Remise en questions
Je suis assis dans mon fauteuil chez moi et je repense sans cesse à ce cauchemar. J'y ai tellement cru, j'ai pu sentir sur mes joues que je pleurait vraiment! Et encore une fois c'est Thibault qui a pu voir mon état, il ne m'a pas posé de questions heureusement et je suis parti sans lui adresser le moindre mot.
Je n'y crois pas que j'ai pu faire ce genre de rêve, pourtant je sens qu'elle va se réveiller alors pourquoi mon subconscient se met contre moi maintenant.
Je vais vraiment par devenir fou si ça continue! Je ne sais plus gérer ce stress qui devient de plus en plus difficile.
Je me lève et je vais me servir un verre de whisky, je regarde encore et toujours la vue que m'offre mon appartement. Je n'y avais jamais vraiment fait attention, mais depuis que Léa est venue et que je l'ai vu s'extasier avant que tout dérape, j'y ai pris un goût à le faire.Je vais me prendre une bonne douche bien chaude pour me détendre un peu car je suis encore à bout de nerfs. L'eau me fait un bien fou, je me savonne tranquillement quand j'entends mon portable vibrer à côté de mon évier.
Je sors à grands pas pour répondre à l'appel, je ne regarde même pas qui est la personne au bout du fil."Marc?"
Je reconnais la voix de Thibault. Mon cœur commence à palpiter, car il n'a pas l'habitude de m'appeler.
"Je ne sais pas ce que tu es en train de faire, mais ramène tes fesses tout de suite!"Dit-il avant de raccrocher.
Je n'y crois pas le mec me sort juste ça et il me raccroche à la gueule. Je balance mon téléphone et je finis de me laver pour être au plus vite à l'hôpital.
J'y suis en même pas 20 minutes alors que d'habitude il en faut le double.
J'arrive en courant devant la porte de chambre quand Thibault sort de celle-ci.
Il arbore aucunes expressions sur son visage et moi je sais que je commence à pâlir.
Qu'est-ce qu'il va m'annoncer? J'espère que ce cauchemar n'est pas devenu réalité, faite que ce n'était qu'un putain de cauchemar. Je suis en stress total.Il se décale de la porte et avec son bras, il me fait signe d'entrer.
Putain mais c'est quoi ce bordel.
Pendant quelques secondes j'hésite puis je met ma main sur la poignée. Je ferme les yeux par peur de ce que je vais voir.
J'ouvre doucement la porte, je n'entends aucun son dans la pièce.
Je commence à avancer doucement quand je sens deux mains me pousser dans la pièce. Je sais qu'il s'agit de Thibault, je lâche un juron puis il referme la porte."Marc"
Cette voix! Cette voix que j'entends à nouveau. J'ouvre les yeux et je la vois.
Cette fois-ci, elle n'a pas les yeux fermés mais ils sont grand ouvert. Que ça fait du bien de revoir ses beaux yeux.
Je vois son torse monter et descendre signe qu'elle respire.Je pousse un énorme soupir comme pour me libérer de tout l'air que j'avais contenu dans mes poumons jusqu'à maintenant.
Je crois rêver mais non ce n'est pas le cas.
Elle est devant moi, me regarde droit dans les yeux. Je n'arrive pas à déchiffrer son regard.
Elle tapote sur son lit pour que je m'assoie à côté d'elle.
Je prend place sur le fauteuil, je lui prend la main que j'embrasse. Que ça fait du bien de pouvoir sentir son corps.Je n'ose pas parler. J'ai l'air comme un con mais je ne sais quoi faire. Faut que je me ressaisisse, j'ai l'impression de revenir au temps du collège. C'est bizarre de voir l'emprise qu'elle peut avoir sur moi en ce moment.
"Marc..."
"Léa..."Nous nous regardons et nous sourions timidement.
"Je te laisse parler en première"Dis-je en baissant la tête.
"Ok merci! Je tenais d'abord à te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi, Thibaut m'a plus ou moins raconté. Même si les choses sont compliquées entre nous je tenais à te le dire, tu as su mettre nos différents de côté pour mon bien être..."
"Je t'arrête tout de suite Léa, je l'ai fais car je tiens trop à toi pour te perdre."La coupais-je.
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Pourquoi toi et pas un autre?
RomantizmLéa jeune fille célibataire de 27 ans au caractère bien trempé, aime être entouré de ses deux compères Nina et Chloé. Elles font les 400 coups ensemble surtout quand elles se retrouvent les vendredi soir. Elle profite de chaque instant que la vie lu...