Chapitre 50

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Bonne nouvelle... ou pas...

Me voilà enfin de retour dans ma petite pièce attitrée, ça peut paraître fou mais je préfère être enfermée ici que d'être aux côtés de Roger.

Cet homme est complètement dingue et rongé par une haine envers Marc alors que celui-ci n'y est totalement pour rien. S'il doit en vouloir à quelqu'un, c'est à cette mégère d'Elizabeth.

Foka m'a une fois de plus enchaînée sous les ordres de Roger d'après ses dire mais je pense que c'est plutôt lui, qui décide par lui même quand le boss n'est pas là, vu ce que m'a dit Roger quand nous étions en train de manger ce midi. C'est à ses risques et périls vu ce que je sais, j'aurai très bien pu lui en toucher deux mots quand nous étions dans la voiture pour rentrer mais non, il se démerde avec ses conneries.
Au moins, cette fois-ci, il ne m'a pas drogué, il m'a juste caché la vue. Et il a parlé durant tout le trajet en russe avec je ne sais qui, et je ne chercherai pas à le savoir non plus. Je suis fatiguée de tout ça.

Je ne sais pas quand Roger mettra en place le rappel à l'ordre de Foka sur ses intentions vis a vis de moi, mais il me tarde de le voir ou de le savoir. Dommage que je ne puisse pas y être quand ça sera le cas, car j'en aurai pris un petit plaisir de le regarder souffrir. Je ne devrais pas penser ça mais il m'a fait du mal à sa manière et je veux qu'il paye pour ça. Il le mérite tout simplement.

La porte s'ouvre, je lève mon regard, je vois Foka accompagné d'un docteur. Et ba quand il a une idée derrière la tête, Roger ne l'a pas autre part en tout cas. Je ne pensais pas qu'il allait mettre cet ordre aussi vite en exécution. Et puis, je vais un peu mieux qu'en début de matinée, il l'a fait venir pour rien finalement.
J'aimerai que ce soit la même chose pour l'avertissement de Foka, je veux que ça aille vite.

"Bonjour Madame, je me présente, je suis le docteur Koursha. Roger m'a signalé que vous n'étiez pas en forme ces derniers temps."Dit-il en tendant sa main.

Je ne lui réponds pas, ce n'est pas très courtois, mais je n'ai pas envie que Foka reste avec nous, je ne lui fais pas du tout confiance. J'en suis sûre qu'il pourrait une fois de plus trouver un avantage sur cette situation et il en est or de questions.

Le docteur nous juge du regard à tour de rôle, Foka et moi car il doit sentir une petite tension. Il comprend par mon regard que je veux qu'il parte de la pièce sinon je n'obtempérais pas.

"Eto luchshe, chto vy vykhodite otsyuda, poka ya konsul'tiruyetsya yego, kak tol'ko ya zakonchil, ya udaryat' stuk v dver'." (Il vaut mieux que tu sortes d'ici pendant que je l'osculte, dès que j'ai fini, je frapperai un coup sur la porte.)

Je ne sais pas ce qu'a dit le docteur à Foka mais je vois bien au regard qu'il me lance que ça ne lui plaît pas du tout, il prend sur lui, il se retourne puis quitte la pièce bien énervé.

"Je pense que nous serons plus tranquille!"Sort le docteur en souriant.
"Vous vous êtes déplacés pour rien, je vais beaucoup mieux!"Déclarais-je en me levant du lit.
"Ce n'est pas ce que m'a souligné Roger tout à l'heure au téléphone, donc laisser moi faire simplement mon travail!"Rétorque le docteur un brin énervé.

Je peste et je m'allonge à nouveau sur le lit, le docteur ouvre sa petite malle, il sort son tensiomètre puis avance vers moi, il s'accroupit et m'installe l'appareil sur le bras.

"Depuis combien de temps est-ce que vous vous sentez mal?"Me demande-t-il.
"Je ne sais pas ça va faire quelques jours."Dis-je.
"Vous pouvez me décrire vos symptômes?"Me questionne-t-il.
"Je suis fatiguée, dès que j'ai fini de manger soit je vomis soit j'ai des hauts le cœur."Lui répondis-je.
"Ok, je prends note, vous avez 10 de tension, ce qui est assez bas."Déclare le docteur.
"En même temps, vous voyez mes conditions, je pense que j'ai dû choper une merde."Dis-je.
"Je vais vous prescrire un examen sanguin, je le signalerai à Roger dès que je sors d'ici."Dit-il.
"De toute façon, je n'ai pas le choix que de me plier à vos exigences."Soupirais-je.
"Soulevez votre robe, je vais écouter votre cœur et votre respiration."Dit-il.

Pourquoi toi et pas un autre?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant