arrive, j'aurais très bien pu me le dire avant. Mais surtout le lui dire car je pense que ça aurait pu changer la donne. Mais je ne peux malheureusement revenir en arrière et qu'est ce que je m'en veux!

Comme vous pouvez le constater, l'opération sauvetage s'est un peu mal passé, Léa a été gravement blessé, puis Thibault et moi nous avons eu pas mal d'égratignures.

La police s'est joint à nous pour l'enquête, heureusement que mon détective connaît beaucoup de monde dans ce milieu car ils nous ont pas posé plus de questions que ça. A savoir du pourquoi du comment de cette histoire, ils s'en foutent un peu à vrai dire et ça nous arrangé. Eux ce qu'ils veulent c'est ce qu'il s'est passé juste ce jour-là, nous avons quand même dû aller au commissariat pour qu'ils prennent nos dépositions.

Au bout de 5 minutes, l'équipe médicale ressort de la chambre, le médecin vient à notre rencontre. Rien qu'à sa tête, je sais que ça va pas du tout.

"Nous faisons tout notre possible pour la maintenir en vie mais je vous prévient que si elle en refait un, je ne pense pas que nous pourrions faire quoi que ce soit car plus elle en fait et plus ça devient très dangereux pour sa santé."Dit-il avec peine.

Thibault part je ne sais où mais je sais très bien qu'il va aller évacuer sa colère quelque part.
Moi je reste stoïque face à cette révélation, aucun mot ne sort de ma bouche car je ne sais pas quoi dire. En fait j'ai peur de craquer à nouveau, je n'ai pas envie de montrer que je suis faible face aux autres. Pourtant quand j'ai trouvé Léa dans cette pièce, je n'ai pas pu m'empêcher de laisser couler quelques larmes. Et seul Thibault m'a vu.

Flashback

Après avoir inspecter toutes les pièces de la maison, nous avons eu quand même des échanges de coup de feu contre deux types. Mais nous ne savons pas qui ils sont car ils étaient cagoulés ces bâtards. Pourtant je vois qu'une porte est toujours fermée, nous avons dû la louper tellement que nous étions dans l'action. Je commence à marcher pour aller ouvrir quand j'entends à nouveau des coups de feu. Instinctivement je cours, j'ouvre la porte, je vois une femme de dos, heureusement pour moi elle est dans son monde et elle ne m'a pas entendu arriver. Je me décale tout doucement pour voir ce qu'elle manigance. Je suis collé au mur, je ne sais pas à quoi m'attendre mais je m'attendais surtout pas à la scène qui se passe sous mes yeux. Je vois un homme mort qui est sur le corps de quelqu'un, au début je n'arrivais pas à voir qui était en dessous.
Je décide de m'avancer tout doucement, elle se retourne et je constate qu'elle a une arme. Je la reconnais, il s'agit de la fille qui m'a aguiché plusieurs fois, c'est surtout à cause d'elle que nous en somme là car si elle ne m'aurait pas laisser son putain de rouge à lèvres sur le col de ma chemise, nous serions tranquille avec Léa.

Pourquoi toi et pas un autre?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant