Chapitre 48

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Surprise!

Je suis encore en train de vomir ce que je viens d'avaler enfin pour le peu que je mange.
J'ai le droit à du pain à moitié rassi le matin avec un verre d'eau, pour le midi on m'apporte du pain et du jambon avec un verre d'eau, et le soir c'est encore du pain avec du fromage avec un verre d'eau.
Je ne vais pas me plaindre car au moins je mange mais ce n'est pas assez pour mon corps qui me réclame à manger. Depuis deux jours je pense car j'ai aucune notion du temps, je n'arrive pas garder dans l'estomac mes repas, à peine que j'ai finis de manger que je cours aux toilettes. Je mets ça sur le compte de la nourriture car c'est vrai que c'est un peu infecte.

"Tu sais si tu continues comme ça, nous n'aurons pas le choix de t'alimenter autrement."Dit Foka en arrivant à ma hauteur.

Je m'essuie la bouche avec ma main comme je n'ai pas de serviette. Je ne peux même pas me laver les dents pour enlever ce goût d'acide dans ma bouche. Je me sens tellement sale.

"Qu'est-ce que ça peut te foutre?"Lui répondis-je sèchement.
"Nous avons besoin de toi, le boss n'acceptera pas que tu te laisses mourir car c'est lui qui décide si tu dois rester en vie ou non et pour le moment il souhaite que tu ailles bien."Sort Foka avec un petit sourire.
"Je m'en tape de ce que souhaite ton patron."Dis-je en me levant.
"Bref, aujourd'hui, tu vas sortir un peu de cette pièce sous l'ordre du boss!"Déclare Foka en arrivant vers la chaîne.
"Wahou quel honneur!"Dis-je en ricanant.
"Je te préviens juste que si tu ne te tiens pas tranquille, tu risques d'avoir un retour."Sort Foka en me tendant un portable.

Je marche jusqu'à lui, prends le portable et je regarde la photo qu'il y a dessus, je le laisse tomber par terre, je m'en fou complètement s'il est cassé. Je tremble de tout mon corps, c'est vraiment des salops, des larmes viennent mais je ne les laisserai pas couler devant lui.

"C'est que tu comprends vite les choses, je n'aimerai pas faire de mal à tes amies Chloé et Nina c'est ça?" continue Foka.

Il se met à genoux devant moi, sort une clé puis me libère de la chaîne puis prends le portable. Une fois debout, il m'empoigne le bras et nous sortons de la pièce, la lumière du jour, me fait mal aux yeux comme je ne suis plus habituée. Je remarque que le temps est nuageux avec du vent.

"Tu vas te désaltérer un peu, tout est prévu dans la salle de bains. Je t'attends devant la porte et n'oublie pas ce que je t'ai dis tout à l'heure, pas de conneries." Dit Foka en me poussant violemment.

Il ferme la porte, quand je me retourne pour regarder la pièce, je vois une fenêtre en face de moi, je me dirige vers celle-ci puis je l'ouvre, l'air est frais mais il me fait du bien. Je regarde à l'extérieur, je ne vois que des champs puis je constate que je suis au deuxième étage d'une maison.

Non, je ne vais pas m'évader, je ne suis pas folle, il est or de questions qu'il arrive quelque chose à mes amies, elles me sont bien trop précieuses. Je préfère que ce soit moi qui souffre plutôt qu'elles. Et puis elles ne sont pas dans l'histoire alors c'est mieux que ça reste ainsi. Moins elles en savent, mieux c'est pour elles.

Je me déshabille afin de prendre une bonne douche, ça va me faire du bien d'enlever tout cette crasse sur mon corps. Je fais d'abord couler de l'eau froide afin d'avoir les idées claires puis je termine par de l'eau bien chaude. Je me masse pendant quelques minutes ma cheville où il y a la chaîne car elle est bien encrée dans ma peau. Je sors de la douche bien requinqué pour attaquer cette journée où je ne sais quoi m'attends. Et je préfère m'attendre au pire au moins je ne serais pas déçue.

A côté de la serviette sur le rebord du lavabo, il y a un ensemble de sous-vêtements blancs, une petite robe fleuri avec une paire de sandalette blanche. Je n'ai pas envie de mettre ce qu'on me propose mais je n'ai pas le choix, il faut que je pense à mes amies et que je me comporte comme il le souhaite.

Pourquoi toi et pas un autre?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant